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Pour sauver son bébé, convoité par une étrange horde d'enfants sauvages, un jeune père va devoir pénétrer dans un lieu délabré effrayant : la Citadelle.
Un jeune père, agoraphobe suite à l'agression de sa femme, s'associe avec un prêtre afin de sauver son bébé des griffes d'une étrange bande d'enfants ultra-violents. Il va devoir affronter ses démons pour pénétrer dans le lieu qui l'effraie le plus au monde : une tour délabrée appelée la Citadelle... Récompensé au Festival du film fantastique de Neuchâtel, Prix du public South by Southwest, un thriller entre Polanski et les premiers Cronenberg, sélectionné à L'Étrange Festival 2012, au Piff (Paris International Fantastic Film Fetsival) et au Festival de Gérardmer 2013.
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Coup de cœur de l’Etrange Festival 2012,Citadel est le premier film d’un réalisateur profitant de son amour du genre horrifique pour livrer
Coup de cœur de l’Etrange Festival 2012,Citadel est le premier film d’un réalisateur profitant de son amour du genre horrifique pour livrer une vraie œuvre cathartique. Un film qui malgré le budget réduit arrive à sublimer une douloureuse expérience personnelle en un périple bardé de séquences dépressives, souvent terrifiantes, mais au bout desquelles pointent quelques lueurs d’espoir.
Nous y suivons donc Tommy, un père de famille devenu agoraphobe après avoir assisté à la brutale agression de sa femme enceinte par une bande de jeunes délinquants pour le moins étrange. Coincé à cause de sa maladie dans une cité en pleine déliquescence, sorte de no man’s land laissé à l’abandon, il se retrouve à la merci du même gang de gamins. Ces derniers semblent cette fois vouloir kidnapper son enfant. Pour découvrir la vérité sur ces entités ultra-agressives et retrouver un minimum de paix intérieure, Tommy devra surmonter ses angoisses et affronter le lieu qu’il craint le plus : une tour abandonnée appelée la Citadelle.
Citadel est donc un film à vertu thérapeutique – le réalisateur fut lui-même agoraphobe par le passé – mais reste très loin des délires nombrilistes aux confins de l’ennui et se dissimulant derrière l’étiquette « film d’auteur ». Car Ciaran Foy maîtrise vraiment les ficelles du genre horrifique, exploitant au maximum son petit budget pour donner vie à son décor et son urbanisme cauchemardesque. Sa menace, de plus en plus à découvert au fil du film est proprement terrifiante, les gamins à capuche rappelant d’ailleurs les horribles rejetons mutants du Chromosome 3 de Cronenberg. Avec son personnage principal en position de faiblesse en raison de son handicap et du bébé à sa charge, situation provoquant immédiatement l’empathie du spectateur, le réalisateur/scénariste peut également imposer dès le début une tension qui ne se relâchera que lors de très rares moments.
La frontière entre réalisme et fantastique est également étonnement bien maîtrisée. Pendant les trois quarts du métrage, Citadel brouille volontairement les pistes. Tommy est-il vraiment assailli par des gamins aux origines surnaturelles ou se trouve-t-il juste victime de sa maladie qui lui impose ces effrayantes visions ? Des possibilités tiraillant autant Tommy que le spectateur et symbolisées par deux personnages secondaires : une infirmière et un prêtre joué par le toujours imposant James Cosmo (Game of Thrones) et d’ailleurs un peu trop en décalage puisque semblant tout droit sorti d’un John Carpenter apocalyptique.
Une fois vraiment entré dans le pur genre horrifique et l’identité des gamins révélée, le réalisateur part filmer sa propre version d’Aliens et de Ripley se sortant les tripes pour aller secourir une gamine en terrain ennemi. Au fil des séquences on rêverait presque d’un Silent Hill réalisé par Ciaran Foy tant certaines scènes – la traversée du couloir, le sous-sol en forme de garderie infernale, le basculement de l’intrigue au bout d’un tunnel – semblent tout droit sorties de l’univers de la saga. D’ailleurs, son trauma, le personnage principal le revit également, réincarné comme dans le jeu Konami en créatures et situations terrifiantes, cela par le biais de scènes en résonance avec le début du film.
Citadel est donc un film à découvrir absolument pour peu que l’on sache apprécier les expériences cinématographiques réellement électrisantes. Après un premier film aussi maîtrisé et personnel, on attend maintenant de voir quelle sera la prochaine étape pour Ciaran Foy…
" Pour une première œuvre, on peut dire que Ciaran Foy a su viser juste. En plein cœur même. Véritable coup de maître dès les premières min
" Pour une première œuvre, on peut dire que Ciaran Foy a su viser juste. En plein cœur même. Véritable coup de maître dès les premières minutes, Citadel vous immerge dans une histoire choc et traumatisante comme en voit rarement, qui vous prend aux tripes et ne vous lâchera plus, un cauchemar éveillé qui vous tiendra en haleine et les mains crispées sur l'accoudoir tout du long.
Car ce pur film de terreur psychologique explore les mécanismes de la peur de l'intérieur, via l'agoraphobie d'un homme dont les blessures intimes ne cessent de le hanter et l'empêchent de vivre. À travers le prisme d'un fantastique insidieux et totalement premier degré, le jeune réalisateur mélange les genres et trimballe son héros (Aneurin Barnard: une révélation) sur le Styx (...) où une meute de jeunes sauvages à capuche (...) fait régner terreur et cauchemar sans fin dans une réalité urbaine n'ayant rien à envier aux post-apo.
Bien plus qu’un simple film de genre codifié, Citadel glisse d'un récit de fait divers sordide à vous glacer le sang vers un fantastique viscéral, secoue grâce à des environnements visuels et sonores étouffants (...)
C'est bien simple, on n'avait pas eu autant la trouille depuis les premiers chefs d'œuvre de Carpenter. Bref, en exorcisant ses propres démons, le réalisateur use de son expérience personnelle (lui-même a développé une agoraphobie suite à une agression) pour terroriser son audience et réussit son affaire comme personne: l'apanage des plus grand films de terreur! "
" une production Irlando-anglaise réalisée par le jeune Ciaràn Foy, qui nous a été présentée lors de la 18ème édition de L'Etrange Festival
" une production Irlando-anglaise réalisée par le jeune Ciaràn Foy, qui nous a été présentée lors de la 18ème édition de L'Etrange Festival de Paris et qui nous plonge au cœur d'une poisseuse histoire d'agression sur fond de cataclysme économique.
Lorsque l'on parle de film de genre et plus précisément de films fantastiques ou d'horreur il y a un sentiment dont on ne peut se défaire, c'est la peur. Récompense directe du bon fonctionnement d'une œuvre ce sentiment très pur et si difficile à saisir s'avère parfois même être le sujet du film lui-même (...) Pour son premier film l'irlandais Ciaràn Foy choisit de traiter d'une peur intime et dévastatrice, l'agoraphobie.
A travers cette histoire d'un père de famille victime de ce trouble terriblement handicapant, le cinéaste exorcise son propre traumatisme, puisque celui-ci a été lui-même agressé dans sa jeunesse et a souffert d'agoraphobie, pour finalement en faire de manière extrêmement efficace le point de basculement d'un univers fantastique tout à fait remarquable. Et ce n'est pas la réalisation terriblement viscérale de la première partie du film qui dira le contraire. Grâce à de longues séquences où le cinéaste use d'un montage au cordeau de plans anxiogènes (...) ainsi qu'à une composition musicale très dérangeante et un travail sur l'environnement sonore des plus étouffant, le spectateur se voit en effet malmené et projeté contre son grès dans la peau du héros, au plus près du sentiment de détresse et de la hantise de son environnement qu'il éprouve.
