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Après l’invasion de la Pologne, la police soviétique massacre des milliers de prisonniers de guerre polonais. Staline s'attache alors à camoufler les faits...
Après l’invasion de la Pologne au printemps 1940, la police soviétique massacre des milliers de prisonniers de guerre polonais. Les plus grands charniers sont découverts en 1943, dans la forêt de Katyn. Afin de camoufler ce crime de guerre, Staline engage alors une vaste campagne de désinformation. Alors que la guerre suit son cours sur d’autres fronts, dans une Pologne occupée, des milliers de familles cherchent à comprendre ce que sont devenus leurs proches. Pour certains, il faudra attendre plus d’un demi-siècle pour que le mensonge tombe.
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" Dans les pays de l'Est, Katyn est un mot tabou. C'est le nom d'une forêt, en territoire russe, près de Smolensk, où les troupes allemand
" Dans les pays de l'Est, Katyn est un mot tabou. C'est le nom d'une forêt, en territoire russe, près de Smolensk, où les troupes allemandes trouvèrent en 1941 un charnier. Les cadavres de milliers d'officiers polonais exécutés d'une balle dans la nuque. Qui avait commandité ce massacre ? Les Allemands accusèrent les Soviétiques. Les Soviétiques désignèrent les Allemands. La polémique dura jusqu’à ce qu'éclate la vérité : en 1990, Mikhaïl Gorbatchev reconnaît officiellement que ces prisonniers de guerre avaient été fusillés par les services spéciaux du NKVD en avril 1940. En 1992, Boris Eltsine en livrera la preuve aux autorités de Varsovie : l’ordre du crime signé par Staline (...)
Andrzej Wajda tenait absolument à tourner un film sur ce traumatisme national pour deux raisons. La première est intime : son père faisait partie des officiers exécutés à Katyn. Cette histoire lui permet de rendre hommage au courage de sa mère et de régler quelques comptes avec sa propre histoire. Il s’est par ailleurs donne une mission messianique, celle de défendre l’identité d'un pays qui fut envahi, morcelé, déchiqueté. Katyn est un nouvel épisode de l’épopée de la survie d’un peuple qui n’a cessé d’être une proie pour ses voisins. Et de la détermination de Wajda à dénoncer la falsification de l'histoire par les communistes (...)
Pourquoi ce non-dit, cette confusion ? Andrzej Wajda aura traîné cette question toute sa carrière, puisque son premier film, Génération - évocation de la résistance contre les nazis - occultait déjà cet enjeu capital de la guerre. Il est vrai que l'ambiguïté de la représentation des juifs dans le cinéma polonais dépasse sa personne. "
" Le film est constamment sous-tendu par une haine féroce de l'hypocrisie militaire et par la volonté de renvoyer dos à dos l'Armée rouge et
" Le film est constamment sous-tendu par une haine féroce de l'hypocrisie militaire et par la volonté de renvoyer dos à dos l'Armée rouge et les troupes nazies. Il est tout imprégné d'un lyrisme à l'ancienne, beau et solennel, qui risque, hélas, de laisser totalement froid le lycéen polonais, indifférent à l'Histoire, pour lequel il a visiblement été fait."
Pierre Murat" Un film personnel et poignant."
" Andrzej Wajda avait 14 ans en 1940, quand son père, officier de l’armée polonaise, fut éliminé par le NKVD soviétique près de la forêt de
Toute sa vie, Wajda a pensé à Katyn. Mais, jusqu’en 1989, impossible, en Pologne, d’évoquer publiquement ce sujet. Katyn, on en parlait en catimini, dans les familles concernées, comme celle de Wajda, dont la mère, jusqu’à sa mort, a attendu avec espoir le retour de son mari (...)
Le sujet est donc très sensible pour la Russie de Poutine, et Wajda aura dû attendre 2008 et le triomphe en Pologne de son précédent opus, Pan Tadeusz, pour avoir les moyens, à 80 ans passés, de faire le film-testament qu’il souhaitait. Il a eu l’intelligence d’aborder le sujet par les femmes. Des soeurs, des veuves, des mères qui virent partir, mais jamais revenir, tous ces officiers.
Ce prisme de l’émotion lui permet d’échapper à un cinéma qui a souvent eu les pieds de plomb. Porté par la bouleversante musique de son ami le grand Krzysztof Penderecki - le compositeur de Shining, apprenant que c’était pour Katyn, l’a autorisé à puiser dans son œuvre -, ce requiem polonais s’achemine vers sa coda tragique : les exécutions. Fallait-il montrer ? Wajda a choisi de les filmer en silence : « J’ai eu l’idée en voyant" Vol 93 ", sur les avions détournés le 11 septembre 2001. A la fin, il ne reste plus que le silence. Cela marque les mémoires. » En effet : ce dernier quart d’heure est un moment stupéfiant. En Pologne, où le film a été vu par 3 millions de personnes, aucun débat n’a été possible: les gens sortaient en pleurant, dans un silence de mort. "
" Un film d'un opulent classicisme, un film salutaire qui suit la démarche de Steven Spielberg mettant en chantier sa Liste de Schindler ap
" Un film d'un opulent classicisme, un film salutaire qui suit la démarche de Steven Spielberg mettant en chantier sa Liste de Schindler après qu'un étudiant lui eut demandé : « La Shoah, c’est bien une fête juive ? »
A travers le destin particulier des épouses, filles, sœurs des sacrifiés, le respecté vétéran Andrzej Wajda raconte un des plus longs mensonges de l'histoire : 15 000 officiers et 11000 résistants antinazis polonais abattus sur ordre de Staline, le 5 mars 1940, et jetés dans des fosses communes à Katyn. Les autorités soviétiques prétendront jusqu’en 1990 que les Allemands étaient les responsables du massacre. Le père de Wajda est mort à Katyn...
Bien après l’Homme de marbre (1978) et l’Homme de fer (1981), Andrzej Wajda a bouclé la boucle en signant avec Katyn son Homme de larmes. Il a 82 ans. "
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