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Un adolescent de banlieue, qui rêve de voyages en voilier, décide de jouer dans la troupe de théâtre de son école pour se rapprocher de l'une de ses camarades.
À 15 ans, Abdelkrim, dit Krimo, vit dans une HLM de la banlieue parisienne. Entre sa mère vendeuse et son père incarcéré, il rêve de partir au bout du monde en voilier. En attendant, il mène le train-train banal d'un gamin de cité et traîne le plus souvent en compagnie de sa bande de copains. Au printemps, Krimo tombe amoureux de Lydia, une camarade de classe malicieuse et pipelette. Afin de se rapprocher d'elle, il cherche à intégrer la troupe de théâtre de l'école. En jouant aux côtés de Lydia dans la pièce de Marivaux «Les Jeux de l'amour et du hasard», il espère trouver le moyen de lui déclarer sa flamme... L'Esquive a remporté 4 César, dont le César du meilleur film et du meilleur réalisateur. Il a également été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"Dans un lycée de banlieue, une bande d’ados répète une pièce de Marivaux. Croisement subtil du réel et du théâtre où s’éprouvent les perp
"Dans un lycée de banlieue, une bande d’ados répète une pièce de Marivaux. Croisement subtil du réel et du théâtre où s’éprouvent les perpétuels jeux de l’amour et du hasard. Porté par des dialogues incandescents et de jeunes acteurs électriques, « L’Esquive » d’Abdellatif Kechiche met délicatement à nu certaines fractures de la société française.
Pour le dire dans la langue du film : "Putain, L'Esquive, sur la tête de ma mère, je kiffe sa race, inch' Allah !" L'énergie, l'intelligence, la richesse du travail d'Abdellatif Kechiche et de ses extraordinaires actrices et acteurs sont de celles qui électrisent le corps et l'esprit. Malgré le subtil Wesh wesh de Rabah Ameur-Zaïmeche sorti en 2002, on croyait le genre "banlieue-film" vermoulu, épuisé, piégé à jamais par ses clichés de représentation : béton et ciel gris, filles victimes, garçons farouches ou pittoresques, rap et deals, flics racistes, tout ce qui fait partie de la réalité mais ne fait plus forcément du bon cinéma, celui qui prend à revers les images attendues. Jusqu'à la découverte de L'Esquive, qui porte admirablement son titre tellement ce film slalome avec grâce entre tous les pièges.
Ça commence par des joutes oratoires incandescentes, inimitables, indescriptibles. Des jeunes gens parlent, s'échauffent, s'embrouillent. L'Esquive est un film de la parole. Parole brûlante, phénoménale d'énergie et d'invention. La langue française passe au laminoir créatif de la rue 2003. C'est du NTM puissance 10, du Jamel turbo, du Y. B. cocaïne, du nique ta (Roh)mer, du Pagnol 9-3, du Doillon plein de gnons et, à ce jeu, les meufs prennent les keums quand ils veulent.
Mais de quoi s'agit-il ? Lydia (Sara Forestier, énorme), une blonde canon, répète Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux pour le spectacle de fin d'année du lycée. Krimo (Osman Elkharraz, subtil) tombe amoureux d'elle. Timide, introverti, mal à l'aise avec les mots et encombré de ses sentiments, Krimo décide de jouer dans la pièce, simple stratagème pour séduire Lydia car il n'entend rien au théâtre et à Marivaux. Dès lors, le film confronte la langue classique du XIXe siècle au parler adolescent contemporain ; et ce match oral est fantastique de drôlerie, de créativité et de pertinence politique. Car entre ces deux stylisations de la langue française, qui témoignent de son évolution et de sa vivacité, Kechiche ne choisit pas.
Dans un lycée de banlieue, une bande d’ados répète une pièce de Marivaux. Croisement subtil du réel et du théâtre où s’éprouvent les perpétuels jeux de l’amour et du hasard. Porté par des dialogues incandescents et de jeunes acteurs électriques, « L’Esquive » d’Abdellatif Kechiche met délicatement à nu certaines fractures de la société française.
