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Usurpant l'identité d'un capitaine de la Luftwaffe, un jeune déserteur commet des exactions, sous prétexte de protéger la patrie allemande de ses destructeurs.
En avril 1945, c'est la déroute au sein de l'armée allemande. Un jeune déserteur âgé de 19 ans, Willi Herold, tente d'échapper à ses poursuivants. Alors qu'il erre sur une route, il découvre un véhicule abandonné. Sur le siège, une valise avec à l'intérieur l'uniforme d'un capitaine de la Luftwaffe. Ainsi déguisé, Willi Herold se rend dans un camp où il affirme devoir mener une enquête, sur ordre d'Hitler lui-même, afin d'évaluer la situation du front allemand. Sous sa fausse identité, Herold pille tout ce qui se trouve sur son chemin, sous prétexte qu'il protège la patrie allemande de ses destructeurs...
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"A quelques jours de la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune déserteur profite du chaos pour prendre la place
"A quelques jours de la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune déserteur profite du chaos pour prendre la place d'un capitaine allemand. S'enivrant de la violence qui règne autour de lui, il devient à son tour un redoutable soldat de la mort.
Avec ce western apocalyptique, changement radical de registre pour le réalisateur des deux derniers "Divergente" et de "Red". De retour dans son pays natal, il orchestre, dans un noir et blanc sépulcral et un Scope décuplant l'espace, la fascination qu'exerce le mal absolu sur l'homme. Flamboyant autant que glaçant, son film, inspiré d'une histoire vraie, s'achève sur un épilogue cynique et provocateur où le cinéaste filme l'inquiétante persistance de ces idéologies nauséeuses."
"A travers l'histoire vraie d'un déserteur de 19 ans qui, usurpant l'identité d'un officier pendant les q
"A travers l'histoire vraie d'un déserteur de 19 ans qui, usurpant l'identité d'un officier pendant les quinze derniers jours de la guerre, enclenche une succession d'atrocités, The Captain raconte rien moins que le fonctionnement du nazisme. Même si le système a été conçu au départ par une minorité, il s'appuie bel et bien sur l'ensemble de la population qui, consciemment ou non, par peur ou par intérêt, applique une logique guerrière primitive, transmise par une chaîne de commandement implacable.Après des débuts comme mercenaire compétent aux Etats-Unis, Robert Schwentke (Flight Plan, Red) trouve enfin un sujet d'importance qu'il met en valeur avec des choix très judicieux ; un noir et blanc approprié à l'enjeu binaire (tuer ou être tué), une direction d'acteurs intense et non naturaliste, et une écriture précise qui évite la psychologie pour aller à l'essentiel. On regrette presque de ne pas en savoir plus sur certains personnages comme le suiveur Freytag ou l'opportuniste Kipinski, exemples de gens ordinaires qui, ayant échappé par miracle à la condition de victime, se comportent en bourreaux sans aucune arrière-pensée. Le film pousse l'absurde de la situation jusqu'aux limites de la décadence morale. En 2001, L'expérience avait traité la question de l'abus d'autorité sous l'angle de la fiction. En la situant dans un contexte réel, The captain aborde non seulement un sujet historique sensible, mais il interroge sur la façon dont ces mêmes mécanismes sont encore à l'oeuvre aujourd'hui."
Gérard Delorme"Peu de films abordent la fin de la Seconde Guerre mondiale en Allemagne. "The Captain - l'usurpateur" traite le sujet s
"Peu de films abordent la fin de la Seconde Guerre mondiale en Allemagne. "The Captain - l'usurpateur" traite le sujet sous un angle d’autant plus tabou, qu’il s’agit des désertions au sein de la Wehrmacht, lors de l’invasion alliée dans la dernière phase du conflit. Une période de chaos que Robert Schwentke transcrit dans le destin d’un homme qui va s’acharner sur ses semblables pour survivre. Stupéfiant.
Déserteur deux mois avant la fin de la guerre, Harold (Max Hubacher, une révélation), tombe sur l’uniforme d’un capitaine nazi, et le revêt pour passer entre les mailles de ses poursuivants. Il va se révéler un chasseur de déserteurs implacable, commettant les pires exactions. Réalisé en noir et blanc dans le format 16/3 (carré) "The Captain - l'usurpateur" atteint l’ascèse dans sa forme, mais aussi dans le récit. Chronologique, froid, le film n’en est pas moins sensible pour transcrire le revirement d’un homme jeune, d’une vingtaine d’années, contre des hommes parmi lesquels il aurait pu se trouver.
"The Captain - l'usurpateur" se révèle une leçon sur la nature humaine comme l’on en prend rarement, et d'où l'on sort chaviré. Le récit d’une odyssée incroyable, dont la progression voit une victime (déserteur pourchassé) devenir le pire des tortionnaires. Il ira jusqu’à massacrer 90 soldats (sans distinguer déserteurs ou militaires en perdition) lors d’une seule exécution ! Un revirement effroyable et si bien narré que le film génère de l’empathie à son égard. Jusqu’à un certain point…
Son destin final est révélé dans un carton et l’on en est soulagé. Découvrez-le au terme de ce film coup de poing, effroyable et beau, inattendu et dérangeant. "The Captain - l'usurpateur" parle à nos consciences, met en lumière les aspects les plus sombres de l'humanité, avec une force rare. Indispensable."
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