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      Contes immoraux

      Contes immoraux

      -16
      De Walerian Borowczyk (1974)
      Bande-Annonce

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      Contes immoraux
      8 Avis

      En quatre contes érotiques, le plus scandaleux des cinéastes polonais livre un film subversif sur le sexe, la solitude et notre incessant besoin de sacrilège.

      DRAME CULTES ET CLASSIQUES EROTIQUE MER OBSESSION ADOLESCENCE

      Comment un jeune homme étudie le phénomène des marées et conduit ainsi sa cousine à une suprême fellation. Comment Thérèse, enfermée et punie, trouve le plaisir solitaire grâce à un ouvrage libertin (plus un concombre). Comment une comtesse crut être éternellement jeune par la débauche et les bains de sang. Comment les Borgia et le Vatican furent liés par la luxure. En quatre contes érotiques, l'univers précieux de l'un des plus originaux cinéastes polonais, esthète iconoclaste, se déploie avec audace et inventivité. Borowczyk aborde le "porno" en explorant nos besoins de sexe par le biais de la tentation du sacrilège. Un scandale en 1974, mais soutenu par la critique, et qui remporta l'étonnant "Prix de L'Age d'or", en hommage à l'oeuvre subversive de Bunuel.

      VF
      SD HD
      Origine : France
      Durée : 1h43
      Année de production : 1974
      Date de sortie en salle : 28/08/1974
      Réalisation
      Walerian Borowczyk
      Casting
      Fabrice Luchini
      Paloma Picasso
      Pascale Christophe
      Charlotte Alexandra
      Florence Bellamy
      Lisa Danvers
      Jacopo Berinizi
      Lorenzo Berinizi

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      Articles
      In Bed With Boro
      A voir A lire
      26 juin 2013

      In Bed With Boro

      VIDEO | 2013, 10' | En 1971, Walerian Borowczyk réalise le chevaleresque et érotique Blanche. André Heinrich est...

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      Critiques
      Télérama

      " On pourrait traiter ce film comme l'un de ceux que Télérama groupe en quelques lignes dans sa ru­brique « érotiques » (rubri­que qui sera

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      Télérama

      Télérama

      à propos de

      Contes immoraux

      " On pourrait traiter ce film comme l'un de ceux que Télérama groupe en quelques lignes dans sa ru­brique « érotiques » (rubri­que qui sera bientôt sub­mergée sous le nombre...). Pourtant il diffère du menu fretin des « porno » quoti­diens sur deux points au moins : il est plus réelle­ment « porno » que les mi­nables productions au ra­bais, ou les films naturistes suédois aussi ennuyeux que ia gymnastique du même nom, dont les folles audaces ne vont guère plus loin que les titres. Dans les Contes Immoraux, en revanche, pas d'ellipse, pas d'allusion, pas de suggestion : on voit et on dit tout... jusqu'à l'écœu­rement du « voyeur » par­fois (dans La Comtesse Ba­thory particulièrement).

      En­fin c'est un film dont les prétentions artistiques sont évidentes. Borowczky est un réalisateur de talent qui a apporté à ce film le même soin qu'à ses œuvres précédentes. Qualité littéraire, beauté des images, donnent à son film le vernis précieux et le ton sophistiqué sans lesquels ces historiettes ne seraient, aux yeux mêmes des amateurs, que des polis­sonneries de collégien bou­tonneux.

      Au fait sont-elles autre cho­se ? Dans son emballage de luxe la pornographie se transmue en libertinage, un joli mot inventé par les in­tellectuels pour distinguer leur paillardise de celle des béotiens. Simple affaire d'emballage : à l'intérieur la marchandise est la même et les divertissements d'esthètes en ce domaine, res­semblent fort à des déman­geaisons cérébrales (...)

      Dans libertinage enfin, il y a liberté, mot magique que les libertins font sortir de leur chapeau comme le la­pin du prestidigitateur, pour le cacher aussitôt qu'il a cessé de leur être utile.

      Li­bre en effet de scandaliser par le cynisme et le sacri­lège (il y aurait beaucoup à dire sur le fétichisme des objets sacrés dans ce film...), le libertin fait peu de cas de la liberté de ses victimes, les femmes, qu'il traite en chienne rampante comme Julie, en viande de boucherie comme les mal­heureuses de la comtesse sanglante, et de toute fa­çon en simples objets de plaisir égoïste. Car le liber­tin, ce champion de toute liberté, est l'homme du mé­pris ; il refuse l'amour qui est partage, générosité, don, tendresse, tous ces pièges du cœur, « codifications chrétiennes et humanistes du plaisir », qui entravent la jouissance.

