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Paris, juin 1942. Le 16 juillet, les Weismann, immigrés juifs polonais, sont arrêtés et parqués avec 13 000 autres au Vélodrome d’hiver.
Paris, juin 1942. Les Weismann, immigrés juifs polonais, ont commencé à porter l’étoile jaune. Le père, Schmuel, continue d’aller travailler. Lui et sa femme, Sura, ont confiance en la France. De fait, le 16 juillet, la France lance une opération pour livrer aux Allemands tous les Juifs non-Français de Paris. Les Weismann sont arrêtés et parqués avec 13 000 autres au Vélodrome d’hiver.
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" Comment évoquer la tragédie du Vel d'Hiv sans creuser le même sillon que certains films sur la déportation tels La Liste de
" Comment évoquer la tragédie du Vel d'Hiv sans creuser le même sillon que certains films sur la déportation tels La Liste de Schindler, Au revoir les enfants, Les Guichets du Louvre, Monsieur Klein ou Le Pianiste ? La réalisatrice Rose Bosch a trouvé la solution. En filmant cette rafle à hauteur d'enfants. Sa fresque grave, méticuleusement reconstituée, est émouvante sans être larmoyante. Portée par l'interprétation tendue et déchirante de Mélanie Laurent, La Rafle fait ressurgir un pan peu glorieux du passé de la France sous l'Occupation, mais est magnifié par le courage de ceux que l'on nommera les « Justes ». "
Olivier Delcroix, 10/03/2010" Avant même sa sortie en salles, ce film est déjà un événement (...) Voulu par le producteur Ilan Goldman, petit-fils d'émigrants polo
" Avant même sa sortie en salles, ce film est déjà un événement (...)
Voulu par le producteur Ilan Goldman, petit-fils d'émigrants polonais arrivés en France en 1920, réalisé par son épouse Rose Bosch, La Rafle apparaît donc comme un film nécessaire, propre à réinscrire dans la mémoire collective, et plus particulièrement des jeunes générations, un épisode terrible de l'histoire nationale, qui n'avait jamais été narré aussi frontalement au cinéma.
En partie tiré des souvenirs de deux survivants de la rafle, le film retrace « de l'intérieur » le funeste périple de membres de la communauté juive de Montmartre, de leur arrestation au matin du 16 juillet 1942 jusqu'au départ des trains de déportation, en passant par leur regroupement au Vélodrome d'Hiver - uniquement pour les familles, les autres étant envoyés à Drancy - et leur envoi au camp de Beaune-La-Rolande (Loiret).
Le témoin principal qui a nourri le film s'appelle Joseph Weismann. Âgé d'une douzaine d'années à l'époque, il est l'un des seuls enfants à s'être échappé du camp de Beaune-La-Rolande. L'autre témoin, Anna Traube, parvint à sortir du Vél' d'Hiv grâce à un subterfuge.
Le film met en scène ces deux histoires, mais livre aussi, en dépit d'une mise en scène très classique, un récit collectif bouleversant, éprouvant sans céder à la crudité. La planification de l'opération, les conditions terribles de la détention au Vél' d'Hiv, sans eau ni toilettes, le rôle des pompiers qui déployèrent leurs lances à incendie pour rafraîchir la foule assoiffée et transmirent des milliers de messages cachés à la hâte dans leurs bottes ou les poches de leurs vestes, le transfert dans le Loiret, la faim, la maladie, l'incrédulité jusqu'au bout sont restitués de manière très parlante tout en restant accessibles à un public adolescent.
La séparation brutale des enfants et des parents dans le camp de Beaune-La-Rolande (les nazis n'ayant prévu, dans un premier temps, que la déportation des adultes en dépit des demandes de Vichy), par des policiers français et avec le renfort de militaires allemands, restera comme l'une des scènes les plus fortes du film.
Servi avec retenue par une pléiade d'acteurs (Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh, Raphaëlle Agogué, Sylvie Testud, Catherine Allégret, Anne Brochet, Thierry Frémont ), La Rafle fait oeuvre utile. À chaque génération son travail de mémoire. "
" Avec ce film, Rose Bosch prend le parti de suivre presque pas à pas le parcours funèbre de la communauté juive de France, ces Juifs Franç
" Avec ce film, Rose Bosch prend le parti de suivre presque pas à pas le parcours funèbre de la communauté juive de France, ces Juifs Français qui se croyaient à l'abri au pays des droits de l'Homme. En décrivant les différentes étapes de cette mécanique morbide orchestrée par les Nazis et en mettant en avant le rôle et la responsabilité des autorités françaises, la réalisatrice force notre pays à regarder son Histoire en face. Une autocritique bienvenue et un rappel d'utilité publique à la démarche presque pédagogique.
Le principal écueil à éviter dans ces cas là est de tomber dans le pathos que la situation semble exiger. Un problème sans doute plus facile à gérer aujourd'hui car le sort du peuple juif a suffisamment été montré et son horreur soulignée pour qu'un film ne se sente pas obligé d'appuyer là où ça fait mal. Le simple fait d'expliquer la terrifiante logique à laquelle obéit la rafle et de décrire les conditions sanitaires déplorables dans lesquelles les Juifs furent parqués suffit à susciter l'émotion, le dégoût, la honte, le malaise.
Mêlant aisément didactisme et affect, un désir pédagogique évident et une sensibilité nécessaire à toute fiction, La Rafle parvient à dénoncer avec froideur des faits réels tout en s'attachant à des personnages campés par des stars de cinéma. A ce titre, une question se pose : le film n'aurait-il pas été plus fort encore avec des acteurs inconnus du grand public ? Pour autant, les vedettes participant à ce projet s'en tirent avec les honneurs, de Jean Reno à Mélanie Laurent, en passant par Gad Elmaleh et Sylvie Testud.
Notons également la prestation étonnante de Raphaëlle Agogué, jolie révélation dans le rôle de la charmante épouse polonaise de Gad Elmaleh. Tous s'impliquent dans leurs rôles avec une conviction profonde et s'effacent très vite derrière leurs personnages. Il faut dire que le métrage ne manque pas de scènes fortes en émotions, la réalisation laissant la place au jeu des acteurs, appuyant les regards, privilégiant les scènes intimistes, bien que le passage au Vélodrome d'hiver donne lieu à quelques mouvements de caméra plus virtuoses, jurant quelque peu avec la sobriété du reste du film. Sans égaler la puissance narrative et formelle d'une Liste de Schindler, La Rafle remplit parfaitement son contrat en trouvant le bon dosage entre pédagogie et émotion. Le genre de film qu'il est difficile de critiquer, tant il a le mérite d'exister. "
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