
Bertrand Tavernier, french films lover
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Pierre, mortellement blessé dans un accident, revoit toute sa vie. Il réalise l'importance de ces joies et de ces peines qui donnent son prix à l'existence.
Pierre est victime d'un terrible accident de voiture. Mortellement blessé, il revoit sa vie en accéléré. Il réalise alors l'importance de ces multitudes de petites choses de l'existence, ces joies et ces peines qui constituent le bonheur de toute une vie. Prix Louis-Delluc 1970, le film qui consacra Sautet avec les deux comédiens qui allaient devenir son couple "fétiche".
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" On peut toujours ramener cette histoire au comble de la banalité : un adultère, le "démon de midi", una ccident de la route, une lettre p
" On peut toujours ramener cette histoire au comble de la banalité : un adultère, le "démon de midi", una ccident de la route, une lettre par négligence non déchirée... La volonté des auteurs du film est sans doute là : tout minimiser jusqu'au plus ordinaire, puis, au-delà, nous obliger à voir l'insondable et l'insoutenable de la douleur quand le destin transforme un épisode en conclusion, une péripétie en dénouement. Le film pourrait illustrer le conseil de l'Eglise aux croyants : soyez prêts, car vous ne connaissez le jour ni l'heure. La mort ne frappe pas toujours avant d'entrer : dans quel état trouvera-t-elle nos maisons, nos consciences ?
On le sent, le film est beau, riche en résonances intimes et cruelles. Il fera peur. Il use des images triviales et quotidiennes de l’expérience et cette banalité nous blesse en profondeur. Ses acteurs sont parfaits, avec une mention particulière pour Lea Massari, aussi belle après douze années que dans L’Avventura. Le montage implacable, la justesse du dialogue, la virtuosité sauvage avec laquelle est mis en scène, décomposé, recomposé l’accident : impossible d’échapper au mécanisme du récit. C’est un film qui nous secoue et nous broie.
Les spectateurs, en sortant du cinéma, conduiront le pied sur le frein. Ils mettront même, peut-être, de l’ordre dans quelques tiroirs secrets... Mais s’ils ont bien regardé le film, ils sauront que toutes précautions sont inutiles : notre avenir est peuplé de carrefours tranquilles et d’oublis, où nous guettent les grands mensonges noirs de la mort."
"Ce sont toujours les autres qui meurent. Le cinéma qui fait une énorme consommation de cadavres ressemble à un jeu de massacre : nous somm
"Ce sont toujours les autres qui meurent. Le cinéma qui fait une énorme consommation de cadavres ressemble à un jeu de massacre : nous sommes toujours du côté de ceux qui regardent tomber les marionnettes, comme à la foire. Ce film nous fait passer de l'autre côté, du côté de celui qui va mourir et qui le sait, ou plutôt — c'est le plus difficile — qui s'en rend compte petit à petit.
Avec Les Choses de la vie, [Sautet] traite un sujet qui ne tolérait aucune maladresse, aucun laisser-aller. Il ne tombe jamais dans l’attendrissement, dans l’explication : il aligne des faits. Mais ces faits prennent pour nous un sens. Les passages de l'accident aux souvenirs, les passages du dialogue au monologue intérieur sont toujours imposés ici par une sorte de nécessité.
(...) Le vrai suspense du film, ce qui tient l’attention sans cesse captive, c'est la certitude sans cesse grandissante que la mort va nous surprendre. Car la mort surprend toujours, c’est ce que le personnage apprend et ce que nous apprenons avec lui. On n’est jamais prêt. (...) Au-delà du document et du romanesque Les Choses de la vie est un film qui retrouve le ressort perdu de la tragédie : un personnage pressé par la fatalité et qui s’avance vers la mort."
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