      Pourtant, le libertin a aussi besoin d'un « code » pour vivre la sexualité autrement que dans la pure animalité. L'érotisme sans référence a une autre valeur que la sen­sualité est invivable. La ré­férence religieuse, sacrilège et blasphématoire plus pré­cisément, sur laquelle in­siste si lourdement Borow­czky, manifeste à sa façon ce besoin.

      Mais à chacun ses références. Celles des Contes Immoraux, purement intellectuelles et cérébrales, distillent un goût de mort, une sensation de vide glacé. Décidément l'érotisme est une chose trop sérieuse pour être confié à des libertins."

      Janick Arbois, 07/09/1974
      Le Nouvel Observateur

      " Les titres ne sont pas faits pour les chiens. Dans celui-là, prière de don­ner tout son poids au qualificatif. Son poids d'immoralité. Au

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      Le Nouvel Observateur

      Le Nouvel Observateur

      à propos de

      Contes immoraux

      " Les titres ne sont pas faits pour les chiens. Dans celui-là, prière de don­ner tout son poids au qualificatif. Son poids d'immoralité. Aucun des quatre récits de ce tétraptyque n'est pour enfants de chœur. Surtout deux d'entre eux, qui res­suscitent les ombres diaboliques de Lucrèce Borgia, grande dame italienne peu canonisable, et d'Erzébet Bathory, la « Comtesse sanglante », la « Barbe-Bleue » de Hongrie.

      Dans aucun de ces contes, la réalité et sa peinture, si exacte soit-elle, ne suffisent à rendre compte des choses et des gens. Il y a partout des prolongements vers quelque part, vers ailleurs, vers un au-delà du réel. C'est cet au-delà qui différencie l'erotique du porno, si l'on tient à établir entre l'un et l'autre une différence, sinon une hiérar­chie.

      L'érotisme déborde les limites du simple jeu physique. La musique des corps ne suffit pas, ou alors cette musique creuse le ciel, creuse la nuit.

      Le porno, le bon, sait lui aussi que la volupté sexuelle est cosa mentale. Ça commence à se savoir, jusque dans les écoles maternelles, que l'on jouit autant, si ce n'est plus, avec sa cervelle qu'avec les organes calculés pour. Définir l'amour par le contact de deux épidermes, c'est piètre. Il s'impose de compléter ce contact par l'échange de deux fantaisies — deux n'étant pas ici, Borowczyk va nous le montrer, un nombre limitatif.

      C'est par la qualité de cette cosa mentale que se glisse le je-ne-sais-quoi-de-plus qui fait l'érotisme. Savoir faire l'amour, c'est savoir que la façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne. En exergue à son film, Borowczyk nous rappelle ce b-a ba du caté­chisme des caresses.

      Là où éclate le vertige des sens, ce bûcher de roses, plus rien d'autre n'existe. Les amoureux sont seuls au monde, c'est bien connu, et, dans les quatre contes, l'isolement règne, plutôt que la solitude.

      On recherche le huis clos, quitte à le trouver au pied d'une falaise que protège la marée, dans la prison d'un débarras verrouillé, dans le château d'une comtesse-dracula, dans la sacristie du palais pontifical —alors borgiesque, il est vrai.

      Dès lors se déclenche la réaction en chaîne qui conduit de l'iso­lement à un, à deux, à plusieurs vers la contestation radicale des tabous destinés à freiner, de la masturbation à la partouze, le vertige des sens, voire à s'y opposer au nom de l'ordre social.

      C'est toujours la même histoire : l'amour n'est pas un sentiment convenable. La « caresse honteuse », ça n'existe pas, c'est une invention de Chaisière. Tout amour est fou parce que, pour lui, c'est affaire de tout ou rien. Le plus vertigineux moyen pour l'étreinte des amants d'outrepasser sa propre limite, c'est d'outrepasser les règles, les lois, les us et coutumes. On communie avec le monde, la nature, la mer par la caresse bucale liée à la méditation scientifique sur la marée (premier conte inspiré de Pieyre de Mandiargues) ; on communie avec Dieu par le plaisir solitaire considéré comme élan mystique ( le négatif de Dieu) ; on communie avec le Mal (conte 2) par la fascination de l'anéantissement criminel (conte 3) ; on communie avec le bonheur des familles par le resserrement * perverti » des liens fami­liaux (conte 4). Attention : tout ce déploie­ment ne va pas sans un humour très fuli­gineux.

      Ce « passage des limites » se réussit donc par la vertu du scandale. Au soleil rouge de ce scandale, soleil éclatéà la Van Gogh, bonnes mœurs, préceptes moraux, respect des familles flambent pour nourrir le bra­sier de leur charbon. Et la religion fournit la plus calcinante des braises. Borowczyk est polonais, la mythologie catholique parti­cipe de sa sensibilité : il ne peut donc y avoir de scandale sans le blasphème et le sacrilège. Boro nous en mesure bonne dose (...)

      Boro insiste sur l'une des hantises qui le poursuivent de film en film : l'importance de l'objet, dans la mesure où l'objet nourrit le fantasme, déclenche la cosa mentale. L'objet, lourd de sens, agit (...) Les quatre contes continuent d'illustrer cette obsession en sou­lignant le rôle, dans l'érotisme dévergondé par le libertinage systématique, des facteurs extérieurs à la physique des corps. La vague et le galet (conte 1). Le concombre et l'étole (conte 2). La baignoire pleine de sang et la robe cousue de perles (conte 3); Une garde-robe sacerdotale complète, avec tiare (conte 4).

      Pareils objets — très particuliers — veulent, pour leur manœuvre, certains ména­gements. Le mode d'emploi exige le céré­monial. Lequel réclame un décorum fonc­tionnel — décors et costumes pour les­quels Boro, peintre et décorateur, déchaîne son sens du théâtre et, à propos des cos­tumes, son fanatisme pour la mousseline transparente et la dentelle au crochet.

      Le style de Borowczyk excelle à annoncer ce cérémonial en le faisant attendre pour le mieux décrire. Par de très attentifs gros plans ou des panoramiques aussi insidieux qu'insistants, la caméra ne laisse dans l'om­bre rien de ce qui touche à la caresse et à l'objet — et compte parmi les objets offerts à la caresse le corps de l'autre, des autres. Boro évite ainsi l'ennui qui sinon naîtrait de la monotonie de ces caresses.

      Se dégage alors la fascination de la beauté sous-tendue par une certaine philosophie, celle du libertinage.

      La beauté du Diable — dont le conte 3, celui de la Comtesse sanglante, robe de perles au milieu du troupeau de filles nues ayant la mise à mort, donne la plus troublante des quatre images."

      Jean-Louis Bory, 2/9/1974
      Le Point

      " ... Borowczyk voulait, de son propre aveu, tailler des croupières à la cen­sure. Objectif atteint : plusieurs records tombent. Record du

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      Le Point

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      Contes immoraux

      " ... Borowczyk voulait, de son propre aveu, tailler des croupières à la cen­sure. Objectif atteint : plusieurs records tombent. Record du strip-tease : les fessiers rutilent, les pubis buissonnent, le harem hydrothérapique de la comtesse Bathory déferle en grappes d'odalisques. Record du blasphème, quand Thérèse mêle le feu du mysticisme à celui de la volupté. Ou quand Lucrèce joue à touche-tiare avec Alexandre VI et César Borgia. Grivoiserie, hélas, aussi pesante qu'une ripaille de vendredi saint. L'Ita­lie de Savonarole méritait mieux qu'une vue imprenable sur les copulations du pape.

      Ce conclave à trois conclut lourde­ment une série de variations sur la messe noire. Car Borowczyk, bien au-delà de la pornographie, joue en esthète avec le paradoxe de l'érotisme : explosion du désir et carcan du cérémonial.

      La libido déchaînée prend tous les visages, de l'enfant de Marie pâmée sur sa couche à la grande dame sadique figée sous l'assaut des bacchantes. Le sabbat des corps s'inscrit dans une liturgie d'objets et de figures.

      Le vrai officiant, c'est Borowczyk lui-même.

      Son style raffiné impose la rigueur à ces dévergondages. La vertu est en déroute, mais quel régal visuel ! Cranach a modelé cet ovale de chair, Renoir éclairé cette escapade aux champs. «Erzsébet Bathory» enlu­mine de rouge et d'or les riches heures de la dépravation. Le goût de Borow­czyk pour la brocante met là-dessus le paraphe de l'humour kitsch.

      On l'a compris : les Contes immo­raux dépassent Emmanuelle en virulence et Les Couples du bois de Boulogne en sophistication. Pour­tant on éprouve comme une crampe. Trop de cérébralité, malgré la richesse de la palette. L'enfer, et après ?..."

      Michel Flacon, 02/09/1974
      L'Humanité

      " Première constatation, le film est superbe. On a de la splendeur plein les yeux. Dès le premier épisode, moderne, « La Marée » (le film e

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      L'Humanité

      à propos de

      Contes immoraux

      " Première constatation, le film est superbe. On a de la splendeur plein les yeux. Dès le premier épisode, moderne, « La Marée » (le film est si digne qu'on n'ose parler de « sketches ») on est littéra­lement ébloui par les réfé­rences picturales à l'impres­sionnisme. L'inspiration vient d'une nouvelle écrite par An­dré-Pierre de Mandiargues et qui fait penser à du Maupassant plus moderne, mais on pourrait tout aussi bien ima­giner que Manet, Monet, mê­me Courbet dans son exem­plaire réalisme poétique, ont servi de conseillers techni­ques à Borowczyk pour la couleur (...)

