
Quels sont les meilleurs films européeens de 2015 ?
3000 membres de la European Film Academy (EFA) vont élire les meilleurs films européens de l'année 2015. Remise...
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La victime d'un tortionnaire nazi retrouve son bourreau des années plus tard et renoue avec lui une relation sadomasochiste. Le film choc de Liliana Cavani.
Vienne, 1957. Max travaille comme portier de nuit dans un grand hôtel. Un jour, arrive Lucia, en voyage avec son mari. Il suffit alors d'un regard pour que leur passé commun resurgisse : ancien officier SS, Max a entretenu avec Lucia une histoire d'amour passionnelle et brutale alors qu'elle était prisonnière dans un camp de concentration… Ils reprennent leur relation sadomasochiste mais les anciens camarades SS de Max ont d'autres projets pour eux. Un film choc qui scandalisa le monde entier.
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"Comme Les Damnés de Visconti auquel il fait souvent songer, Portier de nuit, film au titre nocturne, est un film de tén
"Comme Les Damnés de Visconti auquel il fait souvent songer, Portier de nuit, film au titre nocturne, est un film de ténèbres. Ténèbres de l'enfer où descendent les deux protagonistes, mais ténèbres également de l’univers nazi (celui des SS plus particulièrement; dont Liliana Cavani évoque au cours de quelques scènes saisissantes (celle du danseur s'exhibant devant ses camarades ou celle de Lucia, coiffée d’une casquette de soldat et simplement vêtue d'un pantalon trop large chantant une rengaine de Marlène Dietrch) le caractère rituel et fétichiste, et l'homosexualité latente.
Traitées en flash-back, ces scènes font écho à celles qui accompagnent la seconde rencontre de Max et de Lucia (...) Ce va-et-vient continuel entre le passé et le présent communique au récit une intensité suffocante et rend plus atroce encore les obsessions Extrêmement complexe et d’une ambiguité voulue, Portier de nuit déborde évidemment le cadre des rapports de Max et de Lucia. Liliana Cavani raconte qu'elle a eu l'idée de son fiim après avoir rencontré deux femmes, dont l’une, rescapée de Dachau, éprouvait l'inexplicable besoin de se rendre, chaque année, sur les « lieux du crime » et dont l'autre, se souvenant d’Auschwitz, affirmait que « les victimes ne sont jamais innocentes ».
Au-delà de l’intrigue, ce double témoignage aide à comprendre les intentions profondes de l'auteur, intentions qui ne sont pas toujours très clairea et que fausse parfois le manque de « distanciation » du récit. Ce que Liliana Cavani semble avoir voulu dire est que le plus grand crime du nazisme fut de révéler à des millions d'êtres le « mal » qui était caché en eux, de leur avoir rendu oe mal nécessaire et de les avoir ainsi contaminés à jamais. Demain tout peut recommencer, nous avertit l'auteur.
Il fallait une comédienne exceptionnelle pour jouer le rôle de Lucia. Liliana Cavani l'a trouvée en la personne de Charlotte Rampllng, dont le beau visage aigu, lumineux, s'obscurcit soudain quand passent sur lui les ombres de la terreur, de la haine, du désir, de la démence. Dirk Bogarde est Max, l’oiseau de proie devenu rat, qui craint la lumière mais qui, dans sa nuit, entend assumer jusqu’au bout sa culpabilité. La composition est à la mesure de celui qui fut l’inoubliable « servant ».
Encore un film qui va faire scandale. Les Italiens l’ont interdit pour obscénité (scènes de sodomie et autres bagatelles). Ce n'est pourtant pas l'obscénité qui nous gêne dans ce film. C’est ce qu'il révèle et affirme. Sado-masochisme ou pas, cette passion d’une ancienne déportée pour son bourreau provoque un insupportable malaise. Le talent ne peut rien contre nos réticences intimes. Portier de nuit est, à nooup sûr, un film important, vigoureux, fascinant. On me permettra de dire que je l'ai trouvé dur à avaler."
" Portier de nuit est une méditation psychanalytique sur les nazis. l’auteur se demandant pourquoi et comment des gens ap
" Portier de nuit est une méditation psychanalytique sur les nazis. l’auteur se demandant pourquoi et comment des gens apparemment normaux ont pu être nazis, pendant une certaine période, et se retrouver aujourd’hui, tranquilles et bien dans leur peau, parce que les temps ont changé. L’idée de ce film lui est venue pendant qu’elle réalisait pour la télévision italienne un film de quatre heures sur l’histoire du Troisième Reich. (...) c'est d’un film difficile qu’il s’agit et que le thème développé par la réalisatrice est celui, bien connu en littérature de la complicité involontaire entre bourreaux et victimes. Ce phénomène n’est pas invraisemblable mais le récit est imaginaire et Liliana Cavani n'hésite pas à choquer son public, notamment par des scènes de sado-masochisme.
Son propos n'est pas de dire que le nazisme est une chose horrible et contre nature, ce qu’elle considère comme définitivement admis, mais qu’il doit y avoir une explication autre que directement politique (admise et démontrée) à la prise du pouvoir par les hitlériens. Il y manque, et c’est regrettable (mais ça serait un autre film) l’analyse historique de ce phénomène.
Tout cela reste ambigu : les rapports physiques entre les deux « héros », leurs souvenirs communs, la hantise d’un retour toujours possible à un passé qui deviendrait le présent, si par malheur... et la vision reconstituée de l’horreur ne facilite pas la réflexion du public. Seul le « portier » est net et franc : il a été nazi et ne veut pas être lavé de ce qu'il considère désormais comme une tache indélébile. C'est ce qui est la définition la plus frapante du film : le nazisme n’est pas mort, et il ne peut y avoir ni prescription, ni pardon, ni oubli. Par ailleurs, et ceci explique cela, Liliana Cavani prend place parmi les grands cinéastes de notre temps. Son film, aux accents viscontiens, est à la fois choquant et fascinant et sa reconstitution imagée d'une réalité hitlérienne prendra place parmi les anthologies du cinéma contemporain."
" Sujet scabreux, (...) qui ne manquera pas de provoquer des « mouvements divers ». Pourtant, ce film qui nous g
" Sujet scabreux, (...) qui ne manquera pas de provoquer des « mouvements divers ». Pourtant, ce film qui nous glace subjugue par sa force et son magnétisme, Liliana Cavani (Les Cannibales) a su ausculter, sans faiblir, la gangrène du nazisme. Donner une dimension tragique à ce ballet morbid. Faire passer l'incroyable sujétion de cette naufragée assumant son avilissement. L'y ont aidée Charlotte Rampling (Zardoz), comédienne intense, exceptionnelle, et Dirk Bogarde, si habile à trahir les égarements les moins contrôlables. On songe plus d'une fois à Viscontî devant ces nouveaux Damnés. A Losey, devant ce « Servant » nocturne. Il n'est pas sûr que la comparaison ne tourne pas à l'avantage de Cavani. De ce « Dernier Sanglot à Vienne », en tout cas, on sort « sonné ».
Gilles Jacob" Je comprends mal qu'on ait pu voir dans Portier de nuit un film politique et réaliste, il est vrai que les déclara
" Je comprends mal qu'on ait pu voir dans Portier de nuit un film politique et réaliste, il est vrai que les déclarations de l’auteur n'y sont pas étrangères. Mais nous savons ce que vaut l'aune de ces proclamations dont on a toujours l’impression qu’elles sont destinées à nous fourvoyer sur de fausses pistes.
Réaliste, ce film ne l'est en aucune façon ne seraitce qu’en raison de la langue : tous les personnages sont Allemands ; or ils parlent anglais parce que cette production italienne est destinée au public américain. D’autre part, ces nazis qui, en 1957, sont censés craindre d' être poursuivis pour crimes de guerre font tout pour se faire remarquer et il est impossible de découvrir la moindre justification à l’interminable siège de l’appartement de Max et au double meurtre final.
Certains de mes confrères ont parlé, à propos de Portier de nuit des Damnés de Visconti alors que s'impose le rapprochement avec le Dernier tango à Paris dont a sujet est, comme ici, un cas d'érotisne aigu. C'est bien devant un film érotique que nous nous trouvons et le plus trouble, le plus troublant qui ait jamais été réalisé. Devant ce débordement de scènes sadiques et masochistes nous sommes aussi ioin des faux-semblants de Robbe-Grillet que des évidences des films pornos. Les actes ici importent moins que les zones obscures suggérées plus que montrées.
Ce qui est défini en revanche avec précision ce sont les liens qui unissent indissolublement la victime et le bourreau, et quelle victime ! quel bourreau ! (...)
Claustrés dans un local sordide, privés de nourriture, de lumière, du plus strict nécessaire Lucia et Max s'enfoncent dans un monde où seul compte les plaisirs de leurs corps. Leurs corps ? A vrai dire, pour l’un comme pour l'autre, il s'agit moins de sensualité que de retrouver l'avilissement qu’ils ont connu et qui leur a procuré de telles sensations qu’ils n'hésitent pas à sacrifier leur vie pour obtenir l'extrême jouissance où leur esprit a certainement plus de part que leur chair.
Liliana Cavani se montre à la hauteur de ce terrible sujet. Certes, il y a dans son film des complaisances et les scènes de pédérastie sont un peu bien soulignées. De même, c’est pour le plaisir de faire mourir ses amants dans un décor tragique qu'elle, les conduit en pleine nuit, loin de Vienne, sur le pont de fer qui enjambe le Danube. Mais ces facilités ne parviennent pas à ternir ce diamant noir dont l'éclat nous fascine. Depuis Les Cannibales elie a prodigieusement progressé sur une voie périlleuse. Allons-nous enfin découvrir en elle une réalisatrice capable de rivaliser avec les plus grands auteurs de films ?
Elle a trouvé en Charlotte Rampllng une Interprète idéale qui possède cette maigreur ascétique qui est l'image même de l’érotisme.
"Que reste-t-il de Portier de nuit ? Le scandale (interdit en Italie, classé X aux Etats-Unis). L’image fameuse de
"Que reste-t-il de Portier de nuit ? Le scandale (interdit en Italie, classé X aux Etats-Unis). L’image fameuse de Charlotte Rampling dansant vêtue seulement d’un pantalon d’homme et d’une casquette SS, qui imprégnera Helmut Newton ou la new-wave – voir le clip de The Chauffeur de Duran Duran. Et pour sa réalisatrice, le film emblématique d’une carrière placée sous le signe de la provoc, des marginaux et de Nietzsche.
"Michel Foucault s’opposa violemment au film et à l’idée que le nazisme, “puritain, antisexuel”, devienne “la référence absolue de l’érotisme” ; Susan Sontag, plus indulgente dans son texte Fascinating Fascism, rappela au contraire combien les dirigeants fascistes usaient de métaphores sexuelles dans leurs discours. Le film peut s’appréhender comme un insolite devoir de mémoire plus fantasmagorique qu’historique. Il n’y est question que de souvenirs traumatisants, incurables. Portier de nuit excelle dans ce ressassement des images et des récits jusqu’à l’hypnose : on est dans le conte de fées noir, avec son ogre et sa jeune victime, le récit primitif (“c’est une histoire biblique”, se lamente Bogarde)."
" Pareilles scènes sont inoubliables, impardonnables: un troupeau d’êtres nus, bétail lamentable, et trait&e
" Pareilles scènes sont inoubliables, impardonnables: un troupeau d’êtres nus, bétail lamentable, et traités comme du bétail par des brutes en uniformes galonnés. À trente ans de distance, on serre encore les poings d’indignation. Il y a trente ans, l’uniforme des brutes galonnés était allemand. Nous savons aujourd’hui, hélas ! que l’uniforme, avec les changements de l’histoire, peut changer de nationalité.
