UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.

En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.

Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.

  • Page d'accueil

  • Catalogue

  • Nouveautés

  • KIDS

  • Courts

  • Articles

  • Séries

  • Catalogue
  • Se connecter
Attention! Votre carte bancaire Merci de la mettre à jour.
0
Icon utilisateur dans un cercle CONNEXION

Nouveautés

Films

Top

Courts

Articles

Séries

KIDS

Loading…
L'Epopée de l'Everest

L'Epopée de l'Everest

The Epic Of Everest
De John Noel (1924)
Indisponible pour le moment
L'Epopée de l'Everest

En juin 1924, George et Andrew grimpèrent vers leur mort, disparaissant de la vue de leurs camarades d’expédition sur le versant nord-est de l’Everest.

DOCUMENTAIRE MONTAGNES

En juin 1924, George Mallory et Andrew Irvine grimpèrent vers leur mort, disparaissant de la vue de leurs camarades d’expédition sur le versant nord-est de l’Everest. Une des plus grandes controverses de l’histoire de l’alpinisme était née : avaient-ils réussi à atteindre le sommet avant de mourir ? Membre de l’expédition, le réalisateur et explorateur aguerri John Noel était spécialement équipé de caméras et de téléobjectifs conçus pour filmer à des altitudes jamais atteintes. Le documentaire étonnant qu’il tira de ces prises de vues si chèrement obtenues est un vibrant hommage à l’ambition des deux alpinistes ainsi qu’à l’invaincue et majestueuse montagne. Mais au-delà du compte rendu de l’exploit de ses compatriotes, John Noel fit preuve d’un talent exceptionnel en filmant les Tibétains et le monastère de Rongbuk, nous délivrant des images d’une rare valeur ethnographique.

VOSTFR
Origine : Royaume-Uni
Durée : 1h27
Année de production : 1924
Réalisation
John Noel
Casting
Andrew Irvine
George Mallory

Le lecteur n'est pas installé ?

  • Téléchargez et installez notre application

Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux

logo UniversCiné
Veuillez saisir le code parental pour visionner ce contenu :
Le code parental inséré n'est pas bon
On vous recommande
En quête de sens

Réalisé par: Nathanaël Coste , Marc De La Ménardière - 1h27

Avec: Marc de la Ménardière , Hervé Kempf , Frédéric Lenoir ...

Deux amis d'enfance décident de parcourir le monde pour l'observer et le questionner au gré de leurs multiples rencontres.

Koko, le gorille qui parle

Réalisé par: Barbet Schroeder - 1h15

Avec: Penny Patterson , Carl Pribam , Saul Kitchener ...

L'éducation de Koko, une jeune femelle gorille qui réussit à communiquer avec les hommes.

Tout est possible

Réalisé par: John Chester - 1h31

Avec: John Chester , Molly Chester , Alan York ...

John et Molly décident de quitter Los Angeles pour se lancer dans le développement d’une ferme éco-responsable.

Journey

Réalisé par: Jasmina Blaževič - 52m

Avec: Věra Chytilová ...

Věra Chytilová n'a pas baissé la garde... A 74 ans, la célèbre réalisatrice de la Nouvelle Vague tchèque continue de se battre dans sa vie et dans ses films.

+ BONUS
El Sicario, Room 164

Réalisé par: Gianfranco Rosi - 1h20

Confessions d'un tueur de cartel narco-trafiquant mexicain, expert en torture et kidnapping. Par le réalisateur de "Sacro Gra" et "Fuocoammare".

+ BONUS
Se battre

Réalisé par: Jean-Pierre Duret , Andréa Santana - 1h34

Pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Des combats sont menés par ces hommes et femmes, soutenus par des bénévoles...

+ BONUS
Une équipe de rêve

Réalisé par: Steve Jamison , Mike Brett - 1h37

Avec: Thoma Rongen , Jaiyah Saelua , Gene Ne'emia ...

Les Samoa Américaines ("la pire équipe de football au monde") recrute un nouvel entraineur pour essayer de se qualifier pour la Coupe du Monde 2014.

The Last Hillbilly

Réalisé par: Diane Sara Bouzgarrou , Thomas Jenkoe - 1h20

Un habitant déshérité du Kentucky raconte tel un poète sa vie difficile dans les Appalaches, où la population non éduquée ne trouve plus de travail.

