
La Playlist UniversCiné de Sophie Fillières
VIDEO | 2014, 12'| La réalisatrice de Aïe et de Arrête ou je continue évoque les films qui l'ont marquée. Six lo...
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Fils de diplomate, Mathias poursuit des études de médecine légale. Un jour, il découvre dans ses bagages une tête humaine, réduite, à la manière Jivaro...
Mathias, qui vivait en Allemagne, décide de regagner la France. Dans le train, il croise un homme qui le menace, l'insulte et disparait. Il decouvre le lendemain dans sa valise une tête humaine réduite à la manière des Indiens Jivaros. Mathias ne pense plus qu'à cette tête, tente de percer son mystère et s'isole totalement du monde... En selection officielle pour le festival de Cannes, ce premier long-métrage d'Arnaud Desplechin a valu à Emmanuel Salinger le César du Meilleur espoir masculin 1992.
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" Trois ans après la chute du Mur, Desplechin s'attaque pour son premier vrai long métrage au film d'espionnage.
" Trois ans après la chute du Mur, Desplechin s'attaque pour son premier vrai long métrage au film d'espionnage. Rien de tel qu'un monde déboussolé pour jouer avec les frontières, susciter la parano. L'intelligence diabolique du scénario consiste à montrer les choses en grand (les Etats, la géopolitique, le Quai d'Orsay, le contre- espionnage) et en petit (un homme, ses doutes, sa confusion)."
Jacques Morice" La Sentinelle confirme ce qu'annonçait déjà La Vie des morts : Arnaud Desplechin est un grand. Son univers e
" La Sentinelle confirme ce qu'annonçait déjà La Vie des morts : Arnaud Desplechin est un grand. Son univers est décidément hanté par la mort, et son style toujours aussi fluide. Il suit ses personnanges, les recadre dans le mouvement, combine travellings latéraux et panoramiques. Puis il coupe net, change d'axe ou cadre en gros plan un détail - un pied ou une serrure - et reprend sa course. Ses mouvements d'appareil collent de façon si évidente au propos que leur complexité devient presque invisible. La caméra nous happe.
Et, à force de ne nous montrer que l'essentiel, elle nous plonge, pied et poings liés, dans un monde inquiétant. Celui-là même où Mathias se débat et poursuit obstinément un curieux itinéraire.
Car, sous couvert d'une histoire d'espionnage, c'est bien d'une aventure spirituelle qu'il s'agit (...)
"Je pense tout le temps à des charniers." Ce sont les derniers mots que nous l'entendrons prononcer.
La Sentinelle est un film désespéré qui devrait être désespérant. Comme aurait dû l'être La Vie des morts. Mais il faut se forcer à raisonner froidement pour ressentir cette désespérance. Car, bien que la mort triomphe, la puissance de vie captée par la caméra de Desplechin est si grande que c'est elle qui nous frappe, c'est elle dont on se souvient.
Le suicide d'un des leurs blessait tous les membres de la famille de La Vie des morts. Mais ces blessures, en déclenchant sursauts et convulsions, semblaient apporter un surcroît de vie. Comme si la vie naissait de la mort.
Ici, tout au long du film, on a souri : la lucidité et l'ironie des personnages désamorcent leur mal de vivre ou le dégoût qu'ils ont d'eux-mêmes. Pourtant, le désastre est complet. Non seulement la mort fait son oeuvre, mais la folie aussi. Mathias semble avoir pris sur lui le poids d'un crime collectif.
Mais c'est peut-être la possibilité d'une rédemption que lui a offerte le gros homme. Car, à force de creuser toujours plus profond à l'intérieur d'un corps ou d'une tête, on fait d'étranges découvertes. A filmer si bien la matière, le physique devient métaphysique."
Ciné Phil au sujet de
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