
Une reine, des vaches, des chiens (de garde)... Ave Cesars
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Elle est sa compagne et son ingénieur du son : Claudine Nougaret raconte à travers Depardon comment sa façon de regarder le monde forme une "mémoire française".
C’est un voyage dans le temps. Il photographie la France; elle retrouve des bouts de films inédits qu’il gardait précieusement : ses débuts à la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire. Claudine Nougaret, sa compagne et son ingénieur du son, productrice et complice, raconte, comment Depardon, au fil des images, a rassemblé une "mémoire française".
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" Dans la partie du film qui suit Depardon dans son tour de France particulier, on apprend le discours de sa méthode : guetter évidemment, a
" Dans la partie du film qui suit Depardon dans son tour de France particulier, on apprend le discours de sa méthode : guetter évidemment, attendre bien sûr, mais surtout enlever du cadre, se débarrasser de tout ce qui ne doit pas y être (une voiture qui traverse, un passant qui n’en finit pas de passer). Une formidable leçon de simplicité dont on découvre qu’elle fut au fil du temps, (premiers travaux remarqués en 1960) travaillée par un souci permanent de lâcher les chevaux du désir tout en les domestiquant.
Démonstration dans un des premiers films de Depardon, tourné dans les rues de Paris. En plans-séquences, il file le train des inconnus, tangue, ballote, se laisse emporter par la foule comme dans la chanson de Piaf. Jusqu’à cet épatant point de fixation : une jolie fille, qu’il encadre de la tête aux pieds. Filmer comme on drague, un beau programme pour un cinéaste. Mais le dragueur d’images n’est pas un prédateur.
Quand il photographie des espaces banals (un resto-grill, la boutique d’un coiffeur, une campagne vallonnée), ce n’est jamais pour s’adonner à la signifiance de l’insignifiant, idéologie qui, hélas, fait florès dans la photographie contemporaine, ni surtout pour ricaner de la misère pittoresque des pauvres gens. Depardon ne prend jamais l’attitude de l’altitude, c’est à hauteur d’homme qu’il photographie et filme."
"Comment revenir sur son passé glorieux sans faire une oeuvre passéiste ? Telle est la question qui peut venir à l'esprit en découvrant les
"Comment revenir sur son passé glorieux sans faire une oeuvre passéiste ? Telle est la question qui peut venir à l'esprit en découvrant les premières images du nouveau film de Raymond Depardon. Ce documentaire remonte, en effet, le fil de cet immense cinéaste reporter mais le suit aussi dans sa nouvelle quête d'images, en camping-car sur les routes de notre pays.
Et c'est dans ce mélange réussi que se trouve la réponse à notre interrogation première. Grâce à un vivier rare d'archives inédites, ce film montre tout d'abord à quel point Depardon a eu à la fois l'intuition d'être présent aux quatre coins de la planète (l'Europe de l'Est, le Vietnam, l'Algérie, le désert africain...) quand l'histoire était en train de s'écrire et le talent d'avoir su raconter ces différents mondes en train de basculer. Journal de France le montre donc aussi brillant témoin que pertinent analyste mais ne verse pas pour autant dans l'autocélébration. Ne serait-ce que parce que Depardon ne se raconte pas lui-même mais laisse les commandes du récit à Claudine Nougaret, sa compagne, sa productrice et responsable du son de ses films. Et la femme de l'ombre éclaire comme personne son génie d'homme dont on découvre à l'écran les premières fois où il l'a filmée. Images sublimes de l'amour qui naît d'un côté et de l'autre de la caméra...
(...) Que ce soit dans les paysages ou chez les êtres humains, Depardon ne traque pas le pittoresque mais l'authentique. Sa démarche n'a pas varié d'un iota, au fil des années ou des latitudes. Et son Journal de France, véritable film somme, se feuillette avec le même bonheur que Les Plages d'Agnès, d'Agnès Varda. Tout sauf un hasard : ces deux artistes ont des terrains de jeu bien plus vastes que ceux du seul cinéma mais quand ils en font, c'est justement tout sauf du cinéma !"
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