I Wish I Knew : Histoires de Shanghai

Réalisé par: Jia Zhangke - 1h58

Avec: Xiaofo Yang , Tao ZHAO , Yuansun Zhang ...

Dix-huit personnes se remémorent leurs vies à Shanghai, cité en perpétuelle évolution.

Lillian Gish

Réalisé par: Jeanne Moreau - 59m

Avec: Lillian Gish , Jeanne Moreau ...

En 1983, Jeanne Moreau part à la rencontre de Lillian Gish, jadis véritable icone du cinéma muet, qui se livre sans fard dans cet entretien émouvant.

Vous pourriez aimer aussi
Mauvaises Filles

Réalisé par: Émérance Dubas - 1h11

Avec: Eveline Le Bris , Fabienne Bichet , Edith Martin ...

Comme tant d’autres femmes, Édith, Michèle, Éveline et Fabienne ont été placées en maison de correction à l’adolescence. Chacune raconte son histoire...

Mission régénération

Réalisé par: Rebecca Harrell Tickell , Joshua Tickell - 1h24

Avec: Patricia Arquette , Woody Harrelson , David Arquette ...

De quelle manière la nourriture que vous mangez peut inverser le cours des choses, guérir votre corps et finalement sauver notre monde ?

La Cordillère des songes

Réalisé par: Patricio Guzmán - 1h25

Avec: Pablo Salas , Jorge Baradit , Vicente Gajardo ...

Après être allé au nord pour Nostalgie de la lumière et au sud pour Le bouton de nacre, j’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale...

Cuba feliz

Réalisé par: Karim Dridi - 1h35

Avec: Miguel del Morales , Aníbal Ávila , Pepin Vaillant ...

À 76 ans, Miguel Del Morales, dit El Gallo, musicien des rues, ne cesse de parcourir son pays de long en large avec sa guitare pour seul bagage.

Les Bâtisseurs de l'ancien monde

Réalisé par: Patrice Pouillard - 2h19

Avec: Alika Del Sol ...

Une étude approfondie des sites archéologiques les plus majestueux du monde, qui nous éclaire sur notre passé et notre avenir.

Cas n°1, Cas n°2

Réalisé par: Abbas Kiarostami - 48m

Dans une classe, un élève chahute. Personne ne dénonce le coupable. Le professeur expulse sept garçons, dont le coupable, pendant une semaine.

Architecture en Israël - Conversations avec Amos Gitai - Partie 1

Réalisé par: Amos Gitaï - 1h32

Avec: Hanna Maron , Yaël Abecassis , Dov Elbaeum ...

Dans le prolongement de son œuvre cinématographique, le cinéaste israélien Amos Gitaï retourne à son premier amour : l’architecture...

+ BONUS
The Uprising

Réalisé par: Peter Snowdon - 1h19

Entièrement construit à partir des images amateurs des Printemps Arabes, The Uprising raconte une révolution imaginaire en hommage aux révolutions actuelles.

+ BONUS
La Cour de Babel

Réalisé par: Julie Bertuccelli - 1h29

Julie Bertuccelli a filmé un groupe de collégiens en classe d’accueil pour apprendre le français. De quoi remettre en cause les idées reçues sur l'intégration.

Voglio dormire con te

Réalisé par: Mattia Colombo - 1h15

La chronique intime et inquiète du quotidien de quelques couples ouvre à une réflexion sur la fragilité du lien sentimental.

Critiques
toutelaculture.com

" En 1924, une équipe d’alpinistes britanniques se lance à la conquête de l’Everest, alors invaincu. F

Lire la suite
toutelaculture.com

toutelaculture.com

à propos de

L'Epopée de l'Everest

" En 1924, une équipe d’alpinistes britanniques se lance à la conquête de l’Everest, alors invaincu. Filmée par l’un d’eux, John Noel, l’aventure se déroule ici sans paroles, quelques intertitres ponctuant les étapes.

Que désirent ces hommes ? Affronter la nature, lui livrer bataille ? C’est ce que suggère le texte, sobre et précis, qui accompagne les images. Sous nos yeux, des roches nues, de petits villages perdus, puis le glacier du Rongbuk et enfin, le Chomo-Lung-Ma (Déesse mère du monde), le beau nom de l’Everest. Teinté d’un rose délicat, violemment ombré en noir et blanc, ou bleuté comme dans les songes, le sommet exerce une force d’attraction terrible.

Une musique douce et lancinante, comme un appel à la mort, nous saisit par moments. A d’autres, c’est le silence, puissant et vide. Quelques craquements de glace, un vertige, du vent.

Tranquillement, avec opiniâtreté, les alpinistes et leurs porteurs cheminent, très conscients du danger. Le début du film nous invite dans un petit village tibétain, aux habitants démunis et rieurs (durant toute leur vie, ils ne se lavent pas, mais se parent de turquoises protectrices). De beaux portraits. La naissance d’un petit âne tout frêle, qui marchera 35 kilomètres pour le premier jour de sa courte vie. Ces images sont précieuses, bouleversantes. La mort est partout, blanche comme on la rêverait. Le commentaire, avec une philosophie simple et presque malicieuse, nous le dit d’ailleurs : ces héros des neiges sont morts jeunes (Irvine, à peine 22 ans, et Mallory), mais de la plus belle des morts.Nous sommes en 1924, et ces hommes avaient déjà connu la première guerre mondiale, où ils ont côtoyé la mort laide et sale. Sont-ils partis chercher, au sommet, une échappée sublime ?

Magnifiquement restaurée (à partir des positifs en nitrate de BFI), cette Epopée de l’Everest vous marquera nécessairement (...) Un document de toute beauté, à voir et à revoir.

Olivia Leboyer, 01/05/2015
Dvd Classik.com

" ... Après la guerre, en 1919, John Noel sait en effet que toute la Terre a été cartographiée et que son

Lire la suite
Dvd Classik.com

Dvd Classik.com

à propos de

L'Epopée de l'Everest

" ... Après la guerre, en 1919, John Noel sait en effet que toute la Terre a été cartographiée et que son espoir d'explorer des terres inconnues est presque de l'ordre du fantasme. Presque, car il reste encore ces sommets vierges de l'Himalaya qu'il entend bien fouler un jour (...)

John Noel est fasciné par 90° South, le film réalisé par le photographe anglais Herbert Ponting en 1914 sur l'exploration du pôle Sud par le capitaine Robert Falcon Scott. Il achète des caméras Newman-Sinclair prévues pour résister aux grands froids et dont la fabrication s'inspire de celles utilisées par Ponting. Compactes et légères, elles disposent d'un mécanisme fonctionnant sur des roulements à billes, ce qui évite l'utilisation d'huile qui pourrait geler. Outre l'entraînement manuel, elles disposent d'un moteur électrique qui permet de réaliser des ralentis et des accélérés. Un procédé technique très rare à l'époque dont John Noel va largement profiter.

Ainsi, la première séquence du film montre le soleil se levant en accéléré sur l'Himalaya, incroyable time-lapse encore aujourd'hui saisissant et que l'on imagine proprement sidérant pour les spectateurs de l'époque.

John Noel apporte en outre quelques modifications personnelles à ce petit bijou de technologie. Il ajoute à l’œilleton de la caméra un joint en caoutchouc pour éviter que la peau ne reste collée à la surface métallique glacée, et surtout il place au-dessus de l'appareil un télescope à fort grossissement (x6) dont l'image peut être renvoyée dans l'ouverture de l'appareil.

Associé au téléobjectif de 50, ce système va lui permettre de filmer jusqu'à la distance record de 3 000 mètres. Il part en tout avec quatorze caméras, dont une compacte qu'il destine aux alpinistes pour des prises de vues courtes. Il embarque avec lui également tout le matériel nécessaire à l'installation d'un laboratoire de développement et achète du terrain à Darjeeling où il installe sa base de travail. (2) Il embauche Arhur Pereira qui pendant quatre mois, avec l'aide d'un assistant, va développer au fur et à mesure la pellicule imprimée que Noel lui fait parvenir par porteurs dans des conteneurs étanches.

La première demi heure du film est consacrée à la longue avancée de l'expédition jusqu'aux contreforts de l'Himalaya, au parcours de ce groupe de cinq cent hommes et animaux traversant au rythme d'une cinquantaine de kilomètres par jour cette région encore mal connue qu'est le plateau tibétain.

