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Pour venger sa fiançée assassinée, Soo-hyun, agent secret, traque le meurtrier puis le torture... mais le laisse en vie. Pour mieux recommencer ! Indéfiniment ?
Pour venger sa fiançée assassinée par un serial-killer sadique, Soo-hyun, agent secret, le traque, puis le torture... mais le laisse en vie, pour mieux recommencer. Indéfiniment ? Interprété par l'hallucinant Choi Min-sik qui fut la vedette d' "Old Boy" et de "Ivre de femmes et de peinture", la victime se transforme alors en bourreau, aussi monstrueux (plus ?) que l'assassin. Un impressionnant jeu de massacre ! Au Festival du film fantastique de Gerardmer 2011, "J'ai rencontré le diable" a reçu le Prix de la Critique, le Prix du Jury Jeunes et le Prix du Public. Attention, il est aussi interdit aux -16 ans avec avertissement – “Ce film comporte des scènes très violentes et sanglantes qui sont susceptibles de heurter la sensibilité de certains spectateurs”.
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" On ressort de J'ai rencontré le diable durablement marqué, avec le sentiment d'avoir assisté à un
" On ressort de J'ai rencontré le diable durablement marqué, avec le sentiment d'avoir assisté à un spectacle d'une rare intensité, sans concession mais ni complaisance non plus, jouant avec les émotions, les sensations et l'intelligence du spectateur sans jamais tricher. (...) On ne peut que saluer la puissance d'une oeuvre implacable."
Yann Lebecque" Le cinéaste Kim Jee-woon mène depuis plusieurs films la carrière d'un pasticheur doué. L'é
" Le cinéaste Kim Jee-woon mène depuis plusieurs films la carrière d'un pasticheur doué. L'épouvante - Deux Soeurs (2004) -, le film de gangsters - A Bittersweet Life (2006) -, le récit d'aventure picaresque - Le Bon, la Brute et le Cinglé (2008) - ont déjà fait l'objet, avec lui, d'une relecture élégante, parfois un peu vaine mais toujours habile. J'ai rencontré le diable apparaît d'une ambition plus vaste.
Il s'agit à la fois de s'attaquer à un genre extrême, le thriller horrifique ultraviolent dont un des récents dérivés est ce que l'on appelle le film de torture et, progressivement, de nourrir son récit de considérations qui surplomberaient les conventions pour mieux les questionner (...)
Toujours informé de l'endroit où se trouve sa proie grâce à un émetteur, le vengeur le retrouve régulièrement pour lui imposer diverses souffrances, pour tenter de lui faire subir un tourment à la hauteur de ce qu'ont vécu ses victimes avant de mourir.
Un tel principe de scénario, poussé à l'extrême, prend le risque facile de faire basculer l'ensemble dans la farce macabre, travers dans lequel le film tombe au bout d'un moment. L'apparition de personnages secondaires comme ceux des assassins extravagants (dont un tueur en série cannibale !) qui croisent la route du monstre en fuite est la source de moments certes réjouissants mais indiscutablement en contradiction avec l'ambition qu'affiche aussi J'ai rencontré le diable.
Car le film de Kim Jee-woon se veut aussi une réflexion morale, une interrogation éthique d'un genre particulier. Comment obtenir justice en tourmentant un criminel insensible à la peur et à la douleur, c'est-à-dire incapable de ressentir ce que ses victimes ont ressenti ? Comment ne pas voir que l'on devient soi-même un monstre lorsque l'on pousse jusqu'au bout le mécanisme de la vengeance ?..."
" S'il s'appelait Charles Bronson et était dirigé par Michael Winner, ce justicier dans la ville l'abattrait
" S'il s'appelait Charles Bronson et était dirigé par Michael Winner, ce justicier dans la ville l'abattrait comme un chien et le film ne durerait que cinquante minutes. Avec Kim Jee-woon derrière la caméra et le stylo, c'est une autre punition.
Par un habile stratagème, le chasseur suit sa proie à la trace, et se rappelle régulièrement à son mauvais souvenir. Pour le tueur, c'est un supplice sans fin. Pour le spectateur, c'est éprouvant. Mais, heureusement, pas vain.
Qui osera aller au bout de l'horreur - parfois non dénuée d'humour - appréciera un dénouement très moral, aux antipodes d'un discours démagogique.
On sort de là secoué, avec une furieuse envie de débattre sur ce qu'on vient de voir. En l'occurrence, un long-métrage choquant et, précisons-le, sacrément maîtrisé question image et interprétation, rappelant que tout cela n'est que du cinéma. Et du bon."
" Pour le formaliste Kim Jee-woon, la vengeance est moins l’occasion d’un déballage réac assumé
" Pour le formaliste Kim Jee-woon, la vengeance est moins l’occasion d’un déballage réac assumé (demandez plutôt la filmographie de Jason Statham) qu’une simple idée de mise en scène lui permettant de déployer des trésors d’inventivité sadique.
A ce petit jeu, le film dépasse de très loin les conventions du polar contemporain et s’approcherait même d’une veine parodique du cinéma d’horreur (c’est du torture porn façon Tex Avery).
L’affrontement des deux hommes, dans une Corée figurée en terre des damnés (chaque coin de rue, chaque pavillon est susceptible d’abriter un tueur en puissance), relève de la pure fantasmagorie : un délire grand-guignol. Comme si le film se sabotait de l’intérieur, échappant à l’impasse morale qui le menace pour dériver vers le cartoon gore – ce qu’il n’est pas interdit de considérer, aussi, comme une critique de la fascination qu’exerce le vigilante sur le cinéma sud-coréen. J’ai rencontré le diable, et je me suis bien marré…"
" ... l'énergie, saisissante, du film, qui n'est pas sans rappeler le remarquable Breathless de Yang Ik-june, voire Out
" ... l'énergie, saisissante, du film, qui n'est pas sans rappeler le remarquable Breathless de Yang Ik-june, voire Outrage de Kitano. Déferlement obsessionnel, parfois jusqu'à la nausée (encore une fois, la durée s'avère critique), le film atteint une dimension cinétique et aride, sans autre substance que le seul mouvement de l'action meurtrière.
En climax de cet enchaînement compulsif, quasi pavlovien, de tueries, émerge un morceau de bravoure : la scène de massacre entre trois hommes, dans l'habitacle d'un taxi en marche. Filmée en travellings circulaires, la séquence atteint presque, par l'étirement du temps et l'absurdité de la situation dans un espace aussi réduit, une virtuosité expérimentale."
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