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La vie quotidienne d'un établissement scolaire situé à Saint-Denis, vue à travers les yeux d'une jeune CPE novice originaire de l'Ardèche.
Samia, une jeune CPE originaire de l’Ardèche, découvre son nouveau collège situé à Saint-Denis. Problèmes de discipline, réalité sociale difficile : c'est un choc pour la jeune femme. Si les situations épineuses ne manquent pas, elle apprécie néanmoins la vitalité et l'humour des élèves, celui de Moussa et de Dylan, très moqueurs, et de son équipe de surveillants. Bien épaulée par ses collègues, Samia finit par s'acclimater et tente de venir en aide à Yanis, un adolescent vif et intelligent mais insolent et aux résultats désastreux. Samia, persuadée qu'il a du potentiel, va tout tenter pour qu'il ne tombe pas dans la spirale de l'échec scolaire...
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"Après le beau succès critique et public de "Patients", Grand Corps Malade et Mehdi Idir font à nouveau équipe pour un film puisant égaleme
"Après le beau succès critique et public de "Patients", Grand Corps Malade et Mehdi Idir font à nouveau équipe pour un film puisant également dans leurs expériences personnelles. Ici, il n’est plus question d’un centre de rééducation, mais d’un collège, période charnière mainte fois racontée au Cinéma. Sauf que les deux cinéastes apportent un regard particulier sur ce lieu, entre nostalgie et analyse sociétale. Teen movie autant qu’œuvre engagée, les réalisateurs osent s’attaquer aux différents sujets faisant les gros titres des journaux, des problèmes des banlieues au déterminisme social, tout en apposant un point de vue bienveillant sur leurs protagonistes, loin de tout sensationnalisme ou manichéisme.
Lorsque Samia débarque de son Ardèche natale à Saint-Denis, la transition est forcément compliquée, d’autant plus lorsque cette jolie jeune femme doit gérer, en tant que CPE, un établissement peu réputé pour l’exemplarité de ses élèves. Heureusement, dans cette aventure, elle va pouvoir aussi bien compter sur le soutien de ses collègues que sur la bonne volonté de plusieurs adolescents, dont Yanis qu’elle prendra rapidement sous son aile, déterminée à lui montrer qu’un avenir heureux n’est pas interdit aux enfants grandissant en bas des blocs. Authentique et sincère, cette comédie vaut à la fois pour ses qualités scénaristiques que pour l’énergie de ses comédiens, en particulier les enfants et la révélation Liam Pierron qui crève l’écran.
Avec des sidekicks humoristiques experts en la matière (Alban Ivanov en tête), "La Vie scolaire" est un métrage solaire et humain, où l’humour sert un propos plus vaste sur le système scolaire actuel. À ce titre, la fin ouverte témoigne parfaitement de la volonté des auteurs de laisser une libre interprétation au public. Mais au lieu d’édulcorer la violence qui peut régner dans ces écoles, le film l’assume, la distillant sans concession lorsqu’elle est inéluctable, brossant un portrait brut d’une réalité sur laquelle beaucoup préfèrent fermer les yeux. Réussir à le faire sans caricature était déjà complexe, le faire en multipliant les traits d’humour et les moments d’émotions l’était encore moins. Grand Corps Malade et Mehdi Idir s’imposent définitivement comme un duo à suivre !"
"Samia (Zita Henrot) débarque d’Ardèche à Saint-Denis (Seine Saint-Denis) pour prendre ses fonctions de Conseillère Principale d’Education
"Samia (Zita Henrot) débarque d’Ardèche à Saint-Denis (Seine Saint-Denis) pour prendre ses fonctions de Conseillère Principale d’Education (CPE). Elle doit gérer des problèmes de discipline bien plus difficiles que ceux de ses postes précédents. Face à des têtes brulées, elle découvre leur vitalité et réparties, mais se reconnaît aussi dans leurs problèmes sociaux, pas si éloignés des siens, depuis son déménagement. Elle va aller à leur rencontre, s’y attacher, composer avec les professeurs qui l’entourent, pour les aider à construire leur futur.
On ne saurait trop dire quelle est la part de l’un, quelle est la part de l’autre, dans l’écriture et la réalisation de leurs deux films, puisque Grand Corps Malade et Mehdi Idir en cosignent toutes les étapes, sont complices depuis toujours et se côtoient tous les jours, selon leurs dires. On connaît mieux le premier pour ses albums de slam qui ont révélé un auteur aux textes ciselés, et un interprète à la voix et au flux reconnaissables entre tous. Une écriture dont la sensibilité se retrouve dans celle de Patients et aujourd’hui de La Vie scolaire.
"La Vie scolaire" désigne dans le jargon de l’Education, le bureau du Conseiller (Conseillère) Principal(e) d’Education. C’est là que se règlent, entre autres, les problèmes de discipline, et d’une façon plus générale, ceux liés à la cohabitation entre élèves et administration ou professeurs. Samia est leur interlocuteur, leur médiateur, au cœur de tous les conflits. Grand Corps Malade et Mehdi Idr prennent à bras le corps ce sujet qui fait régulièrement la une de l’actualité et constitue une préoccupation dominante de la société française, s’agissant de l’Education.
Leur film reflète une grande qualité d’observation comme découlant d’un vécu. La Vie scolaire se détache de la forme d’un docu-fiction en intégrant une part de romanesque dans le personnage de Samia. Une dimension qui justifie son empathie envers les élèves. Ce rapprochement entre adolescents et adultes déborde sur ses collègues lors d’une scène où les uns et les autres passent une soirée chacun de leur côté, mais où ils exécutent pratiquement les mêmes gestes. De fait, ils ne sont pas si différents que cela. C’est peut-être là que réside la clé de leur cohabitation et d’une communication rendues possibles.
De fait, La Vie scolaire reflète de belles qualités de cinéma dans l’usage d’une forme qui épouse le propos du film, par l’usage de travelings, de ralentis et d’effets de montage pertinents sans être soulignés. Tous les acteurs sont à leur place, non professionnels compris, et participent d’une entreprise commune visiblement enthousiaste. Le film aurait toutefois gagné à être un peu raccourci, les situations ayant tendance à se répéter, alors que l’on a compris le propos et que les conclusions sont quelque peu téléphonées. Il n’en demeure pas moins la confirmation d’un duo de cinéastes qui traite avec talent de sujets majeurs de la société française de leur temps, tout en divertissant."
"En abordant la vie au collège particulièrement en Seine-Saint-Denis, Grand Corps Malade et Mehdi Idir prenaient un risque. Celui de verser
"En abordant la vie au collège particulièrement en Seine-Saint-Denis, Grand Corps Malade et Mehdi Idir prenaient un risque. Celui de verser dans le déjà raconté mille fois au cinéma, de façon plus ou moins heureuse, ou de succomber à la démagogie sociale, celle qu’un certain cinéma des banlieues est parfois habitué à montrer. Naturellement, dès les premières séquences de cette rentrée scolaire, on pense au fameux Entre les murs qui, certes, ne privilégiait pas le point de vue d’une conseillère principale d’éducation, mais d’un professeur de français, et où Laurent Cantet était parvenu à décrire le sacerdoce du métier d’enseignant dans un lycée du 19ème arrondissement, réputé difficile. Mais, très vite, le propos se détache de sa préoccupation sociétale comme l’était le film de Cantet, pour se centrer sur le récit attachant de jeunes gens, souvent dissipés, dans une classe stigmatisée, et d’une équipe de professeurs, unis pour le meilleur et pour le pire. D’ailleurs, le générique ouvre le long métrage sur un cours de musique où l’on craint rapidement le stéréotype. D’abord parce que de nos jours, plus aucun professeur de musique n’entraîne ses élèves à la flûte à bec, ensuite parce que ce type de scènes a déjà été tourné de très nombreuses fois, et souvent dans des comédies potaches, ayant pour effet de ridiculiser le métier d’enseignant. En réalité, Grand Corps Malade et Mehdi Idir semblent s’engager sur le terrain de l’autofiction, comme si, derrière le récit de ces gamins tout autant attachants que provocateurs, les réalisateurs parlaient un peu de leur propre expérience à l’école.
La vie scolaire est porté par deux comédiens absolument formidables : la très jolie Zita Hanrot qu’on était loin d’attendre dans le rôle d’une conseillère principale d’éducation, et le profane Liam Pierron, qui interprète un jeune gamin touchant et manifestement en difficulté, avec une telle grâce qui semble déjà annoncer une carrière prometteuse sur les écrans. Le scénario s’intéresse à ces deux personnages qui, en quelque sorte, entament un chemin initiatique. La première vient de quitter la province montagneuse et fait ses premiers pas dans un métier terriblement difficile, où il faut de l’autorité, de l’empathie, de la fermeté et de la douceur tout à la fois. Le second cherche ses marques et la manière dont il pourra demain trouver sa place dans la société. Les deux personnages se guettent, se surprennent, se séduisent aussi, et l’on sent chez eux, certes un souci de la vraisemblance dans le jeu des comédiens, mais sans doute une véritable affection entre eux, qui transpire tout le long du film. Grand Corps Malade et Mehdi Idir ont réussi le pari de faire un film où le bonheur et l’amour débordent de partout. On est loin de la vision réaliste et sordide du grand Tavernier avec Ça commence aujourd’hui. Ici, le projet est à la fois de montrer une certaine vision de la banlieue parisienne, ainsi que la nécessaire passion qu’il faut à ces professeurs pour assumer leur métier, et de donner à voir les possibilités d’amour au milieu de ces paysages urbains, souvent réduits par des clichés médiatiques.
Autant dire que l’on rit, l’on pleure pendant ces presque deux heures. On finit même par s’attacher aux plus turbulents de ces élèves, dont on ne voit à la fin, non plus l’insolence, mais que des âmes d’enfants, plus ou moins bien éduqués, souvent pauvres, que le système scolaire tente de réhabiliter. Les réalisateurs font honneur au métier de professeur. Le choix scénaristique les pousse parfois à dresser des portraits assez caricaturaux, comme ceux du prof de sport ou de musique, mais force est de constater que la fiction fonctionne parfaitement bien. La vie scolaire est un film générationnel qui permettra à beaucoup de jeunes de s’identifier à ces récits de vie scolaire. Il y a beaucoup de dignité dans la façon de filmer les personnages de cette histoire, et l’on retrouve, non sans plaisir, la tendresse avec laquelle le cinéaste et chanteur avait raconté son propre passage en centre de rééducation dans son film Patients. Bien sûr, ce nouveau film n’a pas toute la profondeur et la beauté du premier, mais il faudrait être bien sévère pour ne pas y trouver un petit bout de bonheur.
Et puis, ce qui est certain, c’est que derrière ce film, on retrouve le musicien et poète Grand Corps Malade dont on ne se lasse pas un seul instant des chansons et intermèdes musicaux qui accompagnent son récit."
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