Noel s'intéresse aux hommes qui composent cette expédition, filmant aussi bien les britanniques que les sherpas et soulignant au passage la présence de nombreuses femmes népalaises parmi ces derniers. Il ne met pas particulièrement en avant les meneurs de l'expédition, George Mallory et Andrew Irvine, qui d'ailleurs ne souhaitent pas particulièrement devenir les héros d'un film. Il passe rapidement en revue les quelques personnalités de l'expédition, mais c'est vraiment montrer le groupe dans son entier qui l'intéresse, montrer qu'il s'agit avant tout d'une grande aventure collective et non l'exploit d'une seule poignée d'hommes.

L'expédition traverse des villes reculées et Noel ramène ainsi les premières images filmées des populations tibétaines et le film est à ce titre un document exceptionnel. On croise des moines, des danseurs, des musiciens itinérants, quelques familles richement vêtues mais surtout beaucoup de misère. John Noel évoque des personnes extrêmement joyeuses et accueillantes malgré les conditions difficiles qui sont les leurs à près de 5000 mètres. Il signe de très beaux plans, très photographiques et les cartons ne manquent pas de souligner la beauté des couleurs des tenues d'apparat que sa caméra ne peut restituer.

Le texte est alors un brin emphatique, dans le ton des récits épiques et exotiques de l'époque. Il se fait même assez condescendant dans sa représentation d'un peuple tibétain en totale déliquescence. Noel n'évoque guère la civilisation tibétaine, s'attachant surtout à en décrire la pauvreté, à montrer la crasse qui tranche avec la splendeur éclatante de la chaîne montagneuse. Condescendant aussi lorsqu'il décrit un peuple amical et presque enfantin qui aime danser et jouer sur d'étranges instruments.

On sent cependant de sa part beaucoup de respect et d'admiration pour une civilisation dont il pense être témoin des dernières heures. La manière dont il s'attarde sur les visages ou filme ces forteresses incroyables accrochées à flanc de montagnes montre bien son désir de transmettre cette grandeur du peuple tibétain.

Mais pour lui, tout cela appartient au passé et il ne pense pas le Tibet au présent, et encore moins ne l'imagine appartenir au futur (...) Il est dans le témoignage, le partage d'expérience, le récit d'une aventure (...) On est certes saisis et intrigués par ces images des années 20 dont le contenu nous renvoie encore des siècles en arrière tant ce monde est resté à l'écart de la modernité, mais à aucun moment le film nous emporte vraiment ailleurs, du moins dans cette première partie. De fait, John Noel pense au départ réaliser deux films : un récit de voyage exotique et un récit de l'ascension. Il va finalement fondre les deux projets, ce qui rend le film bancal dans son ambiance et sa construction. Il faut attendre d'être au pied de l'Himalaya avec les alpinistes pour que le film prenne son véritable essor. Lorsqu'il n'y plus que l'homme et la montagne comme seuls personnages...

Les intertitres, si nombreux dans la première partie, se font alors plus rare, Noel laissant parler ses images comme si lui même était saisi par la majesté des lieux.

Si l'on imagine le choc qu'a pu être la découverte de ces lieux pour les spectateurs de l'époque, la magie fonctionne toujours aujourd'hui, mais sur un mode légèrement différent. Ces images marquées par la technique de l'époque nous font en effet ressentir une forme de contemporanéité avec les explorateurs que le film met en scène, eux-mêmes étant confrontés à quelque chose d'immemorial. Le grain, la couleur par teintage, le format... notre esprit virevolte et on remonte cent ans en arrière d'un coup.

Mais l'entrée dans la montagne nous emmène encore ailleurs et on a l'impression d'arpenter un monde lointain, une autre planète, ce qui nous renvoie à la sensation que peut éprouver un homme foulant pour la première fois une terre vierge, inconnue. L'aspect technique fortuit se lie ainsi aux qualités d'opérateur de John Noël - dont les savantes composition parviennent à capter la grandeur et l'étrangeté des paysages traversés - pour nous offrir un voyage unique dans l'espace et dans le temps.

On peut voir aujourd'hui des milliers d'images de l'Himalaya, mais ici elles prennent une autre toute autre dimension. On est tellement ailleurs que l'on même plusieurs fois l'impression d'avoir affaire à des reconstitutions ou des décors de plateau d'un vieux film de science-fiction...

