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C'est comment la vie quand on a 18 ans et qu'on est déjà mère ? Demandez à Maggy : elle vit encore avec sa mère et a rompu avec le père de sa fille...
C'est comment la vie quand on a 18 ans et qu'on est déjà mère ? Demandez à Maggy : elle vit encore avec sa mère et a rompu avec le père de sa fille, Lucy... Mais voilà qu'elle rencontre Gordon dans une discothèque. Elle tombe amoureuse et décide d'emménager avec lui. Au début, tous deux tirent une certaine fierté de leurs nouveaux rôles d'adultes auxquels ils ne sont pas accoutumés, mais la vie commune est pavée, comme l'enfer, de bonnes intentions...
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" Dès l'entame de Lucy , une rupture amoureuse sèche et factuelle souligne à quel point Henner Winckler excelle à filmer la tension du quo
" Dès l'entame de Lucy , une rupture amoureuse sèche et
factuelle souligne à quel point Henner Winckler excelle à
filmer la tension du quotidien : deux mots échangés entre ados
boudeurs, de l'humiliation, de la tendresse et de la violence
qui ne savent pas se dire.
Comme chez Angela Schanelec ou
Ulrich Köhler, autres éléments de cette école berlinoise qui
peuple désormais les festivals internationaux, cette jeunesse
garde une rigueur surprenante et inespérée dans un monde où
elle est sans cesse balancée entre niaiserie épaisse et
désinvolture sans morale. Et le cadre voulu par le metteur en
scène pour ce film dit cela: jamais il ne joue la pose, mais
pas plus il ne s'avère inutile. Une caméra tenue à hauteur
d'hommes et de femmes, enregistrant les actes avec précision,
fixant sans fioritures les rites et les habitudes du présent.
Plutôt à hauteur d'adolescence, puisque Maggy est une jeune
mère célibataire de 18 ans vivant quelque part dans une
banlieue allemande. Elle rompt avec le père de sa fille, Lucy,
puis avec sa propre mère, brûlant ses vaisseaux pour
s'installer chez un copain, Gordon, coup de foudre d'une
soirée arrosée lors de laquelle le bébé avait été confié à la
va-vite à un baby sitter improvisé. Très vite, les actes
oscillent entre fierté et exaspération, car la vie commune
demande plus d'efforts qu'ils n'escomptaient. Le film de
Winckler suit cette difficulté à articuler la vie et l'amour,
et illustre la conclusion irrémédiable : la beauté d'une
femme, son apprentissage, c'est de se débrouiller seule face à
la lâcheté des hommes.
L'acuité de l'écoute et du regard de Winckler est
impressionnante : les mots et les visages adolescents ont
rarement été filmés avec une telle précision, mélange de
compréhension maximale et de distance pourtant conservée. On
pense parfois au Rudolf Thome du Philosophe , oeuvre phare du
cinéma allemand de la fin des années 80, qui parvenait à
reconstituer le puzzle des vies ordinaires par fragments
ajustés.
Sans naturalisme, ni vérisme, ni psychologisme
appuyé, juste la conviction profonde que la vie des humbles
est intéressante. Mieux même : photogénique. Winckler,
chroniqueur impassible de l'Allemagne des débuts du XXIe
siècle, sait montrer sans concession ni tapage, la tension qui
habite en HLM. "
" C’est le tourniquet des émotions et des envies, la valse des illusions, où chaque avancée se solde presque aussitôt par l’apparition d’u
" C’est le tourniquet des émotions et des envies, la valse des
illusions, où chaque avancée se solde presque aussitôt par
l’apparition d’un nouveau manque. Mais ce mélodrame
existentiel, nonchalant comme sa frêle héroïne, refuse de
dériver en chronique sans fin.
Soudain, une image qu’on
n’avait pas vue venir, simple et forte, prend valeur de
dénouement. Contre la facilité du surplace réaliste, de
l’entre-deux qui sonne juste, Lucy dessine vaillamment un
trajet et ose une certitude."
" On ne sait rien de Maggy, à part qu’elle semble bien jeune pour élever toute seule sa petite Lucy, que sa mère en a un peu marre de so
" On ne sait rien de Maggy, à part qu’elle semble bien jeune pour élever toute seule sa petite Lucy, que sa mère en a un peu marre de son immaturité et qu’elle est ravie d’emménager avec un beau barman. Voilà pour la psychologie. A partir de là, c’est à nous, spectateurs, de nous passionner pour cette chronique dégraissée jusqu’à l’os, écrite, mise en scène et interprétée avec une sobriété magnifiquement attentive, d’y projeter nos propres « explications », voire de nous y impliquer avec une réactivité émotionnelle viscérale. Très fort. "
Bernard Achour" Figure aussi pâle que lumineuse, Kim Schnitzer impose une présence teintée de mille et une nuances, une matière fragile et souple qui irra
" Figure aussi pâle que lumineuse, Kim Schnitzer impose une présence teintée de mille et une nuances, une matière fragile et souple qui irradie avec une grâce passive et inquiète les décors discrets et prégnants du film. Entre l’appartement de la mère et le studio de son nouveau petit ami, la présence de l’enfant s’impose en creux mais en profondeur dans l’existence de sa mère comme marque de la conscience qu’elle prendra d’elle-même autant que de sa fille. Il suffira d’un reflet, presque anodin, de son visage dans une vitre pour le comprendre.
Qu’il s’agisse du travail de Winckler ou de l’histoire de Maggy avec son entourage, tout ici est question d’alchimie. Lucy poursuit brillamment un chemin cohérent de cinéaste."
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