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En 1945, dans un Leningrad en ruines, deux femmes s'occupent des survivants et tentent elles-même de se reconstruire.
1945. La Deuxième Guerre mondiale a ravagé Léningrad. Au sein de ces ruines, deux jeunes femmes, Iya et Masha, tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie. Après "Tesnota, une vie à l'étroit" le tout jeune Kantemir Balagov confirme son immense talent de metteur en scène, qu'il met au service de nouveaux portraits de femmes inoubliables.
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"Prix de la mise en scène de la section "Un certain regard" au dernier festival de Cannes, "Une grande fille&quo
"Prix de la mise en scène de la section "Un certain regard" au dernier festival de Cannes, "Une grande fille", second film du très jeune cinéaste russe Kantemir Balagov, nous entraîne dans le sillage de ses deux héroïnes dans la Leningrad stalinienne de l'immédiate après guerre. Un road movie féministe empreint d'émotion et de douceur.
Inspiré par la lecture de « La guerre n’a pas un visage de femme » de Svetlana Aleksievitch (prix Nobel de littérature en 2015), qui lui a révélé le rôle des femmes pendant la seconde guerre mondiale, le jeune cinéaste russe Kantemir Balagov a choisi de situer son second film dans la Leningrad d’immédiate après guerre. « Dylda », (la perche, en russe), qui sort ce mercredi en salles sous le titre d’« Une grande fille », prix de la mise en scène de la section "Un certain regard" au dernier festival de Cannes, raconte les retrouvailles d’Iya et Macha, deux jeunes ex-soldates de l’armée rouge, et leur stratégie de survie dans la très stalinienne URSS de 1945, blessée et exsangue.
Toutes deux apparemment sans famille, nos jeunes héroïnes ne sont pas tout à fait revenues à la vie civile : elles mêmes blessées, elles travaillent comme aides-soignantes dans un hôpital militaire, maternant une ribambelle de jeunes soldats invalides de guerre. Si ceux-ci, tout comme l’ensemble du personnel soignant, paraissent éminemment bienveillants et empathiques à leur égard, Balagov suggère sans équivoque la dureté de la réalité soviétique d’alors.
"Iya a des spasmes. Des moments de paralysie qui l’empêchent de respirer. Elle cherche alors son souffle. Sur ce postulat,
"Iya a des spasmes. Des moments de paralysie qui l’empêchent de respirer. Elle cherche alors son souffle. Sur ce postulat, Kantemir Balagov base le tour de force de son dernier film : nous faire ressentir le caractère asphyxiant de la vie de son héroïne.
À Leningrad, ville désolée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Iya n’a d’autre échappatoire à son existence d’infirmière que l’amour qu’elle porte à son fils. Mais celui-ci, très vite, lui sera retiré. Et Iya, encore et toujours, verra son souffle coupé par une amitié toxique et les devoirs que les autres lui imposent (se donner à des hommes, porter la vie, euthanasier celui qu’elle voulait sauver…).
Grande en taille mais des plus soumises, cette femme, interprétée par Viktoria Miroshnichenko, fascine. À l’instar de l’autre rôle féminin de ce long-métrage russe (sa copine Masha, formidable Vasilisa Perelygina), Iya ne se livre jamais entièrement : sauvage bien que docile ; aimante autant que froide.
Relevant aussi bien d’un travail de composition et de construction que d’une improvisation, le jeu de ce duo offre une exaltante intrigue de luttes de pouvoir. Inexorablement, les corps d’Une grande fille écartent toute forme de sérénité et de plaisir. Malgré quelques scènes de séduction, ils restent des armes, en résistance et en violence.
Tensions souterraines et scènes étirées sur le fil du rasoir : Kantemir Balagov n’accorde de répit qu’en bonheurs éphémères. Où qu’aillent Iya et Masha, l’espace les contraint et les rapetisse ; les lignes de fuite se bornent à un horizon indépassable. Ce remarquable travail de réalisation, qui a valu au film le prix de la mise en scène dans la catégorie Un Certain Regard à Cannes, maintient constamment l’intérêt d’un récit tout en lenteur.
À l’instar de Victoria (Sebastian Schipper, 2015) ou du Fils de Saul (László Nemes, 2015), Une grande fille nous emmène malgré nous dans un territoire hostile et plein d’imprévus. Une réussite."
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