
Marco Bellocchio, apprendre à dompter la mort
VIDEO | 2016, 11' | Après plus de cinquante ans de carrière, l'auteur virtuose des Poings dans les poches livre...
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Raimond s'éprend de Marthe sans savoir qu'elle va épouser Jacques, membre des Brigades rouges. Il décide néanmoins de tout faire pour se rapprocher d'elle...
#70 Raimond, lycéen romain, rencontre Marthe et la suit au Tribunal où des membres des Brigades rouges attendent leur jugement. Une passion érotique naît entre eux, où se mêlent frustrations et désirs politiques. Afin de faire vivre son catalogue, StudioCanal a donné carte blanche à Jean-Baptiste Thoret , historien du cinéma et réalisateur, pour créer sa propre collection. Le résultat ? La collection « MAKE MY DAY ! » qui regroupe les films « qui lui font plaisir », une série de pépites rares, méconnues ou oubliées des années 60, 70 et 80. Le Diable au corps fait partie de la collection « MAKE MY DAY ! ».
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" Le Diable au corps s’ouvre et se ferme comme un claquement d'éventail, brutal et fulgurant, suspendu entre-temps au
" Le Diable au corps s’ouvre et se ferme comme un claquement d'éventail, brutal et fulgurant, suspendu entre-temps au mouvement régulier, quasi organique, qu’on fait pour s’éventer : affolant sa cadence quand la chaleur monte, se ralentissant au contraire quand la fraîcheur gagne. Un film climatisé sur un sujet de feu.
Ouverture : dans la moiteur de l'été romain, une jeune métisse menace de se jeter du haut d’un toit de tuiles (...) Fermeture: Andréa passe son bac. A l’oral on lui demande de lire du Sophocle dans le texte. C’est le passage fameux d’Antigone et Créon, la raison d'Etat contre la morale des sentiments (...)
Entre ces deux hypertensions (...) si les passions brûlent, mettent l'enfer à l'âme et le diable au corps, Marco Bellocchio leur a choisi une traduction strictement clinique, voire documentaire. C’est tellement beau ce parti pris de style, on voit si bien quelle hystérie pénible aurait pu en découler, qu'on dirait du Casanova: tempérament volcanique et écriture de glace.
Eternellement attentif aux mouvements de la passion, préposé aux transports du cœur, sur son oscillographe ultrasensible, Marco Bellocchio vient d'écrire un fragment inédit du discours amoureux et pose une question terriblement simple: comment avoir la force de continuer à aimer, au prix de quelles amnésies, en faisant son deuil chirurgical de quels ricanements sceptiques, cyniques ou désabusés ? (...)
On peut lire ce que Maruschka Detmers en dit : « les émotions sont plus nues que les corps » (...) Son petit scandale besogneux parasitera peut-être la bonne communication du film (...) Ce qui est sûr c'est que si Botticelli avait filmé une pipe, il l'aurait peinte comme Bellocchio : tout sourire. "
" Raymond Radiguet, jeune écrivain prodige mort à vingt ans de la fièvre typhoïde, a bénéfi&sh
" Raymond Radiguet, jeune écrivain prodige mort à vingt ans de la fièvre typhoïde, a bénéficié dans les milieux littéraires d'une réputation flatteuse. Mais aussi du parfum du scandale : situé pendant la Première Guerre mondiale, son roman Le Diable au corps, qui racontait les amours d‘un lycéen et d'une jeune femme dont le mari est au fronts fut taxé de cynisme et d'immoralité.
Au cinéma, Claude Autant-Lara en fit, avec Gérard Philipe et Micheline Presle, une adaptation pieuse. Marco Bellocchio nous en propose aujourd'hui une version tapageuse.
Non pas tant parce qu’elle a l'ambition (légitime) de se situer dans l'Italie contemporaine que parce quelle est agrémentée d'une scène de fellation, qui attire les curiosités et brouille les cartes.
Passons sur cette provocation inutile, tout comme sur les regrettables longueurs et l’irritante musique qui interdisent au spectateur une adhésion totale. Pour découvrir que Bellocchio a gagné son pari : signer un film totalement fidèle à son propre univers sans trahir le roman de Radiguet (...)
Le Diable au corps, c'est Antigone face à Créon, l’amour contre la loi. Un cri d’optimisme un peu désespéré. "
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