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A 16 ans, Iyad intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier Arabe à y être admis. Peu à peu, il se rapproche de Yonatan et de sa famille.
Iyad a grandi en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère. Il devient vite le deuxième fils de la famille.
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" Mon fils, du réalisateur israélien Eran Riklis, évoque la vie complexe des Arabes israéliens. Un sujet l
" Mon fils, du réalisateur israélien Eran Riklis, évoque la vie complexe des Arabes israéliens. Un sujet lourd, abordé en toute simplicité, par des acteurs talentueux, et un réalisateur qui amène son public à réfléchir, sans jamais rien lui imposer.
Le projet est venu à lui. Eran Riklis, arabe, comme 20% des Israéliens, a à cœur, dans chacun de ses films, de raconter l’histoire de son peuple, marquée par un conflit sans fin, qui l’a forcément marqué mais sur lequel il souhaite que chacun se fasse sa propre opinion. Mon fils (Dancing Arabs en anglais) raconte l’histoire d’ Iyad, un Arabe élevé en Galilée dans une famille de militants de la cause palestinienne, que son père envoie faire ses études dans un prestigieux lycée juif de Jérusalem -«mêle toi à eux pour les vaincre», lui dit-il. Premier et seul Arabe à être admis dans cet internat, Iyad doit s’adapter à ce nouvel environnement moderne –on est en 1982, et la culture occidentale s’est importée dans le pays-, où l’on se moque de son accent lorsqu’il parle hébreu, de ses vêtements pas assez à la mode, de sa timidité…
En parallèle de ses cours, Iyad (Tawfeek Barhom) va tenir compagnie à Yonatan, un Juif atteint d’une maladie dégénérative, avec qui il se lie d’amitié. Peu à peu, les deux se trouvent de nombreux points communs, et Iyad est rapidement « adopté » par la mère de Yonatan, Edna (Yaël Abecassis). Au point de tout accepter pour l’aider à s’intégrer dans ce monde sans pitié ? L’histoire le dira. Le film est en tout cas à la fois drôle, et triste ; grave et léger. Beaucoup plus profond qu’il n’y paraît au premier abord. Un effet tout à fait calculé. "
" Iyad grandit dans un cocon familial coloré et chaleureux. Des Palestiniens en Israël, fiers de leurs racines, croyant en
" Iyad grandit dans un cocon familial coloré et chaleureux. Des Palestiniens en Israël, fiers de leurs racines, croyant en des lendemains meilleurs, vivant dans une enclave arabe à l'abri du bruit et de la fureur des grandes villes.
Chronique légère d'un adolescent gentiment rebelle des années 1980. Le ton vire au grave lorsque Iyad part étudier dans une université réputée de Jérusalem. Il est le premier et le seul Arabe à y être admis. A petites touches, le réalisateur Eran Riklis pointe la ségrégation ambiante. Sans manichéisme.
Le conflit israélo-palestinien est son thème fétiche, comme en témoignent ses films précédents, La Fiancée syrienne, Les Citronniers ou Zaytoun. De l'amertume il extrait de la douceur. De ces cultures qui se percutent il tire des fables humanistes. Dans Mon fils, il va à l'extrême, frise l'outrance, pour mieux bouleverser les a priori. C'est déroutant. Mais réussi. "
" Ce n’est pas la première fois qu’Eran Riklis cherche à montrer ceux que les Israéliens préf&
" Ce n’est pas la première fois qu’Eran Riklis cherche à montrer ceux que les Israéliens préfèrent ne pas voir. Dans Les Citronniers - son film le mieux reçu en France à ce jour -, le cinéaste israélien évoquait ainsi l’opiniâtreté d’une palestinienne s’opposant à un ministre décidé à faire couper tous ses citronniers centenaires. Un film à la Erin Brockovich que la presse israélienne avait alors perçu comme une provocation. Avec Mon Fils, Riklis se refuse une nouvelle fois à tout consensus en optant pour la peinture du quotidien des Arabes d’Israël, acceptés au sein de la population juive mais néanmoins souvent victimes d’exclusion. Le film, tiré de deux romans de Sayed Kashua (Les arabes dansent aussi et La Deuxième Personne) raconte l’histoire d’Iyad, un jeune Arabe issu du « Triangle », à l’ouest de la Cisjordanie. Bientôt accepté dans l’un des plus prestigieux internats d’Israël, celui-ci va malgré lui utiliser un levier inattendu et tragique pour réussir son intégration sociale.
En dépit d’un certain manque de mise en scène, Mon Fils dévoile avec habileté la ségrégation perpétuelle dont sont victimes les populations arabophones d’Israël. L’occasion notamment de révéler, dans une des meilleures séquences, combien les personnages arabes présents dans les romans israéliens ne sont souvent que d’horribles caricatures, et ce même sous la plume d’Amos Oz dans Mon Michaël. Si l’on pourra reprocher au film un certain pathos et quelques mimiques un poil trop " sitcom " - dans la partie romance du film, surtout -, reste qu’Eran Riklis apporte un témoignage intéressant en pointant l’échec de la coexistence judéo-arabe.
À noter que le long métrage vaut aussi, dans une autre mesure, pour sa bande originale aux accents rock 80’s - l’intrigue se déroule de 1982 (guerre du Liban) aux années 1990 (guerre du Golfe). Outre quelques grands classiques comme Joy Division, Mon Fils fait découvrir des musiciens comme Yossi Elephant, Rami Fortis, ou encore des groupes comme Top Hat Carriers. Autant de groupes israéliens qui méritent le détour. "
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