
Stéphanie Gillard : "Comment être indien et américain en même temps ?"
VIDEO |2018, 29'| Comment faire partie intégrante d'un peuple qui a massacré les siens ? C'est la question que s...
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Chaque hiver, une troupe de cavaliers Sioux traverse les grandes plaines du Dakota pour commémorer le massacre de leurs ancêtres à Wounded Knee.
Chaque hiver, une troupe de cavaliers Sioux traverse les grandes plaines du Dakota pour commémorer le massacre de leurs ancêtres à Wounded Knee. Sur ces terres qui ne leurs appartiennent plus, les aînés tentent de transmettre aux plus jeunes leur culture, ou ce qu’il en reste. Un voyage dans le temps pour reconstruire une identité perdue qui confronte l’Amérique à sa propre histoire.
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"Des cavaliers Sioux qui avancent au galop dans de vastes plaines, plumes et bâtons de prières fièrement brandies, comme en parfaite communi
"Des cavaliers Sioux qui avancent au galop dans de vastes plaines, plumes et bâtons de prières fièrement brandies, comme en parfaite communion avec la nature : ces images cinématographiques bien connues s’invitent dès les premières minutes de The Ride et portent en elles la force épique escomptée. Mais la particularité du remarquable documentaire de Stéphanie Gillard est de doter ces plans d’une dimension plus sensible et empathique que jamais. Car la réalisatrice suit ici la chevauchée qu’effectue chaque hiver pendant quinze jours la tribu amérindienne des Lakotas en mémoire de leurs ancêtres massacrés il y a 125 ans sur ces mêmes terres du Dakota. Au cœur d’un périple qui voit ces survivants se réapproprier leur histoire avec détermination pour mieux la transmettre aux jeunes générations, la solidarité vient se nicher dans chaque séquence. On est notamment frappé par la poignée d’adolescents que la caméra filme tendrement : à la fois Américains et Sioux, ils connaissent tous les détails du massacre de Wounded Knee, savent que la culture de leurs aïeux a été broyée par les États-Unis mais n’en abordent pas moins l’existence avec sérénité. En captant l’intense vivacité d’une mémoire qui, bien qu’encerclée par les autoroutes, les centres commerciaux, les stations-services et les clôtures de toutes sortes, refuse de s’effacer, ce premier long métrage documentaire délivre en fin de compte une nouvelle mythologie indienne, résolument digne et contemporaine."
Damien Leblanc"À l’instar de la Chinoise Chloé Zhao (Les Chansons que mes frères m’ont apprises), la Française Stéphanie Gillard prend fait et cause pour
"À l’instar de la Chinoise Chloé Zhao (Les Chansons que mes frères m’ont apprises), la Française Stéphanie Gillard prend fait et cause pour les Indiens d’Amérique. Dans ce documentaire remarquable — son premier long métrage —, elle suit la trace de dizaines de cavaliers sioux lakota, à travers les plaines battues par le vent glacial et les reliefs rocailleux du Dakota du Sud. Chaque hiver, quinze jours durant, ils parcourent 450 kilomètres pour commémorer le massacre de leurs ancêtres à Wounded Knee par le 7e régiment de cavalerie, en décembre 1890.
Dans ces paysages majestueux, la cinéaste accompagne leur avancée par des travellings fluides, comme John Ford le faisait dans La Prisonnière du désert (1956). Le périple devient alors une école de vie, où les aînés transmettent aux plus jeunes la culture séculaire et les valeurs de la tribu (le courage, l’abnégation…). Franchissant les barbelés, coupant à travers champs, les Sioux tracent leur propre chemin, hors du temps, hors de la civilisation, comme si la colonisation blanche n’avait jamais eu lieu — voir leur passage, puissamment allégorique, sous un pont autoroutier. Par ce beau geste de cinéma, Stéphanie Gillard leur redonne leur dignité et leur restitue leurs terres."
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