
DAVID LYNCH
Nous avions consacré le mois dernier un article sous forme de classement à l'un des cinéastes chers à notre coeu...
UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Disponible dans l'offre d'abonnement
Disponible dans l'offre d'abonnement
Un homme abandonné, seul avec un étrange enfant prématuré, s'enfonce dans un univers fantasmatique.
Lors d’un dîner chez les parents de Mary, son ex-petite amie, Henry Spencer apprend qu'il est le père d'un enfant prématuré étrange et difforme. Bientôt seul avec sa progéniture aux cris incessants, Henry glisse dans un univers parallèle et fantasmatique… L'impressionnant premier film-cauchemar écrit, réalisé et produit par David Lynch, long cauchemar ininterrompu où le grotesque devient une persistance inquiétude.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
« A certains passages, les esprits logiciens tiqueront. A d’autres, les âmes sensibles frémiront. Les premiers et les secondes ne pourr
« A certains passages, les esprits logiciens tiqueront. A d’autres, les âmes sensibles frémiront. Les premiers et les secondes ne pourront nier l’intensité dramatique du spectacle. Ni refuser de voir en Eraserhead un exercice de grand style ».
Jean-Paul Grousset« Le grand talent de Lynch, c’est de ne pas partir d’une trame narrative : le film naît véritablement des images et des sons
« Paradoxalement, cette plongée dans l’horreur n’est pas un film d’horreur. Poétique, oui. Surréaliste. Eraserhead est marqué
« Ce Chant de Maldoror à vingt-quatre images par seconde véhicule tout autant d’angoisse que d’humour dans sa vision décalée
Eraserhead fait partie des films qui divisent les gens en deux camps : ceux qui l’ont vu et les autres. On sort de la vision de ce cauc
Eraserhead fait partie des films qui divisent les gens en deux camps : ceux qui l’ont vu et les autres. On sort de la vision de ce cauchemar surréaliste extrêmement révulsé, extrêmement entiché ou encore extrêmement interloqué mais impossible de rester tiède ou indifférent. Comme un séjour en prison, un dépucelage, une première écoute du Velvet, Eraserhead est une expérience mémorable, de celles qui amènent à rebattre les cartes de son fragile château esthétique. David Lynch est loin de l’image qu’on lui colle parfois, celle de manipulateur arty, dehipster malin, de cinéaste un peu fumeux dont l’univers se limiterait à un formalisme design ou à une griffe bizarroïde. L’ancien scout de Missoula ne plaisante qu’à moitié, ses obsessions ne sont pas celles d’un esthète, elles ont pris racine dans sa plus lointaine enfance. Film intuitif plutôt que réfléchi, Eraserhead broie le noir de quelques angoisses très humaines : peur de la paternité non désirée, phobie du corps et de ses sécrétions, trouille de la prison familiale, sexe flippant… Mais sans doute ne faut-il pas trop chercher la signification profonde de cet objet monstrueux : plus qu’au sens, c’est aux sens que s’adresse Eraserhead. Et il le fait d’abord en foutant les jetons, grâce aux effets spéciaux les plus réalistes, les plus inquiétants, les plus mystérieux et les plus bricolés de l’histoire du cinéma, et à une bande-son saturée de bruits divers. Eraserhead est le film qui synthétise toutes les aspirations artistiques du cinéaste, celui qui ressemble le mieux à son idée du rôle, du statut et de la nature d’une œuvre d’art.
Serge KaganskiNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE