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Les Galantine, paparazzo new-yorkais, traque les people et rêve d'obtenir la photo exclusive qui le rendra riche. Par hasard, il engage Toby, un jeune SDF...
Les Galantine, paparazzo new-yorkais, traque les people et rêve d'obtenir la photo exclusive qui le rendra riche et lui assurera aussi une véritable reconnaissance professionnelle. Lors d'une planque à la poursuite de la jeune pop star K'harma Leeds, il rencontre Toby, jeune SDF un peu paumé, et accepte de l'aider en l'engageant comme assistant. À la suite d'un improbable concours de circonstances, Toby entame une liaison avec K'harma Leeds. Qu'adviendra-t-il de l'association entre les deux hommes ?
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"Tom Di Cillo (« Ca tourne à Manhattan », « Une vraie blonde ») aime aborder le star system, ses dérives, comme celles de ses admirateurs. A
"Tom Di Cillo (« Ca tourne à Manhattan », « Une vraie blonde ») aime aborder le star system, ses dérives, comme celles de ses admirateurs. Avec « Delirious » il signe, après 6 ans d’absence, une sorte de conte de fées moderne, où Cendrillon est un garçon, qu’on soupçonne forcément en permanence d’être... homo. Montrant d’un côté la fragilité des stars, prisonnières d’une intimité forcée, il se concentre surtout sur les rapports troubles des spectateurs (et des photographes) avec ces icônes inaccessibles qui font tant rêver.
Le paparazzi frustré, se méprisant lui-même, autant qu’il porte aux nues Elvis Costello (qui joue son propre rôle dans le film), c’est Steve Buscemi. Grimaçant et sournois malgré lui, il ne perçoit plus les limites de la décence tant il vit en marge d’un star system dont il dépend finalement. Mais Di Cillo épingle à travers lui les dérives des médias et donc de l’œil du public, qui montraient jadis le glamour, se contentant aujourd’hui de piéger des vedettes à la sortie d’une douloureuse opération esthétique du pénis !
Léger, parfois magique, « Delirious » doit autant aux ambiances créées par son auteur, qu’à ses interprètes. Michael Pitt, loin de ses rôles trash habituels, incarne la pureté rayonnante, tandis que Alison Lohman (« Les associés », « Big fish ») elle est la star fragile et un peu perdue de par sa jeunesse et l’attention permanente et à la limite du supportable dont elle est le sujet de la part de son agent et son attaché de presse. Une plongée surréaliste mais pas si fausse sur le fond dans une jungle médiatique et cinématographique, plutôt éclairée."
"Bien qu’étant archi-convenu et surfant sur l’air du temps, le thème du film, à savoir les dérives de la société du spectacle et la fascinat
"Bien qu’étant archi-convenu et surfant sur l’air du temps, le thème du film, à savoir les dérives de la société du spectacle et la fascination viscérale que le commun des mortels ressent malgré lui envers les stars médiatiques, est exploité de manière classique et ne s’embarrasse pas de vraisemblances. Ne nous y trompons pas, ce conte de fées à la Capra vaut surtout pour l’énergie et la faconde de ses protagonistes. Enfin surtout un, l’inénarrable Steve Buscemi. Il bouffe littéralement la caméra, cabotine comme jamais, quitte à en faire un poil trop parfois, et est capable de porter sur son visage toute l’aigreur du monde avant de nous émouvoir en se drapant de regrets universels. A lui seul il parvient à insuffler un cynisme tragique et pernicieux qui donne de la consistance à un film par ailleurs quelque peu plombé par un symbolisme suranné (comme par exemple l’appareil photo qui "shoote" les stars au sens propre).Bref Tom DiCillo nous rassure sur son état de santé cinématographique et son film Delirious nous séduit par son approche cynique de l’ivresse de la célébrité même si ce n’est qu’un delirium très mince."
Sébastien Mauge"Dès les premières secondes, le spectateur est projeté par la musique euphorisante des Dandy Warhols, dans un conte de fée rock et moderne,
"Dès les premières secondes, le spectateur est projeté par la musique euphorisante des Dandy Warhols, dans un conte de fée rock et moderne, de ceux que l'on construit de toutes pièces pour faire rêver un public en mal d'histoires d'amour qui finit bien. Le film est ainsi empreint d'une magie dont voit bien les ficelles, de la même manière dont les paparazzis nourrissent par leurs photos (volées ou pas) le monde de paillettes des stars d'un jour. Steve Buscemi y est un incroyable guide, à la fois drôle et pathétique. Il est l'incarnation même de l'humanité dans cet univers de papier glacé, grâce à un dosage parfait de méchanceté et de mauvaise foi. Et la justesse de son jeu fait résonner de sa présence toutes les (rares) scènes du film où il n'apparaît pas. Michael Pitt est égal à lui-même : pataud et sexy. Il ne brille qu'en photo, ce qui en fait l'incarnation du pur produit du système qu'il est censé représenter. Malheureusement, le personnage est assez mal défini et la limite entre l'arrivisme dépravé et la naïveté excessive du personnage n'est pas claire. Son couple avec la star « MTV » Alison Lohman aka K'harma Leeds finit par en pâtir et n'est plus aussi glamour qu'on aurait pu le rêver."
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