
Lou Ye : " Entrer sans phrases, sans mots dans l'élan du désir..."
Malgré une interdiction de tourner de cinq ans ordonnée par le gouvernement chinois après la sortie d'Une...
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Luo est engagé par une femme pour espionner son mari volage. Ce qu'il découvre alors l'entraîne dans une folle équipée amoureuse qui va changer sa vie...
Luo est engagé par une femme pour espionner son mari volage. Ce qu'il découvre alors l'entraîne dans une folle équipée amoureuse qui va changer sa vie... C’est pour tous trois le début de nuits d’ivresse suffocantes, qui égarent l’esprit et exaltent les sens... Prix du scénario au Festival de Cannes 2011.
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" Faut-il d’abord parler du courage qu’a eu Lou Ye de réaliser ce film contre la censure ou de la grâce de ce
" Faut-il d’abord parler du courage qu’a eu Lou Ye de réaliser ce film contre la censure ou de la grâce de ce dernier ? Faut-il évoquer en premier lieu le sujet " sulfureux " de Nuits d’ivresse printanière, sa démarche politique ou sa réussite artistique ? Difficile de trancher tant ces éléments sont inextricablement liés. La beauté de la nouvelle oeuvre de l’auteur de Suzhou River, sa richesse formelle, son sens de la ville nocturne et de l’intimité presque murmurée tiennent en effet largement à ses conditions de tournage. Ces images volées, pressées, arrachées à la nuit où le pouvoir chinois aurait voulu les maintenir, font de Nuits d’ivresse... un film clandestin sur des amours clandestines car homosexuelles."
Didier Roth-Bettoni" Saisissant les élans du cœur comme une grande parade mortuaire, Nuits d'ivresse printanière laisse un go&ucir
" Saisissant les élans du cœur comme une grande parade mortuaire, Nuits d'ivresse printanière laisse un goût de cendres à chacun de ses plans (les étreintes dans la cabane au milieu des bois, les petits matins blafards, la séquence de séparation sur une autoroute). Le film brille surtout dans sa manière de s'emparer d'un tabou (l'homosexualité dans la Chine d'aujourd'hui) en le désamorçant au profit d'un mélo aux puissantes lames de fond : ce marivaudage funèbre, cette façon de tisser la métaphore d'une hypothétique libération sexuelle avec celle, froide et désespérée, de l'économie de marché qui régit le pays sont autant de manières de renvoyer les personnage à leur insularité tragique (la scène de marche dans les bois, au début). Lors d'une scène de réveil, la caméra s'aventure en un mouvement inquiet vers l'extérieur, et le son s'épaissit dans une sorte de chaos murmuré (on se croirait alors chez Tsui Hark ou Grandrieux) : c'est dans ce genre d'instants que le naturalisme impressionniste parfois un peu facile de Lou trouve, sinon le pressentiment d'un obscur désastre ne disant pas son nom, la plus parfaite adéquation avec le désarroi de ses conditions mêmes d'existence."
Vincent Malausa" Ceux qui ont vu Une jeunesse chinoise il y a trois ans, ou Suzhou River, auparavant, le savent: Lou Ye, cinéaste encore m
" Ceux qui ont vu Une jeunesse chinoise il y a trois ans, ou Suzhou River, auparavant, le savent: Lou Ye, cinéaste encore méconnu, fait vibrer une corde sensible et rare, retrouve l'alliage de sensualité et de mélancolie d'un Wong Kar-wai (période de Nos années sauvages à Happy together), avec davantage d'âpreté, et en prise directe avec la Chine continentale d'aujourd'hui. Comme le maître de Hongkong, son vrai sujet est la transformation du présent en passé, la jeunesse en train de se défaire, l'amour en fuite. Rien ne dure dans Nuits d'ivresse printanière, ni les couples ni les trios, ni la romance ni la luxure. L'instant, si intense soit-il, résonne de sa propre fin, les étreintes ont déjà le goût de solitude."
Louis Guichard" Tourné dans des conditions précaires à Nankin par un cinéaste blacklisté – tous ses films o
" Tourné dans des conditions précaires à Nankin par un cinéaste blacklisté – tous ses films ont été bannis de Chine –, avec une petite caméra numérique, le film capte et dégage le même type d’aura brouillonne et bouillonnante que certaines œuvres iraniennes récentes (Téhéran, Les Chats persans), dont l’énergie presque erratique et la frénésie découlent des contraintes ambiantes, voire du climat politique répressif. C’est qu’en bravant les interdits, en sortant des sentiers balisés, ils en montrent mille fois plus que des fictions posées et policées, soumises à l’aval des autorités. (...) La force du film, c’est son énergie et sa mobilité, qui plongent constamment Jian Chen, ses deux amants successifs et leurs compagnes respectives dans le maelström social et urbain. (...)
Si la crudité des gestes, des corps, du langage, des situations, la violence et la passion des uns et des autres sont sans cesse nourries par le contexte documentaire, par l’incertitude furtive de ce tournage sauvage, le film ne manque pas non plus de pures épiphanies, comme la scène parfaite où Luo Haitao retrouve Jiang Chen travesti, effondré comme une vieille poupée cassée, pleurant à chaudes larmes la mort de son premier amant, lâchement délaissé. Beau comme du Fassbinder ou du Eustache."
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