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Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans.
Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord. Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l’explosion afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de l’attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s’amenuisent. Alors qu’il essaie d’empêcher l’explosion, ses supérieurs lui apprennent qu’un deuxième attentat est en préparation en plein cœur de Chicago et qu’il ne s’agit plus de protéger les quelques passagers du train mais la ville toute entière. La course contre la montre commence…
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(...) Duncan Jones sait allier la forme et le fond [et] son talent immense explose à chaque image du film. (...) Il signe un petit bi
Le film donne de jolies collisions, entre Hitchcock pour le suspense un peu suranné, Un jour sans fin pour l’effet de ré
Le film donne de jolies collisions, entre Hitchcock pour le suspense un peu suranné, Un jour sans fin pour l’effet de répétition et surtout Code Quantum, belle série TV nineties où un savant était projeté dans la peau de différents personnages du passé au fil des épisodes.
Mais le plus beau frisson convoyé par Jones est bien celui qui fait se rencontrer sa passion de gamer (il a travaillé dans les jeux vidéo) et son background d’étudiant en philosophie.
En quelques scènes, son héros est autant saisi par les questions existentielles (d’identité, d’éternel retour) que par celles du joueur propulsé dans un jeu dont il découvre les règles – avec en guise de tutoriel la toujours ambiguë et délicieuse Vera Farmiga –, l’espace et bien sûr, la frustration de recommencer le niveau à chaque échec.
Dans les deux cas, le cerveau cogite beaucoup. Dix ans après Donnie Darko, un Gyllenhaal très investi a toujours l’air d’un ado effaré par ses trips temporels.
La grande qualité de Source Code est, sous ses airs de thriller efficace, d’exploiter son pitch au maximum pour produire des effets saisissants. Le film expédie en effet sa résolution (trouver la bombe) pour se prolonger dans son dernier quart en mélodrame cosmique et intime, façon La Jetée de Chris Marker : le héros s’accroche à l’image d’une femme rencontrée dans le train (Michelle Monaghan, superbement triviale et lointaine, très justement “la femme de ses et (de nos) rêves”, pour reprendre le titre du film des frères Farrelly qu’elle illuminait) et voudrait la sauver encore et encore.
Un fantasme morbide que le film suspend avec beauté à chaque retour en arrière, avec ses explosions au ralenti et ses coups de téléphone d’outre-tombe. C’est aussi le fantasme du joueur sauvant ses mondes (et ses parties) de jeu vidéo de son salon ou de sa chambre.
Le film-cerveau à la Inception, d’essence démiurgique, se fait du coup plus humain, moins antipathique. Et grâce à la science-fiction et à ses paradoxes narratifs, le tract sur l’héroïsme qu’on croyait lire dans Source Code se mue en Johnny s’en va-t-en guerre (film antimilitariste de 1971 réalisé par Dalton Trumbo, sur un soldat mutilé, conscient mais incapable de communiquer) 2.0, moins appuyé, où le protagoniste qui croyait échapper à son Call of Duty s’y vautre en dépit de tout. En langage de gamer, Source Code serait un cheat élégant : une belle façon de tricher.
Source Code est un faux blockbuster dont le scénario a été dynamité par Duncan Jones, le fils doué de Da
Source Code est un faux blockbuster dont le scénario a été dynamité par Duncan Jones, le fils doué de David Bowie. En bon fan de Philip K. Dick, il simule les conventions d'un genre calibré pour proposer un remake de son premier long-métrage, Moon, en amplifiant la dimension parano et la solitude lunaire.
L'autre bonne surprise, c'est Jake Gyllenhaal, qui se métamorphose en avatar adulte de Donnie Darko en reprenant le costume du superhéros paumé dans les limbes de la 4e dimension. A l'arrivée, un vrai retour vers le futur, où, comme dans le film culte de Richard Kelly, l'amour et le libre arbitre ne sont que des trompe l'oeil.
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