
Hiroyuki Okiura : "Pour raconter une histoire avec des sentiments humains, je préfère un dessin signé par une main"
Après Jin-Roh : la brigade des loups (1999), Hiroyuki Okiura change de registre en s'emparant d'un univers plus...
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Après la mort de son père, Momo a quitté Tokyo avec sa mère pour une île où elle s'ennuie. Un jour, d'étranges créatures viennent bouleverser son quotidien...
Momo tient dans sa main une lettre inachevée écrite par son père, océanographe disparu en mer. Cette lettre, qui commence par " Chère Momo ", est restée blanche. Après ce décès, Ikuko, la mère de Momo, décide de quitter Tokyo avec sa fille et de rejoindre son île natale. Là, on se réjouit de voir arriver un peu de sang neuf. La maison de famille n’a pas changé depuis des années, pour la plus grande joie d’Ikuko, mais pour Momo ce décor est propice à l’ennui. Très vite, pourtant, des créatures étranges présentes dans la maison vont bouleverser son quotidien. Par le réalisateur de "Jin-Roh : la brigade des loups" et le producteur de "Ghost in the shell".
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" Encensé par la critique avec Jin-Roh : la brigade des loups, sorti en 1999, Hiroyuki Okiura aura pris le temps pour revenir a
" Encensé par la critique avec Jin-Roh : la brigade des loups, sorti en 1999, Hiroyuki Okiura aura pris le temps pour revenir avec ce second long-métrage. Une attente récompensée tant le résultat tient du travail d'orfèvre. Avec un grand soin apporté à son univers visuel, ses dialogues et ses enchaînements, cet "anime" simple et lumineux enchante.
Inscrit dans une pure tradition artisanale, Lettre à Momo a été, en grande partie, dessiné à la main. Une particularité d'autant plus importante à souligner qu'elle intervient dans un moment où le numérique tend à devenir la norme, en matière d'animation. Une fois scannés puis animés, ses dessins ont donné vie à ce beau récit initiatique.
Ce qui frappe d'emblée dans le film, c'est avant tout son extrême fluidité. On avait déjà pu admirer les prouesses visuelles dont le réalisateur était capable avec Jin-Roh qui brillait déjà par la qualité de sa cinématique. Hiroyuki Okiura fait de nouveau montre de sa maîtrise (...)."
" Bien sûr, on pense à Mon voisin Totoro, de Miyazaki, où de douces créatures magiques épaulaient de
" Bien sûr, on pense à Mon voisin Totoro, de Miyazaki, où de douces créatures magiques épaulaient deux petites filles inquiètes pour leur maman. Mais les yokai (les esprits) de Hiroyuki Okiura n'ont rien de doudous apaisants : païens, sans-gêne, voleurs et gloutons, ils singent les travers des humains, au point d'effrayer Momo, d'abord, avant de devenir attachants en l'aidant à braver les tempêtes. Au sens figuré, mais pas seulement : d'où cette belle scène d'orage où, comme souvent dans le cinéma japonais, l'eau devient une épreuve qui régénère...
Grâce aux facéties des trois esprits, le fantastique se fond avec grâce et humour dans le propos réaliste. Inutile de chercher l'île de Shio sur la carte. Ce splendide décor où le temps semble suspendu, le cinéaste l'a crée avec ses plus beaux crayons pastel : un cadre rêvé pour qu'une fillette malheureuse puisse, à nouveau, sourire..."
" Au lieu de basculer dans un univers onirique affranchi des règles quotidiennes, la chronique adolescente reste ancrée d
" Au lieu de basculer dans un univers onirique affranchi des règles quotidiennes, la chronique adolescente reste ancrée dans un décorum réaliste et un tempo lent. Et sa réussite repose sur la méticulosité stylistique légendaire d’Okiura : faire en sorte que le festin visuel naturaliste soit au diapason de la profondeur des sentiments."
Julien FoussereauNos offres d'abonnement
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