Ces scènes inoubliables n’ont pas été oubliées par la femme dont la cinéaste italienne Liliana Cavani nous raconte le drame. Cette femme participait du bétail. Sa mémoire la brûle. Pas question d’oubli. Pas question non plus de pardon. Non que la femme ne pardonne pas. C’est plus grave : elle ne se pose pas la question du pardon. Le pardon, quand on le juge possible, est un sentiment propre, une attitude claire, généreuse — lumineuse. Liliana Cavani nous fait tourner le dos à la lumière. Le portier de nuit du palace viennois est aussi le portier de la nuit. Il a ouvert à la femme la porte de cette nuit où tourne, immobile, le soleil noir de la svastika nazie. La porte s’est refermée. Pour la femme, prisonnière des ténèbres, le soleil noir s’est confondu avec le soleil de l’amour.
Tous les moralistes vous le diront: l’amour n’est pas un sentiment convenable. Pas besoin de lire Georges Bataille, Sade, Dostoïevski, ni de se référer à Histoire d’O, pour savoir que l’amour peut être aussi cet appétit abominable (mais pourquoi dis-je abominable ? abominable pour moi), cette faim de soumission, d’humiliation, de souffrance, d’avilissement, de destruction. Quelle que soit ma répugnance personnelle, je ne peux ignorer les rapports étroits qui, derrière la porte de la nuit, lient la sexualité et la mort, la sexualité et la violence, c’est-à-dire la sexualité et le fascisme. Dans ce carnaval de spectres, l’homosexualité, parmi les différentes «figures» de la sexualité, n’est pas la dernière à danser avec le fascisme le pas de deux. Tout cela est montré dans le film de Liliana Cavani.
Vienne, en 1957. Le temps a coulé. Des Autrichiens, hier collaborateurs non seulement parce qu’ils avaient été partisans de l' Anschluss mais parce qu’ils avaient participé activement à la nazification de l’Autriche, ont réussi, malgré leur passé, à tirer leur épingle du jeu. C’est l’oubli et, sinon le pardon, une indifférence qui ressemble au pardon. Parmi ces «blanchis», ou en passe de l’être, un ancien gradé S.S., aujourd’hui portier de nuit dans un grand hôtel viennois, en attendant mieux. Trop menu fretin pour avoir écopé aux procès de Nuremberg mais assez haut placé tout de même pour se trouver encore soumis à enquête et procès. Le drame raconté par Liliana Cavani se noue lorsque le portier se trouve face à face avec l’une de ses anciennes victimes.
Et la porte, de nouveau, s’ouvre. La mémoire déclenche un processus qui ressuscite les liens nocturnes pour lesquels violence et sexualité composent un «climat» aussi inoubliable que l’épouvante et l' horreur — dont cet amour ne peut plus se dissocier. L’humiliation et la souffrance ne nourrissent plus l’indignation ni la haine mais une espèce de séduction trouble. Extraordinaire séquence où, à l’Opéra de Vienne, pendant que s’épanouit sur scène la plus aérienne, la plus spiritualiste des musiques, le Mozart de la Flûte enchantée, on voit, entre les deux anciens amants, l’ex-bourreau et l’ex-victime, remonter les souvenirs, comme des bulles montent de la vase remuée; souvenirs atroces et voluptueux — et la séduction opère de nouveau.