De façon inévitable ce que le héros redoute le plus prend alors forme. Peu à peu, au fil de ses crises il entraine le spectateur dans la lente transformation de la banlieue défavorisée en un no man's land urbain digne d'un film post-apocalyptique, avec ses immenses rues figées, sublimées par la photographie poisseuse de Tim Fleming où règnent des tons froids, ainsi que par le rendu numérique de l'image qui accentue la contamination insidieuse du fantastique dans la narration, à l'image de ces petits agresseurs qui avant d'apparaitre frontalement à l'image s'immiscent dans les reflets et imprègnent de leurs présences la rétine du spectateur.
Le fantastique urbain comme lent produit de la crise sociale et du traumatisme psychologique. C'est d'ailleurs en cela que Citadel rappelle le glissement du réel urbain vers l'étrange, vers l'horreur, symptomatique de films comme Candyman, Silent Hill et même, dans une moindre mesure, de certaines œuvres de Cronenberg comme Chromosome 3 ou Dead Zone.
Dans cet espace de plus en plus fantastique et de plus en plus énigmatique (...) des monstres à la silhouette d'enfant commencent alors à apparaitre, faisant preuve d'une violence sidérante qui s'illustre lors de séquences viscérales et terriblement traumatiques. Démons encapuchonnés, enfants de la crise, ou pures produits des délires psychotiques du héros, rien ne nous sera finalement dévoilé, même pas lors de la magistrale et tétanisante séquence finale qui se déroule dans la fameuse « citadel » qui donne son nom au film, un bâtiment de junkie abandonné de tous, centre nerveux du mal et point de départ du traumatisme du héros, et finalement tant mieux, l'œuvre de Ciaràn Foy n'en est que plus puissante."
" Entre son passage à l’Étrange festival et sa sélection au Pifff, Citadel se taille une belle réputation de révélation fantastique. C’est
" Entre son passage à l’Étrange festival et sa sélection au Pifff, Citadel se taille une belle réputation de révélation fantastique. C’est mérité.... (...)
le film possède une ambiance familière pour tous ceux qui suivent l’actualité du cinéma de genre britannique. Les gangs de jeunes à capuche, ultra-violents et sans remords, sont quasiment devenus une entité à part entière au sein de la production cinématographique locale, un cliché interprétable à l’infini. Est-ce le reflet d’un phénomène social, ou un fantasme complaisant de cinéastes ayant trouvé une matière narrative et visuelle idéale pour créer du suspense dans un cadre réaliste ?
Le réalisateur Ciaran Foy, qui signe là son premier long métrage, n’a sans doute pas de réponse précise à apporter sur ce point. Lui parle juste d’expérience.
Citadel est en effet, selon ses propres termes, « une version cauchemardesque de ce que par quoi je suis passé».
Tommy, ce jeune sans histoires devenu agoraphobique après une agression traumatisante, c’est lui. Le film n’est pas vraiment une thérapie, mais se nourrit très clairement des blessures qui ont aidé le jeune metteur en scène à se construire – c’est la perspective d’étudier dans une école de cinéma qui l’a fait surmonter son isolement. En grand fan de cinéma de genre, Foy a plaqué sur ce récit tenant d’abord du drame psychologique une intrigue horrifique qui rapproche le film de son homologue briton Heartless de Philip Ridely et du Chromosome 3 de Cronenberg. Le mélange est étonnant, sans doute un peu forcé et artificiel, mais les résultats sont à la hauteur de l’expérience.
Car Citadel est, pour le spectateur vierge de tout a priori, sacrément angoissant et prenant du début à la fin.
Malgré des moyens qu’on devine limités (...), Ciaran Foy sait installer une ambiance (...) le dernier acte basculant dans le surnaturel, rappelle bizarrement The Descent.
Avec sa musique envoûtante signée tomandandy, sa photo lugubre, quasi désaturée, transformant trois blocs de béton en monolithes kubrickiens (une influence revendiquée par le scénariste-réalisateur) écrasant de leur hauteur un protagoniste brisé, Citadel est bien un film à part, du genre à outrepasser ses ambitions pour s’installer, de manière obsédante, dans votre tête..."
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