
Carlos Saura : " Tout le monde devrait danser le flamenco ..."
VIDEO | 2013, 13' | Il y avait Flamenco (1995). Il y a désormais Flamenco, flamenco (2010) où le metteur e...
UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Ana retrouve parfois sa mère en rêves et croit avoir tué son père haï. Un immense Saura et Franco qui commence à se faire petit, sur l'air de "Porque te vas".
A la fin de l'ère Franco, Ana vit dans une grande maison madrilène entourée de ses deux sœurs, de leur père, leur grand-mère, leur tante et leur bonne. Pour échapper à l'atmosphère étouffante de la famille et retrouver la compagnie de sa mère, morte de chagrin, la fillette se réfugie dans ses rêves. Quand son père meurt dans les bras de sa maîtresse, Ana pense être responsable de ce décès qu'elle a souhaité.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" Très influencé par les théories freudiennes, Saura dépasse son beau message politique pour percer le secr
" Très influencé par les théories freudiennes, Saura dépasse son beau message politique pour percer le secret des capacités de résistance de l'enfance. Il est servi par l'inoubliable Ana Torrent, reine de ce chef-d'oeuvre calme et funèbre, petite créature échappée d'un Caravage, dont chaque apparition prend à la gorge."
Marine Landrot" Cría Cuervos n'est pas seulement le film où l'on entendit Jeanette chanter "Porque te vas". C'est
" Le monde vu par une fillette de 10 ans peut être quelque chose d'étrange et effrayant (…) Tout se passe dan
" Le monde vu par une fillette de 10 ans peut être quelque chose d'étrange et effrayant (…)
Tout se passe dans les limbes de son enfance transfigurée. Elle imagine la meilleure part de ce qui lui advient et le film tout entier ressemble à un fantasme entre Bunuel et Bergman.
Saura est servi par la personnalité d'une fillette, Ana Torrent, dont le visage têtu est mangé par deux grands yeux noirs contemplatifs (…) Il faut la voir surtout dans une scène inoubliable mimer dans un miroir les paroles d'un disque éraillé en esquissant tous les gestes du maquillage féminin : une grâce infinie sert d'ambiguité d'une coquette intemporelle. La vie continue pour Ana, ses années d'inquiétude deviendront un souvenir confus. La vie adulte dans laquelle elle s'insère déjà si obstinément finira par la happer.
Saura, qui est toujours inspiré par les crises mentales entre chien et loup, a su nous faire visiter en voisins son jardin imaginaire. Il reste un cinéaste de l'inconscient, du doute et de la nostalgie, l'un des plus personnels du cinéma européen. Mais son oeuvre en se dépliant devant nous, dévoile un plan ambitieux. Dans les labyrinthes du souvenir, il ne perd jamais son chemin."
" C'est un véritable requiem de la famille espagnole que chante Carlos Saura : on retrouve le portrait de la grand-mè
" C'est un véritable requiem de la famille espagnole que chante Carlos Saura : on retrouve le portrait de la grand-mère qui n'est plus qu'une impuissante épave, alors que la mère des enfants est morte d'avoir été mal aimée et rejetée par un mari volage, la jeune tante qui veut bien se dévouer mais qui sait qu'elle doit se marier à tout prix, et l'éternelle gouvernante de maison, qui réprésente le choeur ou encore la sagesse populaire (…)
Carlos Saura décrit avec une étonnante minutie ce monde douloureux de l'enfance, où les coups sont durs parce qu'ils arrivent trop tôt pour une sensibilité encore peu préparée aux chocs (...)
Tout est suggestif, émouvant, dépouillé et sobre dans Cria cuervos où le moindre détail du paysage renvoit à l'univers intérieur des héroïnes : voilà à nouveau ce jardin désolé où l'on promène la grand-mère, cette piscine désséchée, à moitié remplie de feuilles mortes, ces artères bruyantes, où se profilent des gratte-ciel qui vont menacer la vieille maison, et pour finir ces écoles toutes souriantes dont les petites filles vont reprendre le chemin pour ne connaître d'autre destin à leur sortie que celui de leur mère. Un film admirable.."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE