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Dans une ville minière du Yorkshire, le jeune et solitaire Billy découvre un faucon qui le fascine. Il décide alors de tout faire pour dresser l'oiseau...
Le jeune Billy habite dans une ville minière du Yorkshire. Ignoré par sa mère et sans cesse raillé par son frère, il sort souvent errer seul dans les plaines. Un jour, le garçon de 15 ans découvre un faucon. Par la prestance qu'il déploie, l’oiseau le fascine immédiatement. Billy décide alors de tout faire pour apprendre à dresser ce faucon...
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" (...) Dans un décor qui évoque Verlaine ("Dans l’herbe noire/Les Kobolds vont/Le vent profond/Pleure, on ve
" (...) Dans un décor qui évoque Verlaine ("Dans l’herbe noire/Les Kobolds vont/Le vent profond/Pleure, on veut croire… Plutôt des bouges/Que des maisons/Quels horizons/De forges rouges !"), le film s’enfonce dans des zones de plus en plus dépressionnaires, se charge d’électricité, sans jamais se résoudre en orage. Tendu, donc, comme le jeune héros Billy, traîne-savates qui ne se rend même pas compte, lorsqu’il traverse la cour de l’école en regardant par terre avec ses vêtements gris élimés et ses cheveux courts, qu’il a l’élégance du punk, avec dix années d’avance. Plus tard, les groupes de rock le sauront pour lui et formuleront ce que ce gamin vraiment pas bavard n’a même pas su penser (qu’il n’avait pas d’avenir et tout ça), occupé qu’il était à se construire un imaginaire, un vocabulaire et une histoire à l’aide d’un rapace.
Si, sous sa couche de crasse et d’illettrisme, Billy est tendu et élégant, Loach l’est aussi lorsqu’il traite avec beaucoup de froideur et d’intelligence ce qui l’est généralement sur le mode d’un anthropomorphisme pathétique et infantile. Car ce qui fascine l’enfant, c’est que, en plus d’être un animal altier et solitaire, le rapace est un oiseau silencieux, y compris lorsqu’il vole, se déplaçant "dans une bulle de silence". Dès lors, l’oiseau n’est pour lui ni un objet sur lequel il pourra porter son affection, ni un passe-temps, ni quelque chose dont il pourra faire son métier lorsque l’éducateur social lui demande s’il a un hobby, Billy ne trouve rien à répondre , et encore moins un ami c’est impossible.
Le faucon représente quelque chose de beaucoup plus important, bien que pas du tout sentimental : un étendard, l’incarnation de ses utopies, quelque chose qui communique directement avec son inconscient."
"(...) Cannes, 1970. A la Semaine de la critique, ce deuxième long métrage de Ken Loach, alors inconnu, fait l'unani
"(...) Cannes, 1970. A la Semaine de la critique, ce deuxième long métrage de Ken Loach, alors inconnu, fait l'unanimité. La presse évoque Truffaut, et trouve à Billy, le jeune héros, un air de famille avec l'Antoine Doinel des Quatre Cents Coups...
La comparaison s'arrête là. Car Ken Loach a déjà une manière unique d'aborder la vie quotidienne des laissés-pour-compte. En opposant avec subtilité l'intelligence avec laquelle Billy apprivoise le rapace à la stupidité du « dressage » dont sont victimes les enfants, il dénonce système social et système éducatif.
Tourné avec une équipe légère, en décors réels, avec des acteurs non professionnels, Kes est la première et brillante réussite d'une méthode que Ken Loach, héritier de l'école documentaire anglaise, allait appliquer à toute son oeuvre. On y découvrait sa sensibilité, le contraire de la sensiblerie. Trente ans après, Kes reste un de ses meilleurs films."
"Pas de sentimentalisme, pas de mélo mais un réalisme sobre et sec, l'histoire bouleversante d'un enfant incompri
"Pas de sentimentalisme, pas de mélo mais un réalisme sobre et sec, l'histoire bouleversante d'un enfant incompris et brisé, tout comme le sera deux ans plus tard, l’héroïne de Family Life par le système psychiatrique."
Virginie GaucherCiné Phil au sujet de
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