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Été 1965, sur une île de Nouvelle-Angleterre, Sam et Suzy fuguent pour vivre leur histoire d'amour. Au même moment, une violente tempête menace le littoral...
Pendant l'été 1965, sur une île de Nouvelle-Angleterre, un jeune garçon, Sam, et une jeune fille, Suzy, fuguent pour vivre leur histoire d'amour à l'écart du monde. Trouvant leur disparition inquiétante, les adultes de l'île se mobilisent et partent à la recherche des deux adolescents. Ils mettent alors la ville sans dessus-dessous. Ce qui n'est peut-être pas une mauvaise chose. Seulement, au même moment, une violente tempête menace le littoral de l'île. Un événement qui va venir bouleverser encore un peu plus le quotidien de cette petite communauté sans histoire.
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" On a beaucoup évoqué l'autisme qui traverse l'oeuvre de Wes Anderson, et Moonrise Kingdom ne manque pas de
" On a beaucoup évoqué l'autisme qui traverse l'oeuvre de Wes Anderson, et Moonrise Kingdom ne manque pas de rappeler combien ce qui pourrait apparaître comme une posture n'a rien d'affecté : c'est un état directement connecté à ce monde de l'enfance que le film, en se coupant radicalement des adultes et en se jouant avec une telle légèreté de toute forme d'autorité, pousse dans ses plus délicats retranchements."
Vincent Malausa" Bienvenue dans le monde de Wes Anderson, celui des robes à col Claudine et des gros gilets en laine, des dialogues d&eacu
" Bienvenue dans le monde de Wes Anderson, celui des robes à col Claudine et des gros gilets en laine, des dialogues décalés et des décors stylisés, du spleen et de la béatitude. Modèle de mise en scène, le prologue nous fait découvrir l’intérieur de la maison des Bishop au moyen de somptueux travellings latéraux, circulaires et verticaux. Chaque pièce y est conçue comme un tableau dans lequel les personnages sont statiques ou réduits à la pantomime. Tout est en place, sous contrôle, c’est le cinéma d’un marionnettiste doublé d’un ventriloque – les acteurs disent leurs répliques avec un détachement tel qu’on les croirait soufflées par le cinéaste. Plus encore que dans ses précédents films (Fantastic Mr. Fox mis à part), Anderson pousse la sophistication à l’extrême. Ce parti pris est totalement raccord avec l’univers du conte qu’embrasse Moonrise Kingdom, film éminemment graphique qui suscite une émotion similaire à celle éprouvée devant une toile de maître. Anderson évoque notamment l’influence de l’illustrateur Norman Rockwell et ses scènes du quotidien flirtant avec la caricature. On pense aussi aux impressionnistes, et en particulier à Auguste Renoir, qui savait mieux que quiconque donner vie à ses tableaux avec un pouvoir de suggestion sans limites. Au service de la vision d’Anderson, les acteurs s’amusent avec leur image, Bruce Willis en tête, parfait en flic neurasthénique gagné par l’optimisme."
Christophe Narbonne" Les îles au large de la Nouvelle-Angleterre sont des pages blanches pour les cinéastes, mondes clos où
" Les îles au large de la Nouvelle-Angleterre sont des pages blanches pour les cinéastes, mondes clos où faire régner leur seul imaginaire. Récemment, Roman Polanski y a projeté sa parano diffuse (The Ghost Writer) et Martin Scorsese, sa parano massive (Shutter Island). Avec Wes Anderson, changement complet de fantasmagorie. L'auteur de La Vie aquatique fait de l'une de ces îles, reconfigurée par ses soins, le sanctuaire sublime d'un premier amour.
Entre idéalisme et dérision, son cinéma a quelque chose d'insulaire depuis toujours. Chacun de ses films est une bulle défiant la réalité, même quand il s'agit de traverser l'Inde A bord du Darjeeling Limited. Il va, cette fois, au bout de son autarcie : non seulement il ignore le continent, mais il invoque le paradis forcément perdu d'une Amérique encore innocente, guindée et prospère — celle des sixties. Et si tous ses héros adultes se comportaient, jusqu'à présent, comme des mômes inconsolables, Moonrise Kingdom met pour la première fois au centre des enfants — comme souvent à 12 ans, la fille (jouée par une débutante prodigieuse, Kara Hayward) a tout d'une lolita, et le garçon, rien encore d'un homme.
La miniaturisation du monde, grande affaire du cinéaste (il voit des maisons de poupée partout...), n'a donc jamais paru aussi naturelle. De même l'émouvante orgie d'accessoires pop, de panoplies vintage. Quand les deux amoureux — lui, un scout orphelin mal aimé et elle, une fille de bourgeois « perturbée » —, fuguent un jour de l'été 1965, quand ils se croient à l'abri d'une petite crique sauvage, ils déballent tout un bric-à-brac, qui va des boîtes (pré-warholiennes) pour le chat de la jeune fille — également de l'escapade — au 45 tours de Françoise Hardy Le Temps de l'amour.
Fuir la tristesse et l'ennui des adultes, partir à la poursuite du tête-à-tête magique, sur fond de météo menaçante : comme conteur, Wes Anderson ne cesse de s'affûter — la maîtrise du récit était déjà le point fort de Fantastic Mr Fox. A travers le branle-bas de combat déclenché sur l'île par la disparition des deux préados, il parvient à faire exister toute une flopée de personnages tragi-comiques, joués, profil bas, par des stars. Le chef scout (Edward Norton) dévoré de culpabilité. Les parents de la fugueuse, las d'eux-mêmes et de leur couple (Bill Murray, Frances McDormand). Le flic (Bruce Willis), amant sans espoir de la mère... Sans oublier la représentante de l'action sociale (Tilda Swinton), venue de la terre ferme, prompte à prescrire des électrochocs au moindre faux pas juvénile.
Lorsque les éléments se déchaînent, Moonrise Kingdom devient quasiment haletant, entre cartoon et film catastrophe. Or cette efficacité, nouvelle chez Wes Anderson, n'enlève rien à son art du micro-drame, du déchirement en sourdine. La crique des fugueurs est rayée de la carte par la tempête ? Le fait est signalé en passant. Un simple effet collatéral, sans grande importance, et d'autant plus bouleversant : comme une preuve de bonheur effacée. Déjà en passe de ressembler aux adultes honnis, les deux fiancés rebelles sont désormais condamnés au souvenir. Face au tableau représentant le paysage englouti, peint par le petit scout assagi, on a l'impression d'assister à l'invention de la nostalgie."
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