Pour le dire dans la langue du film : "Putain, L'Esquive, sur la tête de ma mère, je kiffe sa race, inch' Allah !" L'énergie, l'intelligence, la richesse du travail d'Abdellatif Kechiche et de ses extraordinaires actrices et acteurs sont de celles qui électrisent le corps et l'esprit. Malgré le subtil Wesh wesh de Rabah Ameur-Zaïmeche sorti en 2002, on croyait le genre "banlieue-film" vermoulu, épuisé, piégé à jamais par ses clichés de représentation : béton et ciel gris, filles victimes, garçons farouches ou pittoresques, rap et deals, flics racistes, tout ce qui fait partie de la réalité mais ne fait plus forcément du bon cinéma, celui qui prend à revers les images attendues. Jusqu'à la découverte de L'Esquive, qui porte admirablement son titre tellement ce film slalome avec grâce entre tous les pièges.
Ça commence par des joutes oratoires incandescentes, inimitables, indescriptibles. Des jeunes gens parlent, s'échauffent, s'embrouillent. L'Esquive est un film de la parole. Parole brûlante, phénoménale d'énergie et d'invention. La langue française passe au laminoir créatif de la rue 2003. C'est du NTM puissance 10, du Jamel turbo, du Y. B. cocaïne, du nique ta (Roh)mer, du Pagnol 9-3, du Doillon plein de gnons et, à ce jeu, les meufs prennent les keums quand ils veulent.
Mais de quoi s'agit-il ? Lydia (Sara Forestier, énorme), une blonde canon, répète Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux pour le spectacle de fin d'année du lycée. Krimo (Osman Elkharraz, subtil) tombe amoureux d'elle. Timide, introverti, mal à l'aise avec les mots et encombré de ses sentiments, Krimo décide de jouer dans la pièce, simple stratagème pour séduire Lydia car il n'entend rien au théâtre et à Marivaux. Dès lors, le film confronte la langue classique du XIXe siècle au parler adolescent contemporain ; et ce match oral est fantastique de drôlerie, de créativité et de pertinence politique. Car entre ces deux stylisations de la langue française, qui témoignent de son évolution et de sa vivacité, Kechiche ne choisit pas.
Entre le pas assez et le trop-plein, le langage apparaît comme une puissance abstraite, musicale, sonique, galvanisante, mais qui n'aide pas les êtres à s'exprimer et à s'entendre. D'autant plus que Lydia et Krimo sont sous le regard de leurs copains et copines qui, comme dans tout bon marivaudage, s'allient plus ou moins volontairement pour alimenter les quiproquos.
On pourrait aussi tenir mille considérations sociopolitiques sur ce film, ou les lui faire dire. Kechiche ne parle ici ni de laïcité, ni de voile, ni de fracture sociale ou ethnique, ni d'intégration, ni de République... mais son film en parle quand même entre les lignes et les images : la pression de la cité et des "grands frères", les pères en taule, la promiscuité sociale, l'enfermement du quartier, la brutalité des flics (la seule scène que l'on pourrait reprocher au film, la seule qui tombe dans le cliché), les ponts mais aussi les gouffres entre la cité et l'éducation républicaine voir la scène extraordinaire où la prof de français morigène Krimo tellement celui-ci se révèle un piètre comédien : "Sors de toi, amuse-toi, libère-toi !", lui braille-t-elle. Scène géniale parce que le spectateur est à la fois du côté de Krimo (le pauvre, on lui enfonce Marivaux à coups de marteau et en plus on lui casse sa baraque) et du côté de la prof (elle a raison de vouloir arracher cet élève à la fatalité de sa classe sociale et de son inculture), et aussi parce qu'elle synthétise en quelques minutes la complexité des problèmes de la société française.
Si L'Esquive est politique, ce n'est pas parce qu'il dénonce des injustices connues de tous ou apporte des solutions aux fractures françaises, mais bien parce qu'il fait jouer des jeunes beurs dans un marivaudage et les fait échapper le temps d'un film à leur prison identitaire ou sociale. Car eux aussi ont droit aux intrigues sentimentales, aux fictions éternelles et universelles, eux aussi ont le droit de jouer des personnages et pas seulement les rôles de symboles sociétaux que leur assignent les fantasmes de droite (caillera, dealers), de gauche (victimes) ou d'extrême gauche (fantassins de l'Insurrection, version Genet du pauvre). En cela, L'Esquive s'inscrit dans l'un des plus beaux lignages du cinéma français, celui qui passe par Renoir, Rohmer et Doillon."
