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Une épidémie mortelle se propage dans la petite ville côtière de Chesapeake Bay et voit des parasites mutants prendre le contrôle des esprits des habitants…
Dans une petite ville côtière, deux biologistes relèvent un affolant niveau de toxicité de l'eau et tentent d’alerter le maire. Ce dernier refuse de semer la panique dans sa paisible cité mais l'épidémie mortelle ne tarde pas alors à se répandre et voit des parasites mutants prendre le contrôle des esprits des habitants…
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" Jusqu’à présent, le found footage a servi de prétexte à des films fauchés ou à des bl
" Jusqu’à présent, le found footage a servi de prétexte à des films fauchés ou à des blockbusters pour adolescents peu exigeants. Qui aurait cru que l’auteur de Rain Man utiliserait ce procédé pour réussir un petit film d’horreur extrêmement convaincant ? En fait, Barry Levinson est un pionnier de la caméra portée, qu’il a utilisée si efficacement dans la série Homicide que Lars von Trier la cite comme une source d’inspiration majeure pour Breaking the Waves. Ici, Levinson convoque son expérience technique pour justifier les bricolages d’une journaliste télé. En plus de ses propres rushes, elle rassemble toutes les images disponibles (vidéos policières, films amateurs tournés sur des téléphones portables) pour reconstituer un désastre écologique. Le résultat est à la fois horrifiant et vraisemblable, d’autant que certains éléments de la fiction sont inspirés de faits réels."
Gérard Delorme" Qu'attend-on d'un film d'horreur ? Qu'il fasse peur, bien sûr. Mais aussi qu'il soit porteur d'un rega
" Qu'attend-on d'un film d'horreur ? Qu'il fasse peur, bien sûr. Mais aussi qu'il soit porteur d'un regard subversif sur la société. Double mission remplie avec brio par le vétéran Barry Levinson, qu'on n'attendait pas vraiment dans un tel registre. The Bay est né d'un projet de documentaire sur la pollution dans la baie de Chesapeake. Après avoir découvert que le plus grand estuaire des Etats-Unis était désormais une « zone morte à 40 % », le réalisateur de Rain Man a estimé qu'une fiction serait sans doute plus efficace pour alerter l'opinion. On espère que la réalité ne rattrapera jamais cette fiction, qui brode avec intelligence sur deux grands classiques du cinéma d'épouvante : Les Dents de la mer (le péril venu des profondeurs sous-marines) et Alien (le corps étranger qui dévore les héros de l'intérieur)(...)
Barry Levinson a eu l'idée astucieuse de raconter son histoire à la manière d'un vrai faux reportage télé. Il suit le point de vue d'une apprentie journaliste qui a « couvert » cette journée maudite et décide, trois ans après, de la raconter en compilant toutes sortes de témoignages et de documents interdits. Dans The Blair Witch Project et Paranormal Activity, ce principe du found footage (les images dites " retrouvées ") n'était qu'un gadget vite agaçant. Il devient ici un puissant ressort narratif, parfaitement maîtrisé — à deux séquences près. Des téléphones portables à la vidéosurveillance en passant par les minicaméras familiales et Skype, la mise en scène utilise les supports numériques de l'ère 2.0 sans chercher à gommer leurs défauts techniques (mouvements saccadés, flou, gros grain, etc.). L'effet de réalité qui s'en dégage rend plus percutante encore la dimension politique du film, sur le mode du pamphlet écolo. L'invasion des isopodes mangeurs d'hommes est la conséquence du rejet dans l'océan de déchets toxiques issus d'un élevage intensif de poulets. Avec un humour très noir, Levinson dénonce autant l'âpreté au gain des industriels que la désastreuse gestion de la crise par les autorités. Qui verrouillent l'information d'abord, et soignent ensuite — quand les hôpitaux fragilisés par les coupes budgétaires le peuvent encore...
Ce réalisme a une autre vertu : la panique est très contagieuse ! Levinson, pourtant novice dans le genre, emploie tous les outils de la terreur avec la malice d'un vieux pro. Il parie sur les effets de surprise (un cadavre peut en cacher un autre) mais aussi sur le suspense : on sait d'avance quels personnages vont mourir, mais on ne sait jamais quand, ni dans quelles circonstances. Et joue autant sur la suggestion que sur le gore. Dans la scène la plus effrayante du film, on ne voit rien, mais on entend tout. Et les plans très rapprochés sur les lésions cutanées ou les visages en charpie ont de quoi retourner les estomacs les plus endurcis."
" Si The Bay restera à marquer d'une pierre blanche dans les productions d'horreur contemporaines, c'est que sa for
" Si The Bay restera à marquer d'une pierre blanche dans les productions d'horreur contemporaines, c'est que sa forme s'adapte plus qu'harmonieusement à son discours. Le film fonctionne, en effet, sur une extrapolation scientifique, que le récit et la mise en scène parviennent à rendre diaboliquement et sûrement crédibles, en progressant selon une indiscutable logique interne. Le système des images volées ne sert pas seulement à intensifier la peur en évitant de montrer directement l'objet de celle-ci. Ici, des vues apparemment scientifiques cohabitent avec les plans relevant plus directement des conventions du genre.
L'intérieur d'un poisson dévoré par des parasites, filmé par un mini-appareil de prise de vues, peut alterner avec une attaque de malades infectés captée par des caméras de surveillance. Le solide soubassement scientifique du film (on apprend tout sur ces créatures que sont les isopodes marins, et le point de départ provient d'incidents réellement constatés) étaie une fiction qui déclenche habilement frayeur et écœurement, frissons et dégoût."
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