UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Le 1er janvier 2009, Oscar Grant, 22 ans, croise des agents dans la station Fruitvale, à San Francisco. Le film raconte la journée précédant ce fait divers.
Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, 22 ans, croise des agents de police dans la station de métro Fruitvale, San Francisco. Cette rencontre va transformer un inconnu en fait divers. Le film raconte les vingt quatre heures qui ont précédé cette rencontre.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
Le jeune cinéaste Ryan Coogler s’est emparé du propos avec une grande force artistique. À partir de ces premi&eg
Le jeune cinéaste Ryan Coogler s’est emparé du propos avec une grande force artistique. À partir de ces premières séquences insoutenables, il opère un retour en arrière fictionnel sur les dernières vingt-quatre heures de la vie d’Oscar, interprété par Michael B. Jordan. Coogler va dresser un portrait naturaliste d’Oscar, restituant sa quintessence d’être vivant. Il y parvient en la cristallisant dans cette brève durée qui évite le risque de dilution qu’aurait encouru une reconstitution remontant les années. (...)
Mise en scène frontale, montage coupant, direction d’acteurs exaltant les complexités intimes des personnages, l’alchimie de la personnalité d’Oscar et de ses attachements prend corps. Elle s’élève des fumets du gombo concocté par la grand-mère, partagé entre famille et amis en même temps que l’héritage des savoir-faire. Oscar n’est pas sanctifié. Il se trouve à l’un de ces croisements où il est indispensable d’user de volonté pour tenter une vie meilleure. Il subsistait grâce au deal de drogues, amant à éclipses, père intermittent et fils inquiétant. On le voit sincèrement soucieux de tourner la page en dépit des écueils, capable de petits chantages affectifs malgré sa générosité. Peu importe la véracité des traits dessinés, leur éventuel degré d’embellissement. Oscar était vivant et ne l’est plus.
Ryan Coogler détache quelques points saillants, une rencontre au supermarché, une rixe en prison, unique flash-back du film, les quelques minutes qui, gagnées ou perdues, auraient modifié le tempo et son issue mortelle. Il se garde bien en revanche de miner ce parcours vers une mort annoncée d’éléments d’une fatalité que le jeune homme aurait lui-même inscrits. L’ensemble demeure crédible jusqu’à la fin, déchirures et accablements du deuil, grâce à ce traitement profondément humain qui fait résonner une haute expression politique et sociale.
Le projet de Ryan Coogler n’est pas de proposer une quelconque explication – psychologique ou sociologique - des faits aussi tr
Le projet de Ryan Coogler n’est pas de proposer une quelconque explication – psychologique ou sociologique - des faits aussi tragiques qu’absurdes auxquels nous assistons dans ces premières images documentaires. Ainsi ne suivons-nous qu’Oscar, sa famille, ses amis, et jamais les policiers impliqués dans le meurtre. Il ne s’agit pas d’un film-dossier sur les tensions entre Police et Jeunes aux Etats-Unis. Coogler s’efforce plutôt de donner chair à l’évènement, en nous faisant partager les derniers faits et gestes d’Oscar Grant, ex-délinquant qui tente de repartir du bon pied. (...)
Par le biais de situations quotidiennes, Coogler cherche à restituer l’humanité derrière le fait-divers. Il le fait peut-être de façon un peu trop démonstrative, chaque scène, chaque dialogue semblant concourir à cette unique conclusion : quel gâchis, quelle tragédie… (...) Est-il nécessaire d’avoir recours à des éléments fictionnels aussi édifiants pour que le spectateur prenne conscience de l’horreur de ce drame ?
Le film aurait gagné à se montrer moins explicatif, plus ambigu, plus inattendu. Car en réalité, tout se déroule un peu comme dans une série télévisée, avec ses ficelles, ses clichés, et ses personnages sans vraie complexité. Pas de surprise donc, par rapport au programme du film, identifié dés les premières minutes. Au final, une œuvre honnête et parfois émouvante, mais sans réelle ambition. Ni film politique, ni suffisamment bien écrit pour être un bon mélodrame, Fruitvale Sation emporte fatalement une certaine sympathie, les interprètes d’Oscar et de sa femme Sophina y étant pour beaucoup, mais se montre trop prévisible et policé pour être réellement marquant.
"Caméra mobile proche des visages, personnages mi-figue mi-raisin, Grand Prix de Sundance : difficile de ne pas voir en Fruitva
"Caméra mobile proche des visages, personnages mi-figue mi-raisin, Grand Prix de Sundance : difficile de ne pas voir en Fruitvale Station le nouveau poulain d'une écurie indépendante devenue aussi prévisible que son éternel ennemi hollywoodien. A bien des égards, le premier film de Ryan Coogler souffre ainsi de sa condition étouffante de mélodrame estampillé auteur et histoire vraie, vendu comme un phénomène de festivals depuis un an et conçu pour tirer quelques larmes politiquement correctes. Ce qui n'en fait par pour autant un vrai mauvais film. (...)
Mais cette impression de petitesse se caractérise d'abord par une absence totale de cynisme, force d'un film qui touche droit au cœur. La mécanique est bien huilée, trop pour déjà convaincre d'un réel talent de narrateur, mais Ryan Coogler touche suffisamment à l'intime pour permettre à chacun de ses personnages d'exister jusqu'au moment décisif. Une volonté incarnée par des comédiens irréprochables, parmi lesquels Michael B. Jordan, vu dans la série Friday Night Lights et Chronicle, et Melonie Diaz."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE