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L'histoire vraie de Jake LaMotta, "le taureau du Bronx", une jeune boxeur prêt à tout pour accéder au titre mondial.
Jake, surnommé le "taureau du Bronx", est un boxeur de 19 ans prêt à tout pour accéder au titre mondial. Entouré de son frère et de sa femme, Jake entame une ascension fulgurante. Les combats se succèdent, et le jeune sportif voit ses chances de décrocher le titre tant convoité augmenter de jour en jour. Mais un combat truqué entraîne sa suspension... L'histoire vraie de Jake LaMotta portée à l'écran par le maître Martin Scorsese et sublimé par la performance spectaculaire de son acteur fétiche, Robert De Niro, récompensé par l'Oscar du meilleur acteur.
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"Martin Scorsese, épaulé par Paul Schrader (au scénario) et De Niro, ne tombe jamais dans l'excès de symbolique religieuse. La culpabil
"Martin Scorsese, épaulé par Paul Schrader (au scénario) et De Niro, ne tombe jamais dans l'excès de symbolique religieuse. La culpabilité de Jake ne provient pas d'un acte précis et fondateur mais de son être propre, culpabilité que tout un chacun a pu ressentir dans sa vie à une moindre mesure : comment concilier son être, ses envies, ses aspirations avec le Monde. Un rai de lumière viendra caresser le bras de Jake en cellule, Scorsese fait porter en épilogue une citation de l'Évangile selon Saint Jean pour « marquer » le film de ses propres préoccupations. On est loin des délires religieux des Nerfs à vifs où le réalisateur se parodie à outrance. Jake, comme Martin Scorsese, dépossédé des oripeaux de sa gloire et de son orgueil, accepte de se regarder dans un miroir, de s'accepter dans une existence moins reluisante mais vraie et sincère avant de scander le célèbre « I'm the boss ». Ces préoccupations spirituelles emmènent Raging Bull loin du Rocky annoncé par les producteurs au public : les combats ne représentant au final qu'un gros quart d'heure du récit. Si les spectateurs se perdent dans les méandres de la vie de Jake, Scorsese lui y a trouvé de quoi dépasser sa dépression et amorcer avec sérénité les années 80 naissantes laissant un message indélébile au passage : « Je suis le boss ». 25 plus tard il le reste encore !"
Sébastien de Sainte Croix"A travers la carrière d'un boxeur, Scorsese filme la passion et la rédemption d'un homme. De Niro dans l'un de ses meilleurs rôles.Le grand
"A travers la carrière d'un boxeur, Scorsese filme la passion et la rédemption d'un homme. De Niro dans l'un de ses meilleurs rôles.Le grand talent de Scorsese, c'est son sens de la quête. Ancien séminariste, il renonce à la prêtrise pour se lancer dans le cinéma. Et accepte certaines commandes pour financer des projets qui l'obsèdent, comme La Dernière Tentation du Christ, opus majorum, les derniers instants du Christ sur la croix. On se souvient du tohu-bohu provoqué par le film à sa sortie, en 1988. Une "moral majority" américaine (dominée par la très sectaire et très puritaine Eglise évangélique) se scandalisa de cette représentation du Christ dans sa nature irréductiblement humaine de chair, de doutes et de douleur. Huit ans plus tôt, nous sommes avec Raging Bull dans la même problématique. Prenant comme fil directeur le thème de l'Ecclésiaste "that's all entertainment"/vanité des vanités , Scorsese retrace la carrière du célèbre poids moyen d'origine italienne Jake La Motta. Il travaille à même la chair de son acteur fétiche Robert De Niro, qui prend vingt kilos pour les besoins du film et change littéralement de gueule. La performance est ahurissante. Scorsese porte à son sommet l'art de filmer la boxe. Il fait du travelling en plan séquence, du vestiaire jusqu'au ring, un lieu commun cinématographique. SPLAAASHHH ! Et sang, sueur, salive d'éclabousser l'écran. La lumière crépitante des flashs, les cris de la foule furieuse qui se lève et hurle... Le boxeur qui s'écroule sur ce ring/Golgotha, K.O. au sommet de cette montagne, pris par le vertige de la célébrité, des négoces louches et de la frustration sexuelle. Ascension et déchéance : Scorsese filme l'homme qui tente de se relever au milieu de cette tempête aveuglante des passions. Ecce homo."
Luc ArbonaOui, un film mineur… Mais seulement au sein de la filmo de Scorsese. Il paraît évident que le cinéaste à cherché à épurer au maxim
Oui, un film mineur… Mais seulement au sein de la filmo de Scorsese. Il paraît évident que le cinéaste à cherché à épurer au maximum les enjeux de son histoire pour en extraire le maximum de puissance émotionnelle. Ainsi, Scorsese n’explore pas un nouveau genre ou un nouvel univers. Il ne cherche aucune nouvelle approche de thèmes déjà développés, se « contentant » d’un certain recyclage et d’une certaine simplification. Il continue à faire confiance à ses acteurs (De Niro !). Seule vraie évolution : il propulse sa mise en scène en orbite.Ces éléments mis bout à bout suffisent largement à faire de Raging Bull un véritable masterpiece… Voire même plus. Explications. Le premier gros atout du film, c’est sa p***** de mise en scène ! Autant jusqu’ici, Scorsese convainquait et marquait sa personnalité, autant là il nous met complètement K.O. Sa façon d’immerger le spectateur sur le ring est tout bonnement hallucinante. La caméra portée est ultra-dynamique, use de nombreux gimmicks (ralentis, accélérés, travellings avant, longs plans, etc.), sans oublier la superbe photo jouant sur la binarité du N&B, évidemment, pour illustrer toutes sortes de douleurs intérieures comme extérieures. Surtout, la mise en scène capte l’intensité derrière chaque coup, nous fait vivre le combat au rythme de Jake La Motta."
GEORGES LECHAMEAUNos offres d'abonnement
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