UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
L'entraîneur d'une équipe de baseball de seconde zone n'a pas les moyens financiers de la faire vivre. Il décide d'appliquer les méthodes d'un informaticien.
Billy Beane, ancien entraîneur de grandes équipes de baseball, végète sur la côte Ouest, chez les Oakland Athletics. Comprenant qu'il va bientôt perdre ses trois meilleurs joueurs faute d'argent, il est sur le point de baisser les bras. L'équipe n'a en effet pas les moyens financiers de conserver ou d'acquérir des joueurs de renom. Pour contourner les limites économiques de son club, il décide d'appliquer les méthodes peu orthodoxes d'un expert en informatique, Peter Brand. En se fondant sur les statistiques, les deux hommes parviennent à reformer une équipe avec des sportifs moins cotés, mais toujours efficaces. Ces nouvelles méthodes ne réjouissent pas forcément Art Howe, le manager des Oakland Athletics...
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Voir Brad Pitt succomber à l'attrait d'un film sur le baseball, paraît logique tant le comédien sui
"Voir Brad Pitt succomber à l'attrait d'un film sur le baseball, paraît logique tant le comédien suit ici une longue lignée de beaux gosses hollywoodiens s'étant illustrés dans l'univers du sport numéro 1 aux USA, à commencer par la triplette, Robert Redford, Charlie Sheen et Kevin Costner. De là à nous exciter pour un univers qui reste toujours si américain ?
C'est oublier qui se cache derrière le scénario adapté d'une histoire vraie (pour les récits sportifs, c'est toujours un énorme plus pour l'émotion). Rien moins qu'Aaron Sorkin qui a prouvé l'an dernier avec The Social Network que son incroyable talent d'écriture télévisuelle (A la maison blanche) savait parfaitement s'épanouir au cinéma. Et le monsieur le prouve à nouveau avec brio au cours d'un récit extrêmement bavard pour mieux faire la part belle à Brad Pitt et son entêtement presque suicidaire à (se) prouver qu'il peut être un manager victorieux.
S'appuyant sur un matériau « historique » bigger than life comme seuls les Etats-Unis semblent capables de produire, Sorkin livre un regard novateur sur un monde qui d'ordinaire a tendance à nous ennuyer poliment. On se passionne pour ces joutes de l'ombre où tel un grand maître des échecs, Brad Pitt, jongle avec son effectif pour en tirer le meilleur et jouer enfin dans la cour des grands. Et la force du bonhomme et par là même celle du récit, c'est d'humaniser ce sport en paradoxalement le déshumanisant, grâce à une méthode scientifique aussi singulière que drôle pour le profane. Une méthode dont Jonah Hill est le dépositaire en interprétant avec un humour pince-sans-rire un jeune homme fraîchement sorti de Yale qui utilise des principes mathématiques pour trouver là où personne ne pense à chercher, le joueur idéal pour son équipe.
Le comédien consacré par Super grave, forme avec Brad Pitt un duo aussi improbable que complémentaire. L'alchimie est aussi évidente que la collaboration de leurs personnages pour transformer une équipe de perdants en vainqueurs. Pour qui ne connaît pas l'issue de leur aventure (soit de ce côté-ci de l'Atlantique, 99,9% des futurs spectateurs), Le Stratège offre un joli suspense inhérent à tout bon film sportif.
Mais là n'est vraiment pas le cœur du récit orchestré par un appliqué Bennett Miller, auteur d'un déjà prometteur Truman Capote avec Philip Seymour Hoffman à qui le cinéaste offre ici un rôle magnifique de coach bourru et borné. Ce qui prime ici plus que tout, c'est l'aventure humaine et principalement celle, terriblement émouvante, de Billy Beane (Brad Pitt en course pour l'Oscar), le looser le plus magnifique vu sur un écran de cinéma depuis des lustres. Ou comment un anodin plan tremblotant fixant les yeux d'un homme peut finir par ébranler le plus sceptique des spectateurs."