Aucun renversement de la situation; l’histoire a tourné en vain ; aucune peur chez l’ancien bourreau, aucun désir de vengeance chez l’ancienne victime. Bourreau et victime n’échangent pas leur place. Ils n’ont de cesse, l’un et l’autre, que de redevenir ce qu’ils étaient, de retrouver ce qu’ils ont connu. Effacer le temps, nier l’histoire. Recréer leur enfer vertigineux. Donc reconstituer les conditions de l’enfer, fut-ce dans un palace viennois. Séquestration, chaînes, peur et faim, la gifle et la caresse. L’enfer renaît — c’est-à-dire l’amour — qui, selon la logique des camps de la mort, conduit à la chambre concentrationnaire et à l’exécution.
Ce portier et cette femme ne sont ni fous ni malades. Ou alors Hitler et les nazis étaient tous des fous et des malades — ce qui peut se soutenir mais me paraît une affirmation d’une légèreté redoutable. C’est dangereusement ignorer le nazisme que d’ignorer le genre de séduction qu’il a exercé et qu’il exerce. Liliana Cavani essaie de démonter le mécanisme de la fascination nazie. Non qu’elle l’analyse : là où la raison se révèle impuissante, où la logique s’évanouit, où la morale n’a rien à voir, là où règnent l’obscur, l’inconscient, l’inavoué et l’inavouable, comment analyser ? Mieux vaut montrer.
Jouant de tous les bleus, de tous les gris, et d’un noir griffé par le double éclair anguleux du sigle S.S., ce film aux couleurs de la nuit épie les prestiges de messe noire, de conspiration cauteleuse, que développe le cérémonial de cuirs et d’aciers blessants, de bottes et de poignards, toute cette panoplie pour parfaits sado-masochistes que les nazis, experts dans l’art de la mise en scène et des costumes, avaient su porter à un haut degré d’efficacité.
Et voici le prix à payer: la négation de tout ce qui tient l’homme debout, sa dignité et sa liberté, Cette descente aux abysses nous enfonce vers un monde où, loin de respecter chez quiconque non seulement la personne mais la personnalité, seuls comptent les rapports de force et les plaisirs qui découlent à les exercer ou à les subir. Qui, de ma génération, peut avoir oublié que, sur la casquette des S.S., était agrafée une tête de mort ?
Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face. A plus forte raison lorsque le soleil est le soleil de la mort. Avec intrépidité (mais peut-être est-elle, elle aussi, obscurément fascinée ?), Liliana Cavani essaie de le regarder en face. C’est assurément la meilleure façon de le reconnaître, donc de l’identifier pour le combattre. Car le combat n’est pas terminé. Il l’est moins que jamais. Par l’histoire de ces «amants infernaux», Liliana Cavani nous a montré que l’histoire avait été, dans leur cas, impuissante à effacer le nazisme. Le film donne à supposer que ce cas n’est pas exceptionnel. Morte la bête ? Ce n’est pas sûr. Mort le venin ? Certainement pas.
Liliana Cavani nous raconte un drame d’amour «abyssal», au-delà de tout, de possession et d’envoûtement, et elle le raconte avec une vigueur sournoise rappelant (rapprochement auquel la présence de Dirk Bogarde en portier n’est pas étrangère) le Losey de The Servant ou de Cérémonie secrète. Mais, derrière cette histoire d’amour, il faut entendre le cri d’alarme : attention! vertige mortel. Ne pas franchir cette porte sur le seuil de laquelle se tient le portier de nuit.
P.S. La censure italienne vient d’interdire ce film pour les raisons suivantes : « Interdit pour obscénité, vulgarité excessive des scènes montrant des rapports sexuels, atteinte aux bonnes mœurs. Ce film, doublement pernicieux parce que réalisé par une femme, montre une scène ignoble où l'on voit l'interprète féminine prendre l'initiative dans les rapports amoureux.» Scandalisés par la mesure d’interdiction contre ce film qu’ils jugent tous d’une grande noblesse d’inspiration et d’exécution, Antonioni, Pasolini, Bertolucci, Visconti, Bellochio, Bolognini, Lizzani, Alberto Moravia ont aussitôt envoyé à la Commission de Censure italienne une lettre de protestation extrêmement vigoureuse.
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