
"La Parade" : une comédie pour braver l'homophobie
VIDEO | 2013, 6' | Le cinéaste Srdjan Dragojević milite pour un cinéma libérateur. "Je crois au cinéma comme thé...
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Alors qu'il répète "Le Songe d'une nuit d'été" pour le lycée, Timothy, jeune gay raillé par ses camarades, découvre un philtre d'amour. Qui sera son cobaye ?
Alors qu'il répète "Le Songe d'une nuit d'été" pour son lycée, Timothy, un jeune gay malmené par ses camarades, découvre la recette d'un philtre d'amour. Qui tombera amoureux de lui au premier regard ? Jonathon, charmant, sportif et... hétérosexuel, est l'élu de son coeur. Et ça marche. Tellement bien que Timothy transforme peu à peu tous les habitants de sa petite ville en amoureux transis et... homosexuels. "Ah ! si le monde m'appartenait..." soupire le titre. Et le rêve devient réalité (de cinéma). Une comédie musicale où le mariage gay devient la norme et où le monde pourrait ressembler à une photo de Pierre et Gilles, tournant avec l'entrain et le lyrisme pop de Baz Lurhman ("Moulin Rouge").
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"... ses jeunes interprètes font preuve de belles qualités vocales et d’une séduisante énergie dans des morceaux très Broadway qui font al
"... ses jeunes interprètes font preuve de belles qualités vocales et d’une séduisante énergie dans des morceaux très Broadway qui font alterner avec aisance textes shakespeariens mis en musique et compositions originales parfois amusantes."
Didier Roth-Bettoni" ... Le film a son lot de défauts – le scénario aurait manifestement mérité d’être étoffé – mais il faut reconnaître que le réalisateur i
" ... Le film a son lot de défauts – le scénario aurait manifestement mérité d’être étoffé – mais il faut reconnaître que le réalisateur impose un univers singulier, loin des films d’ados traditionnels, trop souvent lisses et stéréotypés. On reconnaît assez aisément les sources d’influence de Gustafson (...), qui crée à partir d’elles un monde enchanté, version fantasmée – et musicale – de la vie de l’adolescent. Là est l’audace : faire une comédie musicale homo. On pouvait craindre la caricature. Et pourtant, l’ensemble fonctionne plutôt bien. En revanche, ce qui est dommage (et paradoxal), c’est que l’argument musical ne soit pas poussé jusqu’au bout, les intermèdes chantés étant au final assez peu nombreux. Il n’empêche que cette première réalisation, portée par des débutants, a de quoi séduire : audacieuse et gracieuse, elle a l’immaturité et la radicalité de l’adolescence. Imparfait mais plutôt inspiré."
Etienne Bouche" Un High School Musical gay rafraîchissant et sexy, c'est la proposition audacieuse et réussie du réalisateur Tom Gustafson. Un film à dé
" un teenage-movie-comédie musicale gay qui met en abyme l’argument du Songe d’une nuit d’été, déjà pas trop premier degré. La facétieuse p
" un teenage-movie-comédie musicale gay qui met en abyme l’argument du Songe d’une nuit d’été, déjà pas trop premier degré. La facétieuse prof de théâtre Mrs Tebbit oblige les étudiants d’un lycée de garçons à jouer et chanter le Songe et les vilains machos (l’équipe de rugby) à se travestir en femmes. Le héros, Timothy, gay comme une crevette en uniforme de schoolboy, découvre une liqueur qui, jetée aux yeux des gens, les rend pédés. Aussitôt, son meilleur ami, hétéro, se jette sur lui toute chemise arrachée pour le violer. Hélas, cette conne de Tim part en courant.
Mais la vraie recette du bonheur est celle distillée par la bonne fée Mrs Tebbit, qui ne cesse de répéter à ses protégés : «Awaken and empower what’s within», soit à peu près : «Eveillez ce qui est en vous et donnez-lui le pouvoir.» Où il n’est évidemment pas question de désir ni d’inouï, mais bien de mettre en valeur le terreau placé de toute éternité en chacun, sans doute par la nature, Dieu ou les extraterrestres."
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