
Rodolfo Sonego, scénariste : " Je n'ai rien inventé."
En 1977, le scénariste d' Une vie difficile (entre autres chefs-d'oeuvres du cinéma italien) racontait au journa...
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Joyau de la comédie italienne. Deux pauvres des bidonvilles jouent leur vie aux cartes une fois par an avec une milliardaire américaine. Affreusement drôle !
En vacances à Rome, chaque année, une riche Américaine convie un couple des bidonvilles à jouer aux cartes avec elle... et à miser. A chaque fois, les pauvres restent pauvres et l'Américaine très riche, jusqu'à ce jour où la chance leur sourit de façon délirante... Une fable étourdissante avec un quatuor de monstres sacrés. L'une des plus fameuses "comédies italiennes"
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" Ah, le vilain titre français, dont la vulgarité sied mal à une comédie qui en est à ce point
" Ah, le vilain titre français, dont la vulgarité sied mal à une comédie qui en est à ce point dépourvue ! Et pourtant ce n’était pas facile, sur un tel sujet, d’éviter d’être trivial, affreux, sale et méchant... Comencini, lui, y parvient et nous offre une fable non pas méchante mais cruelle ; non pas triviale mais populaire ; non pas affreuse mais tragique ; non pas sale mais drôle (...)
La vieille est l’incarnation du mal. « Le pouvoir corrompt tout, dit Comencini. Ceux qui ont le pouvoir ne sont plus des hommes. » La vieille n’est pas une femme. Elle est l’ange du mal. Celle dont l’argent, monstrueusement étalé — et jalousement gardé — aux portes du bidonville, menace la solidarité des pauvres, l’amitié des amis, l’amour de Peppino et d’Antonia. Le geste de Cléopâtre devient celui de l’archange saint Michel transperçant ïe dragon.
Ce qui aurait pu n’être qu’une fable abstraite — dont la rigueur d’ailleurs nous éblouit — est une tragi-comédie chaleureuse et généreuse, un grand film populaire que l’on peut déchiffrer à coup d’émotions.
Car, avec ce film cruel, Luigi Comencini signe peut-être son œuvre la plus tendre. Le regard qu’il pose sur les habitants du bidonville est celui du cœur. Qu’il les aime — et qu’il les respecte — ces déshérités que l’or corrupteur finit par pousser à se battre entre eux !
A la différence de tant de réalisateurs de la comédie à l’italienne, qui jouent de l’énorme, de l’atroce et du dérisoire, Luigi Comencini reste fidèle à sa devise : « Si Ton peut rire avec méchanceté des puissants, on doit rire avec tendresse des humbles ». "
" Cléopatra, fille aînée de ce couple, nourrie d'un espoir insensé, est la seule à ne pas se lais
" Cléopatra, fille aînée de ce couple, nourrie d'un espoir insensé, est la seule à ne pas se laisser corrompre, à rester lucide, à avoir le courage, dans un geste de révolte de rompre avec la résignation qui a envahi tous les adultes. Il y aura beau temps que nous aurons oublié les quatre partenaires, pourtant tous admirables, de cette fantastique partie de cartes, que nous aurons encore en mémoire le regard farouche de la petite Cléopatra, fleur obstinée d'espérance."
A. Reguilhem" C'est aussi le jeu de la vitalité désespérée, de l'astuce et de la persévérance con
" C'est aussi le jeu de la vitalité désespérée, de l'astuce et de la persévérance contre la Mort. Car cette vieille effrayante, qui, d'un pays à l'autre ne dépouille que les pauvres (elle écume tout spécialement le tiers monde) et qui frise l'infarctus à chaque fois qu'elle perd une lire, c'est un peu, imbattable, la Camarde rusée dont on sait qu'elle aime (voyez Le Septième sceau) jouer avec les humains à « qui perd gagne ».
Robert Benayoun" La facilité de l'univers des riches manifeste leur pouvoir. C'est un monde transparent qui s'ouvre devant eux : l
" La facilité de l'univers des riches manifeste leur pouvoir. C'est un monde transparent qui s'ouvre devant eux : la villa aux murs blancs, aux larges portes vitrées, et qui, sur sa colline domine Rome, possède la clarté architecturale d'un édifice palladien. (...) Point de frottement ni de labyrinthes : les grillages et les sentiers, les pentes et les allées indiquent la position centrale du siège du pouvoir d'où les ordres atteignent directement leur but, mais qu'on ne saurait aborder que par un mouvement circulaire et montant (...) Et puis les miséreux parlent tous en même temps, et leur criaillerie s'embarrasse dans la contradiction entre leurs aspirations et les adages chrétiens ou marxistes que leur suggère un curé ou un professeur, et qu'ils ne par¬viennent ni à rejeter ni à assimiler. Partout ils s'enlisent dans la boue, et Cléopatra, jeune boiteuse porte péniblement son cabas, tandis que la vieille paralytique se déplace comme sur des roulettes.Cette opposition d'un espace vide avec un monde trouble est confirmée par la confusion qui plane sur la géographie du bidonville et de ses cabanes. (...)
Par deux types différents de mouvements d'appareil, la forme cinématographique amplifie l'antithèse : à l'intérieur de la villa, ce sont des mouvements suivis, harmonieux, prévisibles, qui aboutissent logiquement à un objet qu'ils n'ont jamais eu besoin de chercher ; rien ne s'égare. Attention au contraire de ne rien perdre de vue dans le bidonville ! On risquerait de ne plus le revoir. La caméra se déplacera donc d'une manière plus heurtée et plus brutale. Ici c'est un grouillement imprévisible. Partout des obstacles et des foules qui surgissent, entourant avec ténacité ce qu'on voulait voir."
Catetierre_Seizeneuf au sujet de
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