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Comprenant que son amant, un libertin notoire, s'est lassé d'elle, Madame de La Pommeraye se venge en le poussant vers une passion qui risque de le perdre.
Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé de leur union. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère... César des meilleurs costumes pour Pierre-Jean Larroque en 2019.
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"Spécialiste des comédies très dialoguées riches en chassés-croisés (de Laissons Lucie faire à Caprice), Emmanuel Mouret ne s’est éloi
"Spécialiste des comédies très dialoguées riches en chassés-croisés (de Laissons Lucie faire à Caprice), Emmanuel Mouret ne s’est éloigné qu’une fois de sa zone de confort pour Une autre vie, mélodrame social avec Joey Starr, Jasmine Trinca et Virginie Ledoyen. Ce neuvième long-métrage est le premier en costumes, et s’il rejoint les films précédents par son étude minutieuse des comportements amoureux, la contrainte des décors et des costumes aurait pu être un obstacle. Bien au contraire ! La reconstitution, loin du magasin des accessoires poussiéreux de certaines productions, est une véritable plongée au cœur de l’époque. Les couleurs des robes, la verdure des jardins du château, les bouquets de fleurs fraîches à l’intérieur sont autant de traces lumineuses d’une fin de siècle, par ailleurs en pleine évolution. Tout est brillant ici, des dialogues à la façon machiavélique dont Madame de la Pommeraye, comme une morte qui marche, mène tout son petit monde de la clarté à l’ombre. Les taches noires des robes et des intérieurs se faisant de plus en plus nombreuses, personnifiant ses sombres desseins, envahissant peu à peu le cadre.
Cécile de France et Edouard Baer, acteurs d’aujourd’hui dont on aime la gouaille, sont parfaits dans ces personnages auxquels ils confèrent aisance et modernité. Ils dominent un casting remarquable qu’il faudrait citer entièrement, de Laure Calamy à Alice Isaaz. Mademoiselle de Joncquières est l’histoire d’un amour d’abord refusé, puis offert tout entier, qui se met à grignoter le personnage du marquis, comme il avait grignoté Madame de la Pommeraye. Démarré comme du Marivaux pour finir comme du Choderlos de Laclos (La Marquise de Merteuil, elle aussi, est une femme puissante, amoureuse et blessée qui se venge), le film se déploie en plans-séquences fluides. Tout en mouvement. Entre tourbillon gracieux et spirale infernale."
"Interroger ses désirs et les usages, c’est les mettre à l’épreuve de la parole. La mise en scène de cette parole joue sur ce qui n’est ni
"Interroger ses désirs et les usages, c’est les mettre à l’épreuve de la parole. La mise en scène de cette parole joue sur ce qui n’est ni tout à fait dévoilé, ni tout à fait dissimulé, dans le style toujours alerte et délicat d’Emmanuel Mouret. Les confidences, les apartés, les raisonnements, les argumentations des personnages, tout porte à conquérir cette parole libre qui est celle de l’amour et du désir, tout en en questionnant les leurres ou les impostures. La pensée de Madame de la Pommeraye et du Marquis des Arcis est toujours en mouvement, et les dialogues sont d’ailleurs créateurs d’espace. Le désir est par nature fluctuant, mobile, et les personnages parlent en se déplaçant dans le cadre, le plus souvent filmés en plan-séquence.
La grâce s’incarne dans ces sensations durablement musicales de la langue, ses finesses, ses vertus d’allusion et de double sens. L’effleurement des mots précède et prolonge alors celui des corps. La grâce se donne aussi dans un sourire, dans un regard enjoué, dans une nuque ou un port d’épaule. C’est celle du premier rapprochement de Madame de la Pommeraye et du Marquis des Arcis, la grâce de leur premier baiser. Celle rendue par le marquis à Madame des Arcis."
"Exaltées par les accents de Bach, Vivaldi et Boieldieu, les images du cinéaste mélomane fleurent bon ce XVIIIe voguant entre nature et cult
"Exaltées par les accents de Bach, Vivaldi et Boieldieu, les images du cinéaste mélomane fleurent bon ce XVIIIe voguant entre nature et culture, morale et libertinage, philosophie et sensibilité. Si les dialogues se savourent avec délice, les scènes muettes et les ellipses – deux livres posés l’un sur l’autre suffisent à évoquer une scène d’amour – ravissent l’imagination du spectateur. Au fur et à mesure que la vengeance se précise, le film se resserre dans un montage plus nerveux, la fièvre gagne les personnages et le jeu de leurs interprètes. Où est le vrai, où est le faux, l’heur et le malheur, le vice et la vertu, dans notre condition humaine instable et insatisfaite ? Autant de questions portées par la confidente de Madame de La Pommeray (Laure Calamy, étrangement bressonienne dans sa diction) dont on se demande presque si elle existe réellement ou si elle n’est que l’incarnation de la conscience désorientée de la vengeresse."
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