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Pendant la guerre d'Algérie, un ancien combattant des commandos d’élite du Nord-Vietnam doit traverser l'Aurès pour sauver un colonel porté disparu.
Alors qu’il n’est plus que l’ombre du guerrier qu’il était en Indochine, le colonel Paul Andreas Breitner se voit contraint de traverser une Algérie en guerre, à la recherche de son ancien officier supérieur : le colonel Simon Delignières, porté disparu dans les Aurès Nemencha, une véritable poudrière aux mains des rebelles.
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"À 55 ans, le créateur de La Commune et coscénariste du Prophète passe à la r&ea
"À 55 ans, le créateur de La Commune et coscénariste du Prophète passe à la réalisation. Et on n’est pas surpris de voir cet auteur engagé explorer les plaies du passé colonial français, à travers ce colonel ayant servi en Indochine, qui traverse une Algérie en guerre pour rejoindre son ancien officier supérieur. D’emblée, on retrouve aussi bien ce qui fait le sel de son écriture (son côté rugueux, son envie d’en découdre) que les défauts d’un néocinéaste avide de rattraper le temps perdu (un goût prononcé pour une mise en scène qui se voit). Jamais Dafri ne succombe au manichéisme. Mais en pointant les ambiguïtés et la sauvagerie des deux camps, son film se perd dans des échanges trop explicatifs, rendant leur interprétation délicate. À l’exception de Lyna Khoudri et Salim Kechiouche, impressionnants de nuances subtiles dans cette exacerbation constante des sentiments."
Thierry Chèze"Le charismatique Johan Heldenbergh offre au colonel Breitner, un Belge devenu français, toute la mesure de son désabusem
"Le charismatique Johan Heldenbergh offre au colonel Breitner, un Belge devenu français, toute la mesure de son désabusement et de ses traumatismes consécutifs à la défaite de l’Indochine, malgré le soutien sans bornes que lui accorde Soua-Ly-Yang (Linh-Dan Pham), une jeune femme Hmong qu’il a protégée dans cette guérilla asiatique. Chef de ce commando hétéroclite, composé de membres du FLN (dont Aïssa, la toujours efficace Lyna Khoudri, dans un rôle bien éloigné de celui de la jolie Papicha qui fit tourner les têtes cet automne) et de l’armée française, il doit s’accommoder de personnalités à la culture et aux aspirations diverses. Dans le rôle du sergent-chef Senghor, Steve Tientcheu, après avoir incarné le maire de Montfermeil dans Les Misérables, impose sa remarquable stature. Ce sergent sénégalais est prêt à tout pour défendre les couleurs d’un pays que son père a autrefois servi, à condition de ne pas avoir à tuer d’enfants. Pierre Lottin abandonne pour un temps les pitreries des Tuches et prête son image à Alexis Martillat, un jeune soldat raciste qui tire plus vite que son ombre, et dont le cerveau a été juste programmé pour « tuer du bicot » (ce sont ses propos). Et enfin, en apothéose, on mentionnera cette confrontation rapide, mais marquante, avec le colonel Delignières (Olivier Gourmet impressionnant d’autorité)."
Claudine Levanneur"Abdel Raouf Dafri, scénariste d’ "Un Prophète", "Mesrine" et "Braquo", passe avec &
"Abdel Raouf Dafri, scénariste d’ "Un Prophète", "Mesrine" et "Braquo", passe avec "Qu’un sang impur..." à la réalisation. Pour son premier long métrage, il choisit un sujet assez peu abordé dans le cinéma Français : la guerre d’Algérie. Le réalisateur explique, dans les médias et dans le dossier de presse, sa volonté : proposer un traitement de ce conflit complexe sans réduire les deux camps à des entités manichéennes. Il veut maintenir une complexité, car la sauvagerie aussi bien que l’éthique étaient des deux côtés. Il explique également que l’approche documentaire ne l’a pas intéressée. Son objectif est de faire un film de fiction, un film de cinéma, de grand spectacle. Il a voulu utiliser tous les artifices de la mise en scène pour raconter cette histoire. Il est donc inutile de l’attaquer sur une volontaire esthétisation de la violence ou du crime. Si cette démarche peut être jugée immorale par certains, elle est pleinement assumée par le réalisateur. Enfin, pour résumer, Abdel Raouf Dafri a voulu traiter de cette guerre comme Coppolla, Cimino et Stone ont traité le Vietnam. Dès lors, si "Apocalypse Now", "Voyage au bout de l’Enfer" et "Platoon" ne sont pas votre tasse de thé, il vaut sans doute mieux passer votre chemin.
Dès lors, que peut-on retrouver dans le film qui témoigne de cette volonté ? Dès l’ouverture, les soldats français et les combattants algériens sont à la même enseigne : la violence, la mort, le sang pour l’honneur et pour la patrie. La scène est quasi muette, et extrêmement intense, les plans de coupe sont violents et longs. Le travail de la lumière est très spécifique : le clair-obscur, les gros plans, la caméra à l’épaule. La forme et le fond cohabitent. Le spectacle et l’esthétique ne réduisent pourtant pas la profondeur des personnages."
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