Lorsque l'expédition arrive à 7000 mètres, Noel est dans l'impossibilité d'aller plus avant dans l'ascension de l'Everest. Il s'arrête au camp de Snowfield et ne peut plus suivre que de loin les alpinistes. Le cinéaste se place sur le Nid de l'aigle qui lui offre une vue grandiose sur la montagne et l'on peut suivre grâce à son ingénieux système de téléobjectif la progression des hommes qui installent les dernières bases à 7620 puis 8230 mètres. Le cinéaste est à 2,6 kilomètres de distance, mais la pureté de l'air permet de distinguer nettement la montagne et les hommes, même s'ils sont réduits à de petites silhouettes.

L'ascension s'avère de plus en plus périlleuse. Edward Norton, Howard Somervell, Noel Odell et George Mallory doivent porter secours à un groupe de porteurs isolés du reste de l'expédition par les intempéries et bloqués sur un à pic. Le 4 juin, Somervell et Norton tentent une première ascension, mais Somervell, pris d'une grave affection des bronches qui manquera de lui coûter la vie, est contraint d'abandonner. Arrivé à 8570 mètres, Norton, qui ne peut continuer seul, rebrousse chemin à son tour. Il faudra attendre 1952 pour que ce record soit battu officiellement.

Le 8 juin, Mallory et Andrew Irvine tentent de passer par l'arête Nord-Est. John Noël est à 3,2 kilomètres de distance lorsque sa caméra enregistre les dernières images des deux hommes en vie. La dernière fois que Noel Odell certifie les avoir vu, ils sont à 8655 mètres, à 193 mètres de la cime. Puis ils disparaissent, comme avalés par la montagne. On ne saura jamais ce qui leur est arrivé et s'ils sont parvenus ou non à atteindre le sommet avant de mourir (3).

Le dernier plan où l'on ne distingue plus d'eux que deux silhouettes perdues dans l'immensité prend une dimension tragique impressionnante. On est bouleversé par cette image qui rien que par la différence d'échelle nous raconte le drame de ces hommes qui ont voulu se mesurer à l'immensité et qui s'y sont perdus..."

Olivier Bitoun, 28/8/2015
TB2C — The Bloggers Cinema Club.com

" Ce véritable petit bijou proposé par UFO Distribution relaie le travail admirable des équipes du British Film I

Lire la suite
TB2C — The Bloggers Cinema Club.com

TB2C — The Bloggers Cinema Club.com

à propos de

L'Epopée de l'Everest

" Ce véritable petit bijou proposé par UFO Distribution relaie le travail admirable des équipes du British Film Institute qui ont restauré avec beaucoup d’intelligence et d’éthique (il n’y a pas eu de « surtraitage » de l’image) ce qu’ils considèrent comme un « trésor national » aux rares valeurs artistique, scientifique et ethnographique (...)

Le travail de captation visuelle effectué par Noel lors de cette aventure est tout simplement d’une pureté émouvante et d’une maturité folle vis-à-vis d’un art et de moyens techniques qui étaient encore balbutiants. Le sens de la composition picturale met en exergue avec beaucoup d’intelligence la géométrie complexe et écrasante des montagnes. L’art du cinéaste se révèle donc parfois comme précurseur et un télé objectif a d’ailleurs été spécialement conçu à cette occasion afin de pouvoir suivre les pérégrinations de Mallory et Irvine au plus haut.

La musique qui accompagne les prises de vue a été composée, sur commande spéciale, par le londonien Simon Fisher Turner qui a su habiller de nuances habiles ses thèmes successifs qui évoquent par moment la pureté éthérée cristalline des paysages enneigées, les sonorités ethniques propres aux peuplades tibétaines rencontrées lors du voyage, ou la solennité d’une entreprise inquiétante qui culminera en la mort de deux hommes qui ont aspiré à défier le sublime de la nature. Puis, par moment le silence se fait, et seuls des sons captés à l’époque, un souffle d’homme, des crissements de pas, des bourrasques de vent persistent et inscrivent le reportage dans son essence naturaliste.

Les images fidèlement nettoyées à partir de deux pellicules existantes (celle d’exploitation en salle et celle sur laquelle Noel travaillait) ont conservé les teintes (rouge, bleu, verte) parfois appliquées à l’image et globalement, même si les intertitres pour la plupart solennelles et poétiques guident notre lecture, l’abstraction créée par ces plans fixes d’un autre temps, ces cadres littéralement dévorés par l’Everest et ses gibbosités gigantesques, offrent aux spectateurs une distance suscitant l’imaginaire et l’émotion.

