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Aux sports d'hiver, une Américaine tombe amoureuse d'un séduisant célibataire. Mais de retour à Paris, elle est poursuivie par d'étranges personnages...
Aux sports d’hiver, une Américaine tombe amoureuse d’un séduisant célibataire. De retour à Paris, elle apprend le meurtre de son mari et se retrouve bientôt poursuivie par d’étranges personnages, à la recherche d'un magot caché par son époux et dont elle ignore tout... Nommé pour l'Oscar de la Meilleure chanson en 1964.
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"Charade vaut tout d’abord par son affiche, deux stars au sommet de leur gloire pour la première fois réunies.
"Charade vaut tout d’abord par son affiche, deux stars au sommet de leur gloire pour la première fois réunies... et pour la dernière aussi. Les deux acteurs avaient déjà travaillé avec Donen, Audrey Hepburn dans Funny Face, Cary Grant dans Indiscret et Ailleurs l’herbe est plus verte. L’intégralité du casting est d’ailleurs sensationnelle, tout autant que les dialogues avec leurs réparties qui fusent du tac au tac, la musique de Mancini, nommé à l’Oscar, le générique de début, formidable de sophistication, sans oublier la garde-robe de Miss Hepburn, créée par Hubert de Givenchy.Culte depuis sa sortie, le film a inspiré de nombreux cinéastes comme Garry Marshall pour Pretty Woman ou Jonathan Demme qui en a réalisé un remake, La vérité sur Charlie (2001). Mais les miraculeuses étincelles de Charade se sont refusées à eux. Et c’est l’original qui restera dans le cœur des cinéphiles, petit bonheur à déguster comme une boisson qui fait pschitt !"
Marianne Spozio"Panoramique dans la grisaille d’une campagne française. Un train entaille le paysage à toute vitesse, le corps d&
"Panoramique dans la grisaille d’une campagne française. Un train entaille le paysage à toute vitesse, le corps d’un homme en est projeté, dévale une pente, échoue dans les taillis. Mort. Henry Mancini lance des percussions endiablées et une guitare électrique à la James Bond sur un générique pop : c’est parti pour une improbable comédie, grise et noire (mais en couleurs), légère et grave, mélancolique et féroce – détonante.
De Stanley Donen, on connaît les imparables comédies musicales co-réalisées dans les années 1950 avec Gene Kelly (Chantons sous la pluie) ou George Abbott (Pique-Nique en pyjama). Dans l’effervescence des sixties, Donen se passionne pour le cinéma européen, dont l’audace formelle et la vision moderne du couple lui inspireront, en 1967, le magnifique Voyage à deux. Lorgnant à première vue du côté de Hitchcock (pour le cocktail policier-couple-humour noir) et de Blake Edwards (pour le grain de folie déréglante), Charade, dont l’action se déroule intégralement en France, est déjà marqué par cette liberté de ton.
Le titre, désignant ce jeu de devinette consistant à reconstituer un mot dont chaque syllabe fait l’objet d’une définition ou d’une pantomime, s’accorde parfaitement avec l’enjeu du film, jeu de masques et d’espionnage où il s’agit entre autres pour Regina Lampert de découvrir petit à petit qui est vraiment cet irrésistible Peter Joshua qu’elle soupçonne de lui mentir, tout comme lui mentait son mari. De découverte en découverte, de chausse-trappes en poupées russes, le jeu se fait vertigineux : « Vous n’étiez même pas honnête en m’avouant être malhonnête !? » Il se joue peut-être, dans cette réflexion sur le mensonge des identités, quelque chose de la guerre des sexes au sein du couple, qu’il serait pourtant trop simple de réduire au simple axiome : hommes fourbes et dissimulateurs contre femmes honnêtes et sensibles aux cajoleries. Ne serait-ce que parce qu’un intègre collectionneur de timbres vient sauver in extremis, par sa probité, l’honneur de la gent masculine… Mais aussi parce qu’Audrey Hepburn incarne, avec la gracile et pétillante élégance qu’on lui connaît, non la femme, mais un personnage singulier saisi à un moment particulier de sa vie.
Dans cette Regina souhaitant divorcer, après quelques mois de mariage seulement, d’un conjoint dont elle ne savait rien si ce n’est qu’il pouvait lui offrir une vie aisée, Hepburn trimballe évidemment un peu de ses personnages antérieurs. Regina, c’est en quelque sorte une Holly Golightly qui aurait gagné en maturité et en désillusion. La voir si peu remuée par la mort de son mari a quelque chose de presque inquiétant. La voir glisser, angoissée, désemparée, dans le grand appartement désert que celui-ci lui a abandonné a quelque chose d’assez poignant. La voilà privée du luxe auquel elle s’était habituée, comme mise à nu, dépouillée de ses bijoux ! Mais Hepburn n’est pas une parvenue qui s’humilierait pour si peu… Elle a une conscience aiguë de la futilité. Observant une de ces pièces vides : « Pour Charles, il n’y avait que les meubles. Je crois que je la préfère comme ça ! »
Quant à Cary Grant, ma foi : égal à lui-même. Toujours le bon mot, pince-sans-rire, en toute circonstance – même la pire… Toujours ce classieux décalage avec sa propre personne et son personnage. Distance qui contamine le film lui-même, lequel joue, on l’a vu, avec l’image de son couple-star (ah ! la jubilatoire question de Hepburn désignant, distraite, la légendaire fossette du menton de Grant : « Vous arrivez à vous raser, là ? »), mais aussi avec le passé hollywoodien (à la faveur d’une balade sur les quais de la Seine, Un Américain à Paris est explicitement cité). Et le film, peut-être un peu gauche parfois mais toujours étonnant, d’enchaîner les petites curiosités de forme, de ton, et surtout les réparties à mourir de rire. Si bien que, malgré ses petites baisses de régime, on est tenté de s’adresser à lui comme Regina à Peter : « Vous savez ce qui ne va pas chez vous ? – Non. – Rien ! »
"Audrey Hepburn est somptueuse, comme d'habitude. Cary Grant commence à frôler la date limite de consommation. Stanle
"Audrey Hepburn est somptueuse, comme d'habitude. Cary Grant commence à frôler la date limite de consommation. Stanley Donen emmène son monde à mi-chemin entre Alfred Hitchcock et Billy Wilder du moins essaie-t-il. Et mon tout est Charade, thriller comique de 1963 aux dialogues pétillants et aux ambitions limitées. Sans doute n'aurait-on pas été particulièrement enthousiasmé par ce film à l'époque de sa sortie. C'était un genre de cinéma, brillant mais classique, qui commençait à ronronner. Des choses autrement plus électrisantes se faisaient alors en Europe (le Désert rouge d'Antonioni, pour n'en citer qu'un). Mais bon, Donen n'est pas nécessairement l'aune à laquelle il faut mesurer l'originalité du cinéma américain du début des années 60.
Ceci étant posé, voir Charade aujourd'hui est une expérience très stimulante. Le générique est furieusement sixties et les premières scènes, tournées à Megève, d'une kitscherie absolue. C'est une succession de plans, jouant sur toute la profondeur de champ, qui rendent un vibrant hommage au Technicolor : joli minois de Hepburn en premier plan puis, par ordre d'apparition horizontale, de beaux parasols jaunes qui claquent dans la lumière, des skieurs en fuseau moulant qui passent, des montagnes qui poudroient. La suite se déroule à Paris, et les horizons se raccourcissent hélas. Mais Donen parvient à faire de fort jolies choses avec le Carré Marigny, les couloirs du métro ou encore les quais de Notre-Dame. Audrey est belle comme un coeur, quelques figures de style hitchcockiennes viennent corser l'affaire. La référence de Stanley Donen semble avoir été L'homme qui en savait trop (version 1956), sauf qu'ici l'intrigue se dénoue à la Comédie-Française et non au Royal Albert Hall de Londres."
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