
Julie Gayet : sa découverte du cinéma avec "Le Grand Embouteillage"
VIDEO | 2010, 3' | L'actrice française évoque son éveil au cinéma, notamment avec le film de Luigi Comencini, Le...
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Monstrueux bouchon sur le périphérique de Rome ! Image d'une société au bord de la crise de nerfs où, bloqués pendant deux jours, les visages se décomposent.
Un énorme bouchon bloque le périphérique de Rome. Du jamais vu ! Immobilisés pendant deux jours et deux nuits dans leurs voitures, les gens se décomposent lentement. Drames intimes, conflits de voisinage, crises d'hystérie et jubilatoires monstruosités... Portrait d'une société au bord de la crise de nerfs.
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" Le Grand Embouteillage est l'un des plus grands films de Comencini, ce qui aurait dû lui valoir la distinction suprême au
" Le Grand Embouteillage est l'un des plus grands films de Comencini, ce qui aurait dû lui valoir la distinction suprême au Festival de Cannes... On sort de la projection aussi écrasé, aussi commotionné qu'après le Salo de Pasolini mais le malaise métaphysique, existentiel que secrète ce dernier, fait place ici à un choc où l'affectivité et l'intellect entrent en jeu. "
André Cornand" Ç'aurait pu être la fable la plus noire, la plus cruelle sur notre temps et nos moeurs. Quelque chose entre Molière et Kafka. Seulement vo
" Ç'aurait pu être la fable la plus noire, la plus cruelle sur notre temps et nos moeurs. Quelque chose entre Molière et Kafka. Seulement voilà : seules les intentions du scénario nous permettent de « philosopher » (...) Simplement parce que Comencini, cinéaste talentueux, s'avère un philosophe balourd. Ce que l'on a deviné, il s'apprête à nous le révéler ; ce que l'on a compris déjà, il nous l'explique encore. A aucun moment on ne sent la fièvre, l'angoisse, tous les liens ambigus qui président à la réunion forcée d'individus disparates (...) Bref, un sujet admirable, un film raté."
Pierre Murat" Comencini a tenu son pari : on vit avec passion ces 113 minutes passées dans un monstrueux embouteillage (...) Le premier mérite du film,
" Comencini a tenu son pari : on vit avec passion ces 113 minutes passées dans un monstrueux embouteillage (...) Le premier mérite du film, celui qui provoque l'adhésion totale du spectateur, est son impeccable structure (...) D'une part, l'événement lui-même - l'embouteillage - est commun, presque vulgaire (...); d'autre part, aucun des protagonistes ne va se transformer ici en héros pour résoudre la situation; au contraire, ils ne font que l'enfoncer toujours davantage dans leur petitesse (...)
il ne s'agit plus ici d'un regard blasé sur la société mais d'un violent cri d'alarme. Le film est conçu comme une parabole (...) l'excès dans l'horreur, de certains personnages, le morbide des situations, et surtout le rire, qui jaillit presque malgré nous, compensent l'effroyable vraisemblance du sujet (...) et nous rappelle sans cesse que nous sommes en présence d'un conte édifiant élaboré par un moderne Voltaire.
Mais un Voltaire itaien et muni d'une caméra..."
" On en voudra longtemps à Comencini d'avoir gâché un sujet aussi magnifique. Ce n'est pas en juxtposant une série de "sketches" à peine tra
" On en voudra longtemps à Comencini d'avoir gâché un sujet aussi magnifique. Ce n'est pas en juxtposant une série de "sketches" à peine travaillés, à peine développés, qu'on fait un film. Les personnages y sont, pour la plupart, des stéréotypes (Sordi éternel crétin capitaliste); leurs relations avec la voiture (...) sont tout simplement absentes, de sorte que le lieu clos qui a nom "embouteillage" ne s'impose pas, pas plus que ne s'impose la crédibilité des situations..."
Jean-Pierre Maurel" Les ambitions de Comencini sont claires : décrire l'apocalypse, mais au niveau de notre actuelle civilisation de consommation. S'inspirant
" Les ambitions de Comencini sont claires : décrire l'apocalypse, mais au niveau de notre actuelle civilisation de consommation. S'inspirant d'un tableau de Brueghel, La Parabole des aveugles, qui montre six mendiants aveugles marchant vers leur fin, il a choisi l'instrument de nos loisirs, de notre libération, de notre puissance et de notre mort, parfois d'une de nos aliénations, la voiture automobile (...) Comencini se retrouve donc avec une véritable mosaïque de destins, donc de personnages qu'il lui faut choisir aussi différents que possible (...) il ne peut échapper à cette tarte à la crème de la production italienne : le film à sketches (...)
Le Grand embouteillage est une de ces comédies italiennes grinçante, bien sûr, avc la dose de poujadisme qu'il faut pour plaire au plus large public, et suffisamment intelligemment écrite pour qu'excessivement rare soit le spectateur qui se reconnaisse dans un de ces pantins présentés à l'écran : aucun infirmier ne laissera crever son blessé pour un match de football, aucun mari ne sortira vingt ans de rancune pour une clé, aucun comédien ne se conduira comme Mastroianni (...) Ce qui ne veut pas dire que les auteurs n'aient pas su brosser quelques solides portraits, ni offrir quelques scènes à effets (...)
Alons on suit sans passion, mais avec des sautes d'interêt, ce chassé-croisé de personnages qui ne se voient pas, se côtoient sans s'en apercevoir, ou se contentent de dormir en attendant la fin de ce qui n'est plus une apocalypse mais un emmerdement un peu plus long..."
" Point n'est besoin d'être un "inconditionnel" de Comencini pour saluer, avec Le Grand embouteillage - ou plus précisément, si l'on en cro
" Point n'est besoin d'être un "inconditionnel" de Comencini pour saluer, avec Le Grand embouteillage - ou plus précisément, si l'on en croit le titre original italien, "l'engorgement" - un de ses plus grands films, et le plus exhaustif sous le rapport de l'intensité critique d'une certaine vision du monde (...)
Dans la mesure où le "mouvement perpétuel" d'intégration/désintégration qui permet de définir (...) l'écriture de Comencini y atteint son comble d'intensité dramatique, plastique et rythmique, Il Ingorgo apparaît à ce jour comme le plus "comencinien" des films de Comencini, même si le fameux thème de "l'enfance" n'y intervient que comme trait d'union emblématique (cf. en particulier l'effigie d'un énorme bébé resplendissant de santé à l'arrière d'un convoi de bouillie en conserve qui sera le théâtre d'un viol) entre des épisodes essentiellement marqués par l'angoisse de la mort et l'usure de la vie (...)
A l'intérieur même des véhicules, la disposition rectiligne des sièges fait apparaître d'autres clivages et d'autres cloisonnements : entre les vieux et les jeunes, les hommes et les femmes, les forts et les faibles. Bloqué frontalement par l'embouteillage, le troupeau se bloque latéralement par l'hostilité, la peur, l'isolement. Il s'en faudrait de peu que, comme l'ambulance du blessé de la route, chaque voiture ne devienne une sorte de cercueil. Faut-il vraiment tenir rigueur à Comencini de s'être montré "trop clair" ?"
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