"Sur le papier, L’esquive fait très peur, laissant imaginer le pire dans le genre constat social banlieusard... Surprise : il
"Sur le papier, L’esquive fait très peur, laissant imaginer le pire dans le genre constat social banlieusard... Surprise : il n’en est rien. Progressivement, le scénario, subtil et fin, évapore les clichés, s’affranchit des comparaisons peu flatteuses et propose une histoire drôle, simple, juste, lumineuse. La gageur de L’esquive est de proposer un marivaudage made in banlieue qui repose sur une multitude d’idées audacieuses. La première consiste à montrer une autre image de la banlieue sans les problèmes sociaux inhérents.Après une première Faute à Voltaire sur le monde des laissés-pour-compte, Kechiche pose sa caméra dans une banlieue ordinaire et se met à hauteur d’ados pris au cœur d’une mise en abyme et d’un vaudeville moderne où la réalité côtoie délicieusement le dérisoire. En filigrane, le cinéaste privilégie ici l’individu par rapport au groupe. Par exemple, le jeune Krimo se met au théâtre par amour et emprunte ce support pour déclarer sa flamme à celle qu’il aime secrètement. Il ne possède pas les mots pour lui dire ce qu’il ressent, de la même façon qu’il a peur de la réaction de ses amis. Incidemment, le film prend la forme d’une belle histoire d’amour entre deux personnages qui, prisonniers de leur condition, ne peuvent pas dire qu’ils s’aiment et dont l’issue de leur relation est inévitable. Cette situation sert de plan final au film.Cependant, si le cinéaste montre sans démagogie une image de la cité qui va craquer débarrassée de poncifs, son film n’est pas pour autant consensuel : le passage éclair des flics rappelle à quel point les jeunes issus de l’immigration et plus généralement des cités peuvent être parfois victimes des clichés haineux véhiculés par les médias, les réduisant à des délinquants. C’est une réalité que le réalisateur n’a pas eu envie d’éluder sans quoi son récit aurait sans doute été taxé d’angélisme. Mais il y a ici plus d’espoir que d’appel à la révolte : Kechiche a compris que montrer une image plus juste de la banlieue (sans pour autant l’améliorer ni la magnifier) pourra peut-être faire évoluer les mentalités. Beau combat."
Romain Le Vern"L'Esquive n'est pas un film sur la banlieue qui évoquerait, à travers l'apprentissage d'une pièce de Marivaux, le difficile mais merveille
"L'Esquive n'est pas un film sur la banlieue qui évoquerait, à travers l'apprentissage d'une pièce de Marivaux, le difficile mais merveilleux accès des mômes de l'immigration à la culture. Ce n'est pas non plus une imposture démagogique consistant à remixer les Jeux de l'amour et du hasard avec le parler caillera, histoire de rajeunir le patrimoine et de flatter les potes. Avant d'être un Arabe issu des banlieues et un réalisateur (la Faute à Voltaire), Abdellatif Kechiche, qui joua notamment dans les Innocents de Téchiné, est un comédien, et qui plus est, de théâtre.
L'Esquive est le film d'un acteur sur le métier des planches, un film de troupe et de théâtre, avant d'être un film de cinéma ou un film de cité. Quand les jeunes protagonistes amateurs (ou presque) de l'Esquive jouent Marivaux, ils ne rappent pas, ils ne passent pas la langue de la Comédie-Française au flow des codes langagiers de la rue, ils font juste un exercice scolaire, avec plus ou moins de talent, en fonction, justement, de ce qui fait l'essence de ce métier, la capacité à se déprendre de soi-même.
La pièce de Marivaux ne sert que de fil narratif à une autre pièce de théâtre, que Kechiche découvre comme on vérifie une hypothèse hasardeuse, celle que composent les tchaches et palabres interminables des gamins dans leurs cours d'immeuble, et que la verve du langage, la passion des échanges et le sentiment tragique, à tort ou à raison, qui enveloppe leurs existences, associent immédiatement au théâtre, antique de préférence, d'ailleurs. Avec ses gros plans heurtés à qui la parole imprime son rythme, l'Esquive ressemble à la captation d'une représentation théâtrale. Le plus frappant, ce sont les engueulades, notamment entre les meufs, qui déploient alors une rage et une vélocité verbale dont rêvent tous les interprètes du répertoire classique. Dans nos sociétés dites civilisées, il n'y a que sur la scène d'un théâtre qu'on est autorisé à se mettre dans ces «états». Cette intensité et cette violence consacrent, bien au-delà des mots, la fonction meurtrière et exorciste du langage, qui est l'essence même du théâtre et dont Kechiche affirme qu'aujourd'hui elle survit à l'état brut, originel, dans les cités. On le suit."
