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Bruno Dumont est né en 1958 dans le Nord, à Bailleul ("belle" en flamand). C'est dans cette petite ville des Flandres, entre Lille et Dunkerque, qu'il tourne ses deux premiers films, La vie de Jésus (1997) et L'humanité (1999). Deux longs métrages acclamés à Cannes, qui imposent d'emblée Bruno Dumont comme un cinéaste à rebours de la production française contemporaine.
D'abord prof de philo au lycée, il apprend en même temps le métier de réalisateur en travaillant sur des films de commande. "J'ai filmé des bonbons, des cabines de tracteurs, des notaires, du jambon, des briques, du charbon... C'est là où j'ai appris à faire du cinéma, sans jamais en faire, par détour !"
Peu à peu, Bruno Dumont laisse de côté les machines-outils et explore l'essence de l'homme, ce qui le motive, ce qui le rend profondément tragique. Des interrogations d'ordre sacré sur lesquelles le cinéaste porte un regard profane : il filme de façon brute les corps, les sensations, la nature, sans jamais intellectualiser, expliquer.
Bien qu'il soit ancré dans une réalité très concrète (les acteurs ici sont souvent non professionnels), le cinéma de Bruno Dumont fuit le réalisme social. Ce que recherche plutôt le réalisateur, c'est la "douce lumière" tapie en chaque être humain malgré la laideur et la violence du monde. S'ensuivent Flandres en 2006, qui lui offre un deuxième Grand Prix du jury après celui remporté par L'humanité, ou encore Hadewijch (2009) et Hors Satan (2011).
En 2014, c'est la consécration publique et critique avec P'tit Quinquin, mini-série pour Arte qui embarque le spectateur dans une enquête autour d'un crime sordide menée par des adolescents du Boulonnais. Dumont poursuit dans cette veine plus populaire avec Ma Loute, sortie en 2016, fantaisie policière et sociale qui bénéficie d'un casting prestigieux (Luchini, Binoche, Bruni-Tedeschi), une première dans la filmographie du réalisateur français. Deux comédies successives qui pourraient marquer un virage dans la carrière de Bruno Dumont.
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