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Les mémoires audiovisuels du réalisateur du "Chagrin et la pitié" sont une traversée gaie et amère du XXe siècle et de l’histoire du cinéma.
Dix-sept ans après son dernier film (le mythique "Veillées d’armes"), le cinéaste sort de sa retraite. A 85 ans, il lègue ses mémoires audiovisuels dans ce documentaire en forme d'autoportrait qui cherche à transmettre ce qu'a été son monde, à travers les lieux de sa vie et les images qui s'y rattachent. Croisant dans ses films l’histoire (Hôtel Terminus), la guerre (Le Chagrin et la pitié), l’Irlande (A sense of loss), la justice internationale (Memory of justice), le cinéaste rappelle qu’il se nourrit aussi du charme du monde, de la beauté de Venise à l’éclat de sa mère en passant par les souvenirs allemands de son enfance. Il évoque l’inépuisable ressource que sont pour lui les grands maîtres, au premier rang desquels Max Ophüls, son père, mais aussi Bertolt Brecht, Ernst Lubitsch, Otto Preminger, Woody Allen et, bien sûr, son ami François Truffaut.
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" ... un film migrateur, qui revisite quelques-unes des places fortes de l’existence du fils de Max Ophuls, dont il sera aussi b
" ... un film migrateur, qui revisite quelques-unes des places fortes de l’existence du fils de Max Ophuls, dont il sera aussi beaucoup question. Paris, New York, la Suisse et Londres sont les toiles de fond notables des confidences et retrouvailles du vieux cinéaste, toujours mordant à 85 ans. Un mental d’acier semble avoir été le casque protecteur de toute sa vie. Et il fallait sans doute des trésors de vitalité, de causticité, peut-être de férocité pour tout traverser en gardant ce même insolent pendule humain : le fardeau grandiose du nom du père, le tumulte de la Seconde Guerre mondiale, la collection de maîtresses et l’adoration d’une femme, les campagnes de boue soulevées contre lui pour le Chagrin et la Pitié, l’épopée du tournage d’Hôtel Terminus…
Dans le récit que fait Ophuls des événements de sa vie, il y a toujours la même ponctuation : le rire, le coup d’œil de vieux singe, l’éclair sexuel qui soudain illumine le visage, toujours vif et prêt à bondir. Cela n’interdit pas les sommets de très forte émotion, comme l’évocation de son amitié pour Truffaut et, surtout, la très délicate transmission qui est faite par la mise en scène de la lecture d’une lettre de Kubrick…
Tant d’épanchements n’évitent pas l’écueil de quelques vacheries gratuites, voire fielleuses (expression d’un mépris un peu beauf pour Antonioni), après tout fidèles à la réputation d’énergumène du cinéaste, qui a réalisé une œuvre qui lui ressemble. "
" C’est peu dire que 19 ans après Veillée d’armes, 25 ans après Hôtel Terminus et 44 ans apr&eg
" C’est peu dire que 19 ans après Veillée d’armes, 25 ans après Hôtel Terminus et 44 ans après Le Chagrin et la pitié, l’attente était énorme. Plus proche du bonus DVD que du documentaire, Un Voyageur n’est en rien un événement. Faut-il pour autant parler de déception ? Oui bien sûr si nous nous attendions à ce que le fils Ophuls fasse une nouvelle fois sortir de leurs gonds les vieux briscards de la bien-pensance et autres défenseurs de la mémoire consacrée. Non, trois fois non, si dégagés de toutes attentes, nous acceptons l’invitation d’un vieillard qui n’a rien perdu de sa superbe impolitesse à un voyage autobiographique où les souvenirs font à chaque fois se croiser la petite et la grande Histoire.
D’autant qu’en plus de nous faire mieux connaître l’homme, Un voyageur met des mots sur ce qui fait la puissance de sa démarche documentaire. Ainsi le délice de la conversation entre Ophuls et Frederick Wiseman sur l’imbécilité de toute prétention à l’objectivité dans le documentaire. Enfin, comment ne pas aimer Marcel demandant à Jeanne (Moreau) si elle peut confirmer que François (Truffaut), grand ami de Marcel, a bien couché avec Régine, la femme de Marcel. “On s’en fout”, répond Jeanne. “Pas moi !”, lui rétorque Marcel."
" Au-delà de la dimension intime et triviale du film, le grand sujet de la vie et de l’oeuvre de Marcel Ophuls se dessine
" Au-delà de la dimension intime et triviale du film, le grand sujet de la vie et de l’oeuvre de Marcel Ophuls se dessine clairement : c’est encore et toujours la guerre, les guerres, qu’il interroge sans cesse dans ses documentaires. Un parfait autoportrait de l’artiste en vieil homme indigne et blagueur."
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