"Second long-métrage d’Abdellatif Kechiche, L’Esquive a joué les trouble-fêtes lors de la dernière cérémonie des César en remport
"Second long-métrage d’Abdellatif Kechiche, L’Esquive a joué les trouble-fêtes lors de la dernière cérémonie des César en remportant trois des plus prestigieuses récompenses. Fort de cette consécration inattendue qui a laissé sur la touche les plus gros succès du box-office, le film bénéficie cette semaine d’une ressortie nationale.
Contrairement à La Haine, dont le désenchantement notable a fait grand bruit, les adolescents de L’Esquive gardent une certaine part d’innocence, encore peu conscients des difficultés que le monde adulte leurs réserve. Ici, nulle revendication explicite: la cité n’est pas encore un enjeu en soi, elle est une toile de fond, inhérente au quotidien de chacun de ces personnages qui l’acceptent comme telle. L’emploi d’un vocabulaire assez détonant et l’impression d’agressivité qui en résulte pour les autres exposent très justement les codes d’une communauté trop souvent réduite au cliché de la violence et du racket.
Lydia (Sara Forestier, César du meilleur espoir féminin) et Fryda (Sabrina Ouazani), deux jeunes lycéennes de 15 ans, s’investissent dans l’interprétation d’une pièce de Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, qu’elles ambitionnent de présenter à la fin de l’année. Krimo (Osman Elkharraz), dont la timidité tend presque au mutisme, espère pouvoir approcher Lydia, puis la séduire, en endossant le rôle d’Arlequin.
Mais contrairement à ses deux partenaires qui y voient l’opportunité d’être entendues tout en s’amusant, Krimo est détaché, dépassé par l’enjeu d’un texte qu’il ne comprend pas et qui n’est pourtant rien d’autre que l’enjeu de sa propre vie. Car autour de lui, c’est une ébauche de malentendus, rumeurs et non-dits qui conduisent l’ex-petite amie encore amoureuse à menacer la jeune fille convoitée, elle-même supportée par des amies sur-investies. Ces quiproquos donnent à la dimension sociale du film une légèreté grâce à laquelle les personnages vont paradoxalement dévoiler une sensibilité grave, exister autrement.
Le réalisateur soutient intelligemment et avec un didactisme incroyable l’idée selon laquelle la banlieue peut être autre chose qu’un cliché constamment rabattu par les médias. Le cadre de vie n’y est soudainement plus synonyme de fatalité. Et pourtant, lorsqu’une bande de policiers intervient, soupçonnant le groupe d’adolescents d’un quelconque trafic, leur dignité, subtil mélange d’espoir et de volonté, se retrouve sérieusement menacée. Tutoiement abusif, agressivité physique totalement injustifiée, racisme ordinaire d’une bande de dégénérés, les préjugés s’en retrouvent sérieusement contrariés car sous prétexte de ne pas avoir la bonne couleur de peau ou de ne pas pouvoir vivre ailleurs, ces jeunes sont les réelles victimes d’un racket moral.
Le film n’invite pourtant à aucun misérabilisme appuyé car, même si la scène d’arrestation est développée, la suite de cette entrevue musclée reste évacuée, « esquivée » car Kechiche, s’il dénonce les applications abusives de la loi, ne souhaite pas polémiquer pour polémiquer. Au contraire, l’espoir demeure lors de l’étape suivante car on n’y voit rien d’autre que l’aboutissement souhaité de la démarche de ces quelques élèves volontaires et déterminés. Cette expérience les aura fondamentalement affectés et modifiés en les exposant directement à l’intolérable. Une nouvelle maturité, celle d’une prise de conscience douloureuse vis-à-vis d’une société réticente à les accepter comme tels, se lit sur les visages de ces nouveaux comédiens en plein exercice théâtral. Une bouleversante osmose emplit alors les dernières scènes de ce film d’une troublante sincérité dont on n’a manifestement pas fini d’entendre parler."
"L'art du film tient aussi à la réussite de ce geste rare mais toujours fondateur, celui de conjuguer l'authenticité d'un réel au songe d'u
"L'art du film tient aussi à la réussite de ce geste rare mais toujours fondateur, celui de conjuguer l'authenticité d'un réel au songe d'une fiction. (...) Le cinéaste artiste aime ses personnages et montre cette fois sans pudeur - son désir de filmer et ce plaisir d'aimer. Il parvient, avec cet audacieux mélange, d'humour et de mélancolie, à nous transmettre cette euphorie lucide."
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