
Robert Guédiguian : "Il n'y a d'identité qu'en devenir"
VIDEO | 2016, 10' | Dix ans après Le Voyage en Arménie et quinze ans après avoir foulé pour la première fo...
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"Ne soyons pas mendiants. Soyons voleurs !" : Un conte humaniste au milieu des HLM avec Darroussin prêtre-dealer, naviguant entre Jésus et Marx.
"Ne soyons pas mendiants. Soyons voleurs !", c'est le slogan qui court tout au long du cinquième film de Guédiguian. Un conte humaniste au milieu des HLM avec Darroussin prêtre-dealer, naviguant entre valeurs chrétiennes et utopies marxistes. Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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" . Sous le titre un peu usé de L ’argent fait le bonheur, Robert Guediguian et Jean-Louis Milesi ont su tourner autrement le problème
" . Sous le titre un peu usé de L ’argent fait le bonheur, Robert Guediguian et Jean-Louis Milesi ont su tourner autrement le problème du lien avec la réalité d’aujourd’hui. D’accord, on va parler des cités, de la drogue, de la délinquance et du racisme, mais à notre manière. Un vigoureux coup de pied aux histoires édifiantes d’une rédemption des pauvres par la résignation, la dignité ou l’aide humanitaire.Un conte à dormir tout debout dans une cour de HLM.Et c’est là que tout se passe. Dans la cour entre les tours, place emblématique d’un village mondial, peuplé de chômeurs, de putes, de communistes, de drogués, d’Arabes, de Noirs, de Blancs racistes et d’autres pas. Dans la banlieue marseillaise. Alors, pour éclaircir le paysage, les jeunes vont tracer une ligne jaune. Qui coupe la cité en deux. Deux clans rivaux, séparant les bandes, les familles, les couples arbitrairement. Seul le curé, son église de tôle plantée en plein milieu, fait le lien, franchit la ligne et transgresse bientôt d’autres lois... Un curé, comme on aurait dit un éducateur, une assistante sociale ou un syndicaliste. «J’aime les gens engagés, dit Guediguian, tous ceux qui s’occupent de la misère du monde et qui essaient défaire quelque chose.»Ça part alors comme West Side Story, ça pourrait finir en vendetta, ça se faufile entre Vive la sociale (Gérard Mordillat) et Maman (Romain Goupil), mais non, voilà que ça vire Au feu les pompiers (Milos Forman)... « Je veux bien me mettre sous le patronage de Pasolini et Robin des bois», répondrait à cela Robert Guediguian. Et c’est vrai que, tout bien considéré, ça ressemble et ça ne ressemble à rien de ce déjà vu. Si ce n’est par l’humour et la fraîcheur du regard.A part le curé, la cité est revisitée par quelques personnages d’une autre planète qui subvertissent les lois de la jungle banlieusarde. Une douce pute dont les fenêtres s’ouvrent en rez-de-chaussée sur l’ennui. Un communiste qui collectionne les camions. Une veuve qui prend la tête résistante qui passe ses nuits à détourner des croix gammées sur les murs.On ne se lasserait pas d’être embarqué dans le Caddie de chacun, de feignasser à chaque étage. Les distractions ne manquent pas. Les mômes qui trament le soir, le ramassage des seringues matin, la distribution de capotes aux junkies... Mais voilà, faut bien qu’il ait un sens à ce film. Et l’histoire quasi prétexte, c’est qu’il est temps que les parents reprennent les choses en main. Non pas pour remettre les enfants dans le droit chemin. Il ne passe pas par ici. Mais pour profiter de l’expérience des pères. Après tout, l’exclusion, ils connaissent et ils l’ont vécue autrement. Les mères feront le travail de passation: « On va leur apprendre à vole comme il faut, comme autrefois. »On l’a compris, pas de discours, pa de morale à cette histoire, si ce n’est ui joyeux appel à la redistribution des ri chesses. Tout se termine bien et, au ca: où l’on prendrait le slogan final du curé au sérieux («GLF! Gardez la foi.»), une petite pirouette remet les choses là où elles doivent être. A l’envers."
Annick Peigné-Giuly, 14/4/1993" C'est le premier "conte de l'Estaque" de Robert Guédiguian (...) il n'hésite pas à jouer l'immoral, son côté sale gosse", jusque là plutôt
" C'est le premier "conte de l'Estaque" de Robert Guédiguian (...) il n'hésite pas à jouer l'immoral, son côté sale gosse", jusque là plutôt bien caché, apparaissant ici avec éclat. Les militants communistes étant de moins en moins nombreux (ils ne sont que trois dans cette cité de neuf cent cinquante-trois habitants !), c'est toute la population qu'il faut re-fédérer autrement, autour d'un projet d'attaque de banque..."
Isabelle DanelCiné Phil au sujet de
SAbriina au sujet de
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