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Barbara visite un cimetière et tombe nez à nez avec des morts vivants. La jeune femme s'enfuit et trouve refuge dans une ferme, auprès de Ben...
Une nuit, Barbara visite un cimetière et tombe nez à nez avec des morts vivants. La jeune s'enfuit et trouve refuge dans une ferme, auprès de Ben, un inconnu se cachant comme elle. Ils ne tardent pas à être rejoints par d'autres survivants qui s'étaient déjà protégés en investissant la cave. La tension monte dans le groupe et les zombies parviennent peu à peu à pénétrer dans la maison... C'est Romero lui-même qui a proposé à son fidèle responsable des effets spéciaux, Tom Savini, de réaliser le remake de son classique, sorti en 1968.
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"La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead, 1990) de Tom Savini est loin de posséder la réputation qu’il
"La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead, 1990) de Tom Savini est loin de posséder la réputation qu’il mérite. C’est peut-être l’un des meilleurs remakes d’un film d’horreur jamais réalisés. Et on a le droit de le préférer à son modèle. Pourtant l’original, signé George A. Romero bénéficie du statut -mérité – de classique du genre. La première nuit des morts-vivants, au-delà de ses qualités intrinsèques, possède surtout une importance historique. En 1968, Romero a dépoussiéré le cinéma fantastique, et la figure du zombie, en l’inscrivant dans un contexte politique très contemporain. Le style documentaire du film, sa violence hyper réaliste et ses commentaires sur le racisme et la guerre du Vietnam lui ont valu d’être considéré comme un brulot politique, doublé d’une approche guérilla du cinéma de genre.
Le remake de 1990 est signé Tom Savini, spécialiste des maquillages spéciaux gore, collaborateur de longue date de Romero, et véritable amoureux du cinéma fantastique. Cette nouvelle version est extrêmement fidèle au scénario du film original. C’est Romero lui-même, producteur exécutif du film de 1990, qui en a proposé la mise en scène à Savini. Ce dernier accorde bien sûr une attention particulière à la caractérisation des morts-vivants, à leurs conditions physiques et à leurs mises à morts horribles. C’est une nouvelle fois le réalisme qui prédomine dans les effets spéciaux gore, comme dans Zombie (Dawn of the Dead, 1978), second volet de la saga de Romero dont Savini était le grand manitou des nombreuses séquences sanglantes. Davantage qu’un grand spectacle pyrotechnique, Savini organise une mise en scène macabre, oppressante, qui respecte les règles du huis-clos nocturne imaginé par Romero. La grande qualité du film de Savini, au-delà de son efficacité, est de se parer d’un sérieux absolu qui débouche sur une forme de désespoir nihiliste, mettant un terme à une décennie de pochades mêlant l’horreur et la parodie. Il suffit de le comparer avec Le Retour des morts-vivants de Dan O’Bannon qui empruntait – avec talent – la voie de l’humour référentiel et de la dérision, proche de la bande dessinée. C’est dans cette absence d’humour et de second degré que La Nuit des morts-vivants version Tom Savini rejoint la puissance subversive du classique de Romero. L’autre point fort de ce remake et de développer un personnage féminin central aussi courageux et intelligent que celui de l’homme noir qui parvient dans les deux films à résister à l’invasion des zombies, ainsi qu’à l’hostilité et la lâcheté d’un des réfugiés. Il y est possible d’y voir l’influence de James Cameron, dont deux films – Terminator et Aliens – avaient permis de redéfinir la place des femmes dans le cinéma d’action et de science-fiction. Malheureusement, La Nuit des morts-vivants de Tom Savini ne connaîtra aucun succès à sa sortie, sabordé par la gestion désastreuse de sa production et de sa distribution. Le film est le dernier titre décent produit par Menahem Golan, qui tentait alors de survivre à la faillite de la Cannon avec une éphémère nouvelle société, 21st Century Film Corporation. Contraint d’affronter des coupes budgétaires et de mutiler son film jugé trop violent par les décideurs, Savini gardera un souvenir épouvantable du tournage, et ne réitèrera pas cette première expérience de réalisateur. C’est bien dommage."
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