"Sport et cinéma sont, de manière générale, deux disciplines qui vont bien ensemble. L'une et l'au
"Sport et cinéma sont, de manière générale, deux disciplines qui vont bien ensemble. L'une et l'autre trouvent dans l'action et le suspense un terrain commun, une émulation. Si la pétanque tarde hélas à faire ses preuves, la boxe, le football américain, le kung-fu, l'athlétisme, l'équitation ou le football ont déjà beaucoup servi. Cette vertu cinégénique est si grande qu'il n'est pas nécessaire d'aimer le sport, voire d'en connaître les règles, pour apprécier ses enjeux, tels que le cinéma, ingénieuse machine à universaliser les passions, se les approprie.
La preuve par l'absurde, du moins en pays latin, nous est donnée par le film de base-ball, ce sport américain par excellence, qui voit un garçon envoyer une balle dans la direction d'un autre qui la frappe comme un sourd à l'aide d'un gourdin, puis qui court en rond tandis que d'autres types s'acharnent à rattraper la balle, tout cela sans qu'on sache exactement qui joue avec ou contre qui. Ces excentricités anglo-saxonnes (le base-ball descend de cette aberration anglaise qu'est le cricket !) peuvent pourtant donner lieu à un film qu'on regarde avec grand plaisir, tel Le Stratège.
Adapté d'un best-seller écrit en 2003 par l'ex-trader Michael Lewis, produit et interprété par Brad Pitt, coscénarisé par l'orfèvre Aaron Sorkin ("A la Maison Blanche", The Social Network, 2010) et réalisé par Bennett Miller, qui signe son deuxième long métrage après le remarqué Truman Capote (2005), ce film relate un épisode célèbre de l'histoire du base-ball. L'histoire de Billy Beane (Brad Pitt), un entraîneur d'une équipe de moyenne envergure, les Oakland Athletics, qui voit à la fin de la saison 2001 ses meilleurs joueurs lui échapper une nouvelle fois pour rejoindre des clubs à la puissance financière et au rayonnement plus attractifs.
Cette saison-là, plutôt que de combler les trous de son équipe avec des solutions de fortune, Billy Beane décide, au risque de s'aliéner le conseil d'administration et les supporteurs de son équipe, de tout reprendre à zéro. Sa rencontre fortuite avec le jeune Peter Brand (Jonah Hill, l'acteur obèse le plus raffiné d'Amérique après John Goodman) va l'y aider. Brand est un homme effacé, mais un statisticien de génie, qui connaît les joueurs du championnat sur le bout de son ordinateur. A eux deux, ils vont révolutionner la planète base-ball sur la base d'une philosophie pragmatique : plutôt que de constituer à prix d'or une équipe de stars, ils choisissent des demi-soldes en combinant leurs atouts respectifs.
Cette dramaturgie, diablement efficace sur le plan des résultats de l'équipe d'Oakland comme sur celui de la dynamique du récit, n'est pas propre au film sportif. Le film de guerre Les Douze Salopards,de Robert Aldrich, fonctionnait déjà, en 1967, sur ce schéma éprouvé. Le Stratège bénéficie pleinement des vertus de cette parabole démocratique, qui veut qu'une collection de rebuts du système, transfigurés par un idéal, triomphe d'un adversaire théoriquement mieux armé. Dans un milieu sportif où l'argent est devenu roi, la fable prend la dimension d'un magnifique exorcisme.
A cette vertu collective s'ajoute, dans l'ordre des grandes valeurs américaines, l'exaltation de l'individualité. Billy Beane, auquel Brad Pitt confère une présence attachante et dépourvue de tout histrionisme, est taillé dans l'étoffe de ces héros solitaires. Parce qu'il a le courage de s'élever contre un système qui le met rapidement en danger. Ensuite, parce que la révolution stratégique qu'il met en oeuvre trouve ses racines dans une douloureuse histoire personnelle, Beane ayant été dans sa jeunesse un joueur surdoué qui n'a jamais su mettre à profit ses potentialités. Ajoutez à cela un casting au petit poil, des personnages secondaires qui tiennent la route et un réalisme intelligemment documenté et vous obtenez un beau film américain comme on les aime."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE