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Sarajevo, novembre 92, sept mois après le début du siège. Le reporter de guerre Paul Marchand plonge dans les entrailles d’un conflit fratricide...
En novembre 1992, en pleine guerre en ex-Yougoslavie, le journaliste français Paul Marchand tente de rendre compte du siège de Sarajevo et du sort des 400 000 habitants pris en otage par les troupes serbes. Irascible, sûr de lui, fumeur de cigares invétéré, Paul n'a pas peur d'aller au plus près des violences. Accompagné de Vincent, son photographe, Marchand veut réveiller les consciences occidentales. Pour que les morts ne forment pas une donnée abstraite, pour leur redonner une identité, il est prêt à traverser les zones de conflits et les checkpoints les plus dangereux... Guillaume de Fontenay a mis plus de vingt ans à réaliser son premier film, tiré du livre du même nom écrit par Paul Marchand, véritable tête brûlée parmi les reporters internationaux.
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"Le résultat est saisissant, sans voyeurisme ni misérabilisme, dès la première séquence qui voit Pau
"Le résultat est saisissant, sans voyeurisme ni misérabilisme, dès la première séquence qui voit Paul filmer les victimes civiles d’une boucherie, effectuée par l’armée serbe. Même les passages s’apparentant à des scènes de « repos du guerrier » (son idylle avec une traductrice serbe, une virée en discothèque qui pourrait paraître déplacée) s’inscrivent avec finesse dans le dispositif. Le film est en outre didactique (dans le bon sens du terme), dans la mesure où il expose avec clarté la complexité d’un conflit absurde ayant opposé plusieurs communautés ethniques et religieuses qui jusque-là vivaient dans une relative cohésion. Il constitue l’une des meilleures œuvres sur cette guerre, deux décennies après des réussites comme Le Regard d’Ulysse (1995) de Theo Angelopoulos ou Baril de poudre (1998) de Goran Paskaljevic, sans toutefois la poésie grandiose du premier ou la charge corrosive du second. Il faut aussi souligner la qualité de la direction d’acteurs. Niels Schneider est étonnant, loin de son image d’ange blond dans Les Amours imaginaires de Xavier Dolan, qui le révéla. Il est bien entouré par Vincent Rottiers, Arieh Worthalter, Clément Métayer et la lumineuse Ella Rumpf, aussi belle que subtile dans un rôle a priori ingrat."
Gérard Crespo"Sympathie pour le diable nous a totalement pris à revers, nous a bouleversés bien plus que nous ne le pensions. Plusieur
"Sympathie pour le diable nous a totalement pris à revers, nous a bouleversés bien plus que nous ne le pensions. Plusieurs heures après sa projection, il nous hante et nous émeut encore. C'est bel et bien la marque des très grands films."
Christophe Foltzer"Adaptation du récit de Paul Marchand, correspondant de guerre haut en couleurs, ce film rend compte avec une grande justesse et
"Adaptation du récit de Paul Marchand, correspondant de guerre haut en couleurs, ce film rend compte avec une grande justesse et d’empathie des terribles conditions de vie des habitants et des difficultés des journalistes durant le siège de Sarajevo."
Marguerite Debiesse"Peu après Camille de Boris Lojkine, les reporters de guerre ont de nouveau les honneurs du grand écran avec ce
"Peu après Camille de Boris Lojkine, les reporters de guerre ont de nouveau les honneurs du grand écran avec ce premier long centré sur une légende du métier : Paul Marchand (Niels Schneider, remarquable) plongé dans le quotidien sanglant de la guerre en ex-Yougoslavie en 1992. Un homme intègre, engagé et cassant envers ses collègues trop prompts à se mettre en scène pour raconter l’horreur. Lui ne transige pas avec son sens du devoir. Il disparaît derrière les faits et, s’il se montre héroïque (pour sauver des vies en se servant de sa voiture ou d’une planque vers des terrains plus sûrs), il le fait en secret. Là où Lojkine avait tendance à s’éparpiller en multipliant les sujets, Guillaume de Fontenay va droit au but avec un récit à l’os, une réalisation sans forfanterie qui fait surgir la violence avec une brutalité parfois insoutenable qui sied à son sujet."
Thierry Chèze"Bonnet sur la tête, épaisses lunettes et cigare au bec, c’est le comédien québécois Niel
"Bonnet sur la tête, épaisses lunettes et cigare au bec, c’est le comédien québécois Niels Schneider qui prend les traits d’un Paul Marchand complètement exalté au volant de sa vieille Ford déglinguée floquée d’un provocateur “Dont waste your bullet, I’m immortal” (“Ne gaspillez pas vos balles, je suis immortel”). De la même manière que sa consœur Camille Lepage dont nous parlions récemment dans le film Camille, Marchand n’est à l’aise qu’en terrain miné, ne reculant devant aucune prise de risque. Mais là où Camille Lepage impressionnait par son humilité et son optimisme (précisons aussi qu’elle n’a pas eu le temps d’acquérir la même notoriété que Marchand), l’envoyé spécial de Sarajevo apparaît comme un personnage agressif et animé par la colère. Bien que le film ait pour objectif de lui rendre l’hommage qu’il mérite, il n’omet pas ses côtés excessifs. C’est cette ambiguïté et ambivalence qui font de Paul Marchand un vrai personnage complexe de cinéma. Le film assume d’ailleurs totalement une part de romanesque, laissant place à des scènes de convivialité, d’amour et de fête qui marquent un vrai contraste avec le terrible conflit ambiant.
Le réalisateur Guillaume de Fontenay a tenu à tourner son film en conditions, c’est à dire durant l’hiver sarajévien. Le traitement de l’image bleutée de cette ville en ruine amène une vraie sensation d’un froid glacial, d’un climat hostile à tout point de vue. Malgré la dureté de ce qu’il raconte, Sympathie pour le Diable n’a rien d’un film “choc”, mais relève de la chronique engagée, privilégiant les petites scènes de vie courantes au sensationnel. Cela n’enlève rien à son impact sur le spectateur, qui ne pourra s’empêcher de trouver résonance entre ces atrocités vieilles de vingt ans et les guerres qui frappent encore les civils du monde entier."
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