      Des alouettes aux ailes blanches tachent la mer, des vagues toujours recommen­cées battent et érodent sempiternellement les falaises et Borowzcyk en fait un leit­motiv, les falaises ou les ga­lets des plages, leur gravier. Il y a ce garçon, à peine issu de l'adolescence. Il y a sa cousine dont toutes les li­gnes, les valeurs corporelles s'inscrivent sous la robe transparente, accusées et soulignées par les sous-vêtements. Il est déjà évident que l'érotisme de Borowzcyk ne saurait être agression mais incitation sensuelle, ex­pression, communication.

      Deuxième constatation, ce film érotique est très « pudi­que », d'une « pudeur » qui n'a d'égale que dans son érotisme. Borowzcyk va jus­qu'au bout du propos sen­suel.

      Il laisse, il met à nu les corps, les poitrines, les sexes féminins sous le jet d'eau qui les arrose et les inonde aussi bien que tous les désirs, inavoués, dissimu­lés, avoués. Mais, en plus, Borowczyk inscrit cette pas­sion de la chair, enfin dite sans hypocrisie, dans le contexte d'une splendeur glo­bale et dans une tout aussi globale angoisse, cette mê­me angoisse qui a si sou­vent fait confronter les idées d'amour et de mort, autre­ment dit les moments où la vie habituelle est dépassée, oubliée, effacée.

      Tout en la circonstance est beau, au temps des Borgia, au temps d'une Hongrie fan­tasmagorique et en ces jours où Jules Verne écrivait Le Batelier du Danube, où Maupassant devenait fou, où Dracula pouyait encore jouer les vampires dans les Carpates.

      C'est beau, bien sûr, mais ce n'est pas que beau, ce n'est pas beau pour rien et la qualité esthétique n'est nullement un alibi dans cet érotisme forcené, passionné et passionnel.

      Ce n'est pas pour rien que Borowzcyk fait se répondre parfois des symboles mortuaires, des sym­boles liturgiques, des sym­boles sexuels.

      L'amour, son caractère, sa vocation d'ab­solu, et la mort se rencon­trent ici en toute laïcité, à l'écart de toute métaphysique. C'est tout naturellement, dans la recherche d'une nouvelle morale qui, tourmentée, essaye de faire coïncider les notions de bien-être, de plaisir, d'art de vivre et d'équité dans un certain sens, le plus juste peut-être du terme.

      Borowzcyk — voyez par exemple « Lucrèce Borgia » — n'est ni un pape « dé­pravé » ni un Savonarole survolté par la « vertu » traditionnelle et traditionnaliste.

      Il est en tout cas tout sauf un Tartuffe. II montre, il dit, il confesse son trou­ble, il chuchote son plaisir indéniable. Il abat les cartes d'une sensualité plus libre. Ne soyez pas les Napoléon III de ce nouveau Déjeuner sur l'herbe. Ne le crava­chez pas de votre indignation séculaire. Allez juger."

      Albert Cervoni, 31/08/1974
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      21 mai 2025
      au sujet de Contes immoraux
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      Inconnu au sujet de Contes immoraux
      4 déc. 2024
      Toutes les histoires ne se valent pas. Assez immonde. 
      Géraldine au sujet de Contes immoraux
      25 avr. 2025
      Encore un film comme on ne les supporte plus quand on cosidère que la femme est un être humain. Bref, encore une de ces merdes où les femmes sont en fait des jeunes filles, où elles sont mises à poil et exhibées face à des "hommes" 30 ans plus vieux et habillés. Ca n'a rien d'érotique, c'est juste de la vieille domination patriarchale de base, faite pour nous maintenir soigneusement dans l'humiliation et la menace du viol. 
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      Inconnu au sujet de

      Contes immoraux

      Toutes les histoires ne se valent pas. Assez immonde.

      Géraldine au sujet de

      Contes immoraux

      Encore un film comme on ne les supporte plus quand on cosidère que la femme est un être humain. Bref, encore une de ces merdes où les femmes sont en fait des jeunes filles, où elles sont mises à poil et exhibées face à des "hommes" 30 ans plus vieux et habillés. Ca n'a rien d'érotique, c'est juste de la vieille domination patriarchale de base, faite pour nous maintenir soigneusement dans l'humiliation et la menace du viol.

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