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A la manière d'un cadavre exquis, une suite de sketches qui dessinent une critique de la société trempée dans le surréalisme.
Lors de l'invasion de Tolède par les forces napoléniennes, un capitaine de dragons français baise la statue d'une femme agenouillée et est frappé d'un coup de poing par une autre statue... Un homme, dans un parc, remet à une fillette des cartes postales censément pornographiques alors qu'elles ne représentent que des monuments célèbres de Paris... A la manière d'un cadavre exquis, une suite de sketches qui dessinent une critique de la société trempée dans le surréalisme.
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Dans le sillage du Charme discret de la bourgeoisie et de La Voie lactée avec lesquels il semble former un triptyque, Le Fantô
Dans le sillage du Charme discret de la bourgeoisie et de La Voie lactée avec lesquels il semble former un triptyque, Le Fantôme de la liberté marque une radicalisation surréaliste dans l’écriture de Luis Buñuel et de Jean-Claude Carrière.
Dans ce film à sketchs façon cadavre exquis, le récit avance grâce à un subtil et retors passage de relais d’un personnage à un autre : une bonne lit, dans un parc, un épisode sacrilège de la guerre napoléonienne en Espagne, cependant que deux petites filles placées sous sa garde se font aborder par une espèce de satyre qui leur offre des photos supposément obscènes (...) Ce n’est pas un hasard si la scène la plus fameuse du film porte sur la relativité des mœurs : un professeur dans une école de gendarmerie imagine une société ou les normes seraient inversées, ou il serait parfaitement séant de faire ses besoins en public, tandis qu’on devrait s’isoler dans un cabinet pour se nourrir.
Sur le mode marabout-de-ficelle, Buñuel et Carrière livrent un film réjouissant où le réel est « invisible pour les yeux», où le cocasse ne cesse de le disputer à l’absurde (un médecin assure à Jean Rochefort que tout va bien, avant de lui annoncer un cancer du foie comme un détail), poussant le curseur de l’iconoclasme et de l’incongruité ludiques dont ils ont le secret. Les derniers plans, montrant une autruche contemplant, courroucée et perplexe, la vaine agitation du monde, parachève avec un sérieux altier ce magistral nonsense à la française.
" Le diable s’amuse. Il a vingt ans. Et il s’appelle Bunuel (Luis). Son secret de jouvence? Il a sucé au biberon le
" Le diable s’amuse. Il a vingt ans. Et il s’appelle Bunuel (Luis). Son secret de jouvence? Il a sucé au biberon le lait du surréalisme en son printemps le plus acide. Il lui en est resté une grande verdeur. Qui verdoie sacrément. Quel souffle, quelle allure, quels bonds, quelle élasticité dans les jarrets !
Ce film tient de la course au flambeau, où la lumière se relie d’un gaiopeur à l’autre, et de la balade de Tarzan de liane en liane, Tarzan-Bunuel se frappe la poitrine comme un tambour et il en sort un rire monumental, tout vole en éclats comme sous le double bang d’un supersonique traversant le mur de la connerie.Des conneries, plutôt. Rien de ce qui étaie, soutient, charpente notre belle civilisation christiano-capitalisto-bourgeoise n’est épargné. Ce n’est plus un flambeau que les galopeurs se passent de séquence en séquence, c’est une matraque, le gourdin de Guignol.
Pan sur les gendarmes, pan sur les curés, pan sur les préfets, pan sur les parents, pan sur les médecins, pan sur les professeurs, pan sur l’intelligentsia (aïe !), la volée de bois très vert se déroule en farandole. Farandole effrénée, jamais essoufflée, encore moins essou-flante.La voilà bien, la jeunesse. Cette vigueur du souffle et ce refus du frein. Et cette constante ouverture vers le futur : tout est possible, même l’impossible. A chaque plan, le plan suivant demeure imprévisible. Toujours l’inattendu arrive. On frappe à une porte? N’importe qui peut entrer, n’importe quoi. Napoléon, une vache, le pape, trois canards, un tank.
Telle séquence nous embarque dans une direction donnée, on s’y pose, mais pas le temps de s’y installer, d’y aménager son petit confort intellectuel, hop ! ça bifurque, ça fout le camp on ne sait où, ça change de film, on attrape tous les trains au vol, nous bien éberlués, le bec dans l’eau le derrière entre trois chaises, tout couillons et ravis de l’être parce que la surprise, le rebondissement surenchérissent dans la cocasserie et dans la mise en l’air.Le début, par exemple.
Premier plan : le Dos de Mayo, de Goya, cloches, fusillades, bufflèteries napoléoniennes, l’Espagne martyre, Tolède, 1808, référence précise à un conte romantique espagnol (?), sombre histoire ricanante de viol de sépulture — on se dit bon, Bunuel n’a pu tourner le Moine de Lewis, sa faim de gothico-frénétique lui tourne les estomacs, il se rattrape. » Pas du tout. On embranche sur une inénarrable histoire de satyre à fillettes et cartes postales. Laquelle nous conduit, après péripéties diverses, à un Hôtel du Libre Echange à la sauce d’un Feydeau qui aurait lu Sade et Léo Taxil, avec chapelier masochiste, jouvenceau de classe terminale raptant sa tante (la sœur de sa mère) ; et moines se tapant un poker à médailles (bénites). Puis on file dare-dare vers du Ionesco de grande cuvée, avec une étonnante histoire de fillette disparue. Et puis et puis et puis.
J’ai dit «n’importe qui peut entrer, n’importe quoi». C’est faux. Ça en a i’air, comme ça. La désinvolture intégrale, le décontracté-maxi, les bonheurs du hasard pur, le «cadavre-exquis» devenu film. Oui et non. La farandole-bastonnade se déroule (plutôt qu’elle ne s’enchaîne) avec une liberté que ne contredit pas une astuce diabolique. Bunuel saute du coq à l’âne — du coq à l’autruche, plus exactement — mais il retombe toujours sur ses pieds. Il sait ce qu’il veut dire et il le dit. Et ça fait mal.
Ce n’est pas du farfelu inoffensif comme il y en a tant. L’ouverture donne le ton, elle dénonce une imposture, celle de l’épopée d’un Napoléon à la fois fourier du jacobinisme et tyran impérialiste, et dont les armées, malgré qu’il en ait, véhiculaient avec le massacre et le pillage le Code civil et la Carmagnole. Le sous-titre de « la Fillette disparue » pourrait être : « les grandes personnes n’écoutent jamais les enfants».
On peut gamberger à tire-larigot sur la séquence illustrant l’obscénité de la bouffe au regard d’une intelligentsia repue et hantée par la pollution ; ou sur la farce d’une justice condamnant un poète assassin à mort, c’est-à-dire à vivre couronné de succès.Le furet qui court qui court, a passé par ici, repassera par là, Bunuel le nomme. C’est la liberté. Le fantôme de la liberté. Ce qui ne veut pas dire que la liberté est réduite à un fantôme. On peut la charger de chaînes, la liberté ne meurt pas, elle revient tirer les gens par les pieds, elle leur fait des niches.
Cette liberté à son tour porte un nom. C’est le surréalisme. Ce qui explique la ravigotante juvénilité de ce film, c’est que Bunuel renoue avec sa propre jeunesse. Il revient aux grandes hantises du groupe Breton.
L’iiréligiosité ; l’absurdité violemment révélatrice des impostures grâce à l’humour; l’amour fou et sa beauté hors toutes les lois ; l’apologue du poète écrivant son poème révolutionnaire en mitraillant la foule ; la dénonciation de l’obscénité, à Paris des monuments religieux et héroïco-patriotards, le pompon étant réservé au Sacré-Cœur auquel les surréalistes vouaient une animosité fervente ; le Hasard, enfin, considéré, contre la Fatalité et la Providence, comme l’expression suprême de la Liberté.
C’est à ce Fantôme souverain que le film est dédié.Je conseille à tous les renardeaux de la contestation tous azimuts de venir flairer ne serait-ce que cinq minutes du fantôme de la liberté, leçon salubre d’anticonformisme vrai et d’insolence fraîche. La révolution est gaie. Bunuel donne l’exemple. Le vieux lion, sous son suaire de fantôme de la liberté crie houhou pour nous faire rire (et réfléchir) en s’envoyant en l’air."
"Eblouissant de fraîcheur, tantôt féroce et tantôt facétieux, toujours serein, souvent déconcert
"Eblouissant de fraîcheur, tantôt féroce et tantôt facétieux, toujours serein, souvent déconcertant, drôle, oui, drôle et, pour tout dire, assez génial, voici le trente et unième Buñuel qui se moque de tout, de nous et de lui, et parvient à nous plaire interminablement par la justesse, la profondeur de sa satire. Véritable corrida contre tous les tabous, festival sacrilège contre toutes nos pseudo-valeurs. Quelle fête !"
" Deux ans après " le Charme discret de la bourgeoisie ", voici de retour sur les écrans le plus jeune et le p
" Deux ans après " le Charme discret de la bourgeoisie ", voici de retour sur les écrans le plus jeune et le plus libre, le plus gai et le plus grave des cinéastes, Luis Buñuel, soixante-quatorze ans.
La jeunesse lieu commun inévitable, quand on parle de Buñuel. Une trentaine de films, parmi lesquels quelques chefs-d'œuvre, et toujours la même verdeur, la même pétulance, un culot de débutant. On a l'impression que Buñuel n'en aura jamais fini de découvrir le cinéma et de se découvrir lui-même. Immuable, il ne cesse de changer. À l'apogée du succès, il ne cesse de surprendre. Sédentaire et aspirant (dit-il) à la retraite, il demeure le grand casseur de vitres du cinéma mondial.
La liberté ? Elle s'est toujours située pour lui au-delà des contingences. Aux pires moments de sa vie professionnelle, il en a préservé l'essentiel. Elle est comme le poumon de son inspiration. Aujourd'hui qu'il est délivré des contraintes qui ont longtemps pesé sur sa carrière, et que toutes les escapades, toutes les incartades lui sont permises, il prend la clé des champs et s'en donne à cœur joie.
À cœur joie, c'est le mot. Car si Buñuel est pessimiste, il n'est jamais amer. Insolent, turbulent, chahuteur, il a le goût des plaisanteries fracassantes. Sur ce point il a même évolué. Jadis il chargeait ses films de violence. Depuis que la violence est partout, il lui préfère la facétie corrosive et l'incongruité ravageuse. Dans son arsenal de " dinamitero " l'humour (noir) est devenu l'arme absolue.
Et puis la gravité. Quand le rire s'arrête et que tombe le masque de la raillerie ou du sarcasme, aussitôt affleurent ce sens du tragique, cette obsession de la mort, que Buñuel doit à ses origines et qu'on retrouve en filigrane dans tous ses films.
Stupeur, jubilation, fascination, voilà ce qui attend le spectateur du nouveau film de Luis Buñuel : " le Fantôme de la liberté. "
" L'IMAGINATION au pouvoir ! " Ce slogan de mai 1968, Buñuel le fait sien et l'applique à la lettre. Seule l'imagination est créatrice. Seule elle permet d'accéder à la connaissance (et à la libération). Elle est l'avant-garde de la pensée, le fer de lance de la vérité. Le reste - logique, raisonnement, psychologie - appartient au train des équipages...
On reconnaît là l'enseignement de Breton. Écriture automatique, " cadavres exquis ", jeu des questions et des réponses, Buñuel n'a pas oublié les expériences de ses amis surréalistes. Mais il les a depuis longtemps intégrées aux nécessités de l'expression cinématographique et à son univers personnel.
Plus qu'une méthode, le surréalisme (il l'a souvent répété) est pour lui un état d'esprit.
Tout est jaillissement dans le Fantôme de la liberté, associations d'idées et d'images, suc et sève de l'inspiration. Mais rien n'est gratuit. Tout est lié au réel. Buñuel n'éprouve même plus le besoin, comme dans le Charme discret de la bourgeoisie, de travestir ses phantasmes en rêves. Nous sommes dans la réalité la plus concrète. Une réalité que simplement dérange, métamorphose ou dissout (comme une plaque d'acier plongée dans l'acide sulfurique) le regard de l'auteur.
Il n'y a aucune " histoire " dans le Fantôme de la liberté, aucune intrigue structurée selon les normes de la narration classique, aucune progression dramatique au sens strict du terme. Le récit fuse, pétarade, se morcelle, éclate dans toutes les directions.
Plus encore que dans la Voie lactée, où la présence des deux pèlerins assurait un minimum d'unité interne, Buñuel rompt ici avec la continuité du discours. Son film est composé d'une suite de sketches (mot horrible), disons plutôt d'un assemblage, d'un " collage " d'incidents saugrenus, d'événements bizarres, d'une succession d'épisodes autonomes que rien ne lie les uns aux autres, sinon la présence à l'intérieur de chacun d'eux d'un personnage chargé d'assurer la transition avec l'épisode suivant. " Ronde " hétéroclite qu'organisent (ou désorganisent), au gré de la fantaisie de l'auteur, les malices et les ingénieux mécanismes du hasard.
Comme à son habitude, Buñuel proclame son " innocence " : " Je n'ai rien à prouver, je ne veux rien démontrer. " Pourtant, devant ces explosions en chaîne, comment ne pas se poser des questions ?
Et le titre, d'abord. Pourquoi le Fantôme de la liberté ? Parce que la liberté, tel le furet de la chanson, est un bien insaisissable, fantomatique, qui " a passé par ici et repassera par là " ? Parce qu'elle n'est jamais, cette liberté, qu'un choix entre deux esclavages ? (Dans la scène d'ouverture, qui est une reproduction du tableau de Goya la Fusillade du 3 mai, les patriotes espagnols tombent sous les balles françaises en criant : " À bas la liberté ! ", manière de dire qu'au " libéralisme " napoléonien ils préfèrent encore le despotisme de leur monarque.)
Parce que, suggère Jean-Claude Carrière (qui a collaboré à ce film comme aux précédents), pour Buñuel il n'y a de liberté véritable que dans la création artistique ? Trois explications vraisemblables. Les exégètes en trouveront sûrement d'autres.
Passons au film. Pur " objet " poétique ? Oui, sans doute. Mais Buñuel a beau brouiller les pistes et couper en quatre le fil d'Ariane, nous savons bien que chez lui le poète tend toujours la main au moraliste et qu'il ne mystifie que pour démystifier, farces et attrapes.
Dans le Charme discret de la bourgeoisie, la vérité des personnages éclatait dans leurs rêves. C'est la vérité du monde qui éclate dans ce rêve éveillé qu'est le Fantôme de la liberté. Farces et attrapes, sortilèges et angoisses sont là pour nous rappeler que nous vivons dans un monde de confusion et d'illusion, que la réalité se dissimule sous de fausses apparences, que l'ordre, la logique, les multiples codes du système moral, social, affectif, qui déterminent nos comportements, ne sont que conventions et fantasmagories, qu'on nous a conditionnés comme les chiens de Pavlov, que nous sommes programmés " comme des ordinateurs ".
Avec délectation, Buñuel s'amuse à détraquer l'ordinateur, à bouleverser ses programmes, à décoder les codes, à démontrer l'absurdité par l'absurde, à inverser le signe des sentiments, des tabous, des censures et des rites. La chasse aux faux-semblants devient ainsi une formidable battue au terme de laquelle sonne l'hallali de nos certitudes (...)
Le Fantôme de la liberté grouille d'inventions de ce genre. Impossible de tout répertorier. Buñuel exerce sa verve dans les registres les plus divers. Empruntant au théâtre et aux cinémas traditionnels certains de leurs procédés, il change de " genre ", comme un automobiliste change de vitesse, et passe allègrement du vaudeville caustique à la pochade burlesque, du drame bourgeois à l'enquête policière, du tract-pamphlet au conte fantastique (...)
Prodigieuse fresque gigogne, tumultueux pot-pourri, inépuisable sac à malice, ce récit incohérent est un modèle de cohérence. Cohérence du style, cohérence de l'interprétation, cohérence surtout de l'inspiration. C'est parce que chaque image prend racine dans le terreau Buñuelien que cette mosaïque éclatée forme un tout homogène. Une fois de plus Buñuel nous impose ses songes. Des songes qui ne sont qu'une autre version de la réalité. Lucidité, intransigeance, drôlerie, acuité du regard, pouvoir créateur (ici à sa plénitude) : ce visionnaire tranquille n'a pas besoin de s'imiter pour être fidèle à lui-même.
Terminons par un conseil : il faut voir ce film sans chercher midi à quatorze heures. Midi est à quatorze heures. Voilà ce qui importe. Le mieux est donc de s'abandonner aux méandres et aux cascades du récit. Ce serait une erreur que de flairer partout des symboles. Buñuel déteste les symboles. Ce qu'il veut dire, il le dit. Ce qu'il tient à montrer, il le montre.
Au fond, c'est lui qui a raison. Le Fantôme de la liberté est un film qui se passe très bien de poteaux indicateurs et de mode d'emploi. L'éblouissement suffit."
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