Le documentaire se conclut sur un panoramique superbe des montagnes dont les silhouettes sont progressivement résorbées par l’ombre rampante d’un soleil se couchant. John Noel s’interroge alors, en une épiphanie à peine feinte, sur l’aura mystique invincible qui semble l’avoir accompagné ainsi que ces compagnons de voyage, tout au long de l’aventure cathartique."

Charlotte Wensierski, 16/04/2015
Avis
19 mai 2025
au sujet de L'Epopée de l'Everest
Pour donner votre avis sur le film, connectez-vous.
Votre commentaire a été enregistré.
Vous avez déjà écrit un commentaire sur ce film.
Veuillez noter le film avant de soumettre votre commentaire.

Nos offres d'abonnement

MENSUEL
ANNUEL

BASIQUE ETUDIANTS

1 €
le 1er mois(1)

SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois

Je m'abonne

Sur présentation d'un justificatif(2)

  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non inclus
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 1 écran 
  • Streaming et mode déconnecté

BASIQUE

1 €
le 1er mois(1)

SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois

Je m'abonne
  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non compris avec cet abonnement
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 3 écrans en simultané
  • Streaming et mode déconnecté

 

PREMIUM

9 ,99€
/mois

SANS ENGAGEMENT

Je m'abonne
  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • 1 film par mois "A la carte" à choisir  
    dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 3 écrans en simultané
  • Streaming et mode déconnecté

* A l'exception des films signalés

 

CINÉPHILE

15 ,99€
/mois

SANS ENGAGEMENT

Je m'abonne
  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • 3 films par mois "A la carte" à choisir  
    dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 3 écrans en simultané
  • Streaming et mode déconnecté

*A l'exception des films signalés

BASIQUE ETUDIANTS

49 ,99€
/an

 

Je m'abonne

Sur présentation d'un justificatif(2)

  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non inclus
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 1 écran
  • Streaming et mode déconnecté

BASIQUE

69 ,99€
pour 1 an

 

Je m'abonne J'offre
  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • Catalogue "A la carte" (dont les nouveautés) non compris avec cet abonnement
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 3 écrans en simultané
  • Streaming et mode déconnecté

PREMIUM

99 ,99€
pour 1 an

 

Je m'abonne J'offre
  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • 12 films par an "A la carte" à choisir  
    dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 3 écrans en simultané
  • Streaming et mode déconnecté​

​* A l'exception des films signalés

CINÉPHILE

175 ,99€
pour 1 an

 

Je m'abonne J'offre
  • Accès à tout le catalogue "Abonnement" : 
    + de 1 000 films sélectionnés avec soin
  • 36 films par an "A la carte" à choisir  
    dans notre catalogue de plus de 12 000 films* (nouveautés incluses)
  • Nouveaux titres et cycles chaque semaine
  • 3 écrans en simultané
  • Streaming et mode déconnecté​

​* A l'exception des films signalés

  • (1) Offre réservée aux nouveaux abonnés
  • (2)

    Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
    UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce jointe envoyée n'est pas conforme.
    Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement

UniversCiné
Media Logo | Partenaire
©UniversCiné 2025 - Tous droits réservés
  • Qui sommes-nous ?
  • FAQ
  • Mode d'emploi
  • CGV/CGU
  • Contacts
  • Partenaires
  • Actionnaires
  • Aide
  • Gestion des cookies
Restez connectés
  • Facebook
  • Twitter
Ne manquez pas les nouveautés, inscrivez-vous à la newsletter
Media Logo | Partenaire
ÉDITEUR DU SITE : LE MEILLEUR DU CINÉMA SAS au capital de 2.233.500€ RCS PARIS 437 557 549 Siège social : 47 rue de Paradis 75010 Paris Téléphone : 01 75 43 28 90 Courriel : support@universciné.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Denis CAROT HÉBERGEUR DU SITE : OVHcloud Adresse : 2 Rue Kellermann Code postal : 59100 ROUBAIX Téléphone : 09 72 10 10 07

_TITLE

_CONTENT
Vous avez un bloqueur de publicités activé.
Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.