
René Féret : Une forme de désobéissance
VIDEO | 2015, 14' | Auteur d'une oeuvre rare et sensible, René Féret a disparu à l'âge de 69 ans en avril 2015....
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Septembre 1906, la petite aristocratie du lac de Côme va être bouleverser par l'arrivée de Natalia Solario et de son frère, qui trainent un lourd passé...
Lac de Côme, Septembre 1906, des aristocrates en villégiature se retrouvent dans un hôtel de luxe et vont devoir accueillir dans leur petite communauté, Natalia, Madame Solario. Jeune et belle mais néanmoins ruinée et divorcée, elle va être surprise par l'arrivée à l'improviste de son frère, Eugène Ardent, qu'elle n'a pas vu depuis des années. Le frère et la soeur ne tardent pas à prendre conscience de l'ascendant qu'ils provoquent sur les personnages fortunés de ce petit monde. Ils tentent alors d'en séduire certains avec l'objectif d'asseoir leur situation. Mais leur lourd passé les rattrape et crée le scandale, les obligeant à fuir...
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" Après une biographie, Nannerl, la soeur de Mozart, René Féret confectionne un nouveau film en costume. On est à la Belle Epoque, dans la l
" Après une biographie, Nannerl, la soeur de Mozart, René Féret confectionne un nouveau film en costume. On est à la Belle Epoque, dans la lumière du lac de Côme, au sein d'une petite société d'aristocrates en villégiature qui permettent au cinéaste d'exercer son art des dialoques littéraires. Dans cette société oisive et feutrée, entre bals et promenades en barque, la jeune et belle Mme Solario — une divorcée mystérieuse, interprétée avec langueur par la propre fille du réalisateur — est l'objet de toutes les attentions...
Adapté de l'oeuvre d'une romancière anglaise, Gladys Huntington (mais on pense aussi aux romans de E.M. Forster), le film tire son charme suranné du décalage entre l'élégance des manières et la violence des enjeux affectifs. L'héroïne, en effet, a un passé mouvementé et son frère, un jeune homme farouche (Cyril Descours, magnétique), vient soudain semer le désordre. Entre eux, contre le reste du monde, un amour interdit se révèle, se raconte par petites touches ferventes et discrètes... C'est ce couple « d'aventuriers », étrangers à la société et à la morale, qui rend le film étrangement attachant."
" C’est ce qu’on appelle un roman culte. Madame Solario fut publié anonymement en 1956 et devint très rapidement un grand succès de librairi
" C’est ce qu’on appelle un roman culte. Madame Solario fut publié anonymement en 1956 et devint très rapidement un grand succès de librairie.
Il faudra attendre les années 80 pour connaître l’identité de son auteur, l’Américaine Gladys Huntington, qui s’est suicidée en 1959, au moment où David O. Selznick, le célèbre producteur hollywoodien (notamment d’Autant en emporte le vent), venait d’acquérir les droits de son livre.
Ce roman, écrit par une femme de 69 ans, est autobiographique.
Il décrit une haute société du début du XXe siècle gangrenée par le sexe et ses violences cachées.(...)
L’adaptation que propose René Féret du roman d’Huntington est modeste dans sa forme : découpage classique, jeu minimal, presque blanc, aucun effet mélodramatique, action, psychologie, décors et costumes réduits à l’essentiel (un peu sur le modèle des films en costumes de Truffaut sans le glamour).
Le spectateur met un peu de temps à s’habituer à cette ascèse esthétique avant d’en apprécier les effets : le sujet, très fort, l’emporte, aucun jugement moral n’ayant noirci ou blanchi ses personnages.
Devant la caméra sans gesticulation de Féret, Madame Solario le roman “sulfureux” laisse peu à peu apparaître ce qu’il aurait toujours dû rester : la confession ultime d’une vieille dame rongée par sa jeunesse volée."
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