
Lumière 2014 — Thelma Schoonmaker : le montage peut complètement détruire ou sublimer un film
VIDEO | 2014, 5' | Trois fois oscarisée (pour Raging Bull, Les Infiltrés et Aviator), Thelma Schoonmaker est la...
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En 1937, selon la tradition, un enfant devient le Dalaï Lama mené par la sagesse. Séparé de sa famille, traité comme un Dieu, il devient un leader incontesté...
En 1937, au Tibet. Selon la tradition bouddhiste, un enfant de deux ans et demi est reconnu comme étant la quatorzième réincarnation du Bouddha de la Compassion. Issu d'une famille modeste de paysans, le garçonnet vient d'être choisi pour devenir le Dalaï Lama, chef spirituel de son pays. Son long apprentissage est censé le mener vers la voie de la sagesse, et les différentes épreuves qui lui sont imposées représentent le chemin à parcourir. Séparé très tôt de ses parents, traité comme un dieu vivant, le Dalaï Lama n'en garde pas moins la tête froide en grandissant. A tel point qu'il se forge en quelques années une stature de leader incontesté.
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"Ça ne s'explique pas, la sérénité. Et c'est, bien entendu, ce qui a fasciné Martin Scorsese. Kundun est un film singulier, paradoxal, où l
"Ça ne s'explique pas, la sérénité. Et c'est, bien entendu, ce qui a fasciné Martin Scorsese. Kundun est un film singulier, paradoxal, où le cinéaste déploie toutes les apparences et les fastes d'une fresque historique, mais traque, en fait, l'invisible, l'impalpable, l'immontrable. Les signes ténus d'une métamorphose inouïe : celle d'un enfant qui grandit en sortant littéralement de lui-même pour devenir une force spirituelle en action. Dans Kundun, il y a une épopée, donc, mais celle-ci est intérieure. (...)
Comment faire vivre, à l'écran, un personnage qui vit si peu ? Qui ne peut manifester ni émotions ni doutes. Qu'on vénère comme une icône, et qui doit, en toute circonstance, se comporter comme tel. Qui, en plus, au moment où le drame éclate, refuse la confrontation, fidèle jusqu'au bout à sa croyance inébranlable en la non-violence... On pense à ces « vies de saints », plus ou moins édifiantes, où une succession d'épisodes, légers ou graves, ont pour unique fonction de mettre en lumière la sagesse et l'infaillible force morale du héros. Lucide, Scorsese a mesuré le danger, et pris le seul parti possible : celui de l'image qui évoque, qui suggère, qui symbolise. Au plat réalisme d'une biographie illustrée, il substitue une espèce de marqueterie émotionnelle très travaillée, brillante, parfois jusqu'à la virtuosité pure. (...)
S'il joue sur toute la gamme des splendeurs visuelles, Scorsese évite la mièvrerie décorative. Et les interprètes tibétains ne sont jamais là pour fournir la « couleur locale » : ils ajoutent un supplément d'âme à ce film qui leur tient visiblement très à coeur. Bref, Scorsese met en scène, au sens fort du mot, une histoire insaisissable."
"Martin Scorsese, 55 ans, cinéaste essentiel, épileptique et tourmenté, délaisse les caïds de la Mafia pour illustrer en Scope, sur les fra
"Martin Scorsese, 55 ans, cinéaste essentiel, épileptique et tourmenté, délaisse les caïds de la Mafia pour illustrer en Scope, sur les franges de l'existence, dans les montagnes et le silence, la foi du dalaï-lama. Kundun, deux heures dix-sept de beauté pure, d'éclaboussures rouges et jaunes, de quête spirituelle et sensorielle, s'ancre dans le regard égocentrique d'un gamin de 2 ans, quatorzième réincarnation du Bouddha de la compassion. (...)
Ecrit par une bouddhiste (Melissa Mathison), tourné dans un pays musulman avec des acteurs tibétains non professionnels (mention particulière à Tenzin Thuthob Tsarong, Kundun adulte, dont la maturité n'émonde jamais l'innocence), veillé par le dalaï-lama, que Scorsese a rencontré quatre fois mais qui n'a, jusqu'ici, pas vu le film, Kundun définit l'œcuménisme. Et le pouvoir du cinéma. C'est, attisé par la musique de Philip Glass, un opéra sur le sacrifice. Un poème en forme de mandala (la représentation tibétaine de l'univers). Un chef-d'œuvre qui récapitule les obsessions - le deuil, la perte, l'acceptation de l'irrémédiable - de Scorsese (Mean Streets, Raging Bull), agace Pékin et nous parle à voix basse. De la tolérance, du monde, de nous. Dans Kundun, le ciel est partout."
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