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Un androïde capable de penser et de ressentir des émotions est enlevé par des criminels qui le reprogramment. Le robot est alors considéré comme une menace.
Dans un futur proche, où la police est désormais composée de robots, un androïde doté d'intelligence artificielle et capable de ressentir des émotions est enlevé à sa naissance par une bande de criminels. Alors que ceux-ci lui apprennent, à leur manière, comment se comporter, la machine intelligente nommée Chappie est bientôt adoptée par cette famille étrange où elle montre à la fois ses compétences prodigieuses et une âme d'enfant. Mais ce robot qui ressent les émotions comme un être humain est rapidement considéré par des autorités supérieures comme une menace imprévisible et dangereuse. Dès lors, Chappie est traqué et va devoir faire face à ceux qui tentent de le détruire...
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" Comme on aime à le rappeler, Neill Blomkamp est d’une veine particulière de réalisateurs, une veine
" Comme on aime à le rappeler, Neill Blomkamp est d’une veine particulière de réalisateurs, une veine qui s’est affirmée aux alentours du début des années 2000. C’est cette période qui a vu renaitre un phénomène qui semblait, si ce n’est avoir disparu, largement estompé depuis les "80’s" : l’apparition de jeunes créateurs de télévision investissant le monde cinématographique pour le dynamiser, voire le dynamiter. On se rappelle par exemple du parcours de Michael Mann post Miami Vice et Starsky et Hutch. J.J. Abrams, lui, est celui qui symbolise véritablement la renaissance de ce phénomène avec son Mission : Impossible III. Dès celui-ci, Abrams est (légitimement) porté aux nues par la presse spécialisée, et jusqu’aux Cahiers du Cinéma de lui attribuer des dossiers louant son travail auteurisant. Partant de là, la transition des créateurs TV vers le septième art s’est (re)normalisée, mais l’un d’eux est bien trop sous-estimé... Neill Blomkamp. Justement remarqué pour son sens de l’allégorie sociétale pertinente (District 9), ce petit surdoué des effets spéciaux passé derrière la caméra a été par la suite (trop hâtivement) étiqueté "faiseur" au sens technique aigu. Ce qui semble échapper à une bonne partie des critiques, c’est que le découpage fluide de l’action chez Neill Blomkamp, sa gestion de l’espace cinématographique directement héritée d’une culture geek et découlant des jeux vidéo, n’est jamais ostentatoire. Elle participe au contraire à un métissage culturel qui met en exergue une intertextualité rappelant la définition même du terme : "elle procède au sens" global de l’œuvre. Mais son nouveau Chappie se cantonne-t-il mécaniquement à ce procédé ou participe-t-il au contraire au façonnement d’une filmographie cohérente ?
Alors que Neill Blomkamp vient de confirmer des ambitions proches de celles de James Cameron pour son Alien 5, il est intéressant de constater les similitudes thématiques des deux hommes. À maintes reprises, les réflexions de Chappie relatives à l’autonomie, voire l’humanisation, des intelligences artificielles viennent croiser les pensées de l’un des chefs d’œuvre de Cameron : Terminator 2. Mais là où le père d’Avatar opte régulièrement pour une science-fiction à la diachronie étalée, celui d’Elysium penche pour une transposition de notre époque dans un futur très proche. La mise en avant des consoles Playstation 4 de son dernier né étant autant le symbole du plus subtil placement de produit de ces derniers temps (et donc de son détournement primaire), que de la mise en exergue de ce cadre futuriste imminent. Ce procédé, des plus simples, mais également des plus efficaces, croise ceux des grands noms de la SF actuelle : l’évocation d’un futur plausible comme mise en perspective de l’époque actuelle. On pense par exemple aux Fils de l’homme, dont l’impressionnante ouverture repose sur ce dispositif. Mais ce qui pousse l’ensemble des films précités vers le haut, c’est ce dépassement d’allures "classiques" par de subtiles touches leur ajoutant du corps, du cœur et de l’esprit. Et du corps, du cœur et de l’esprit... Chappie n’en manque assurément pas !
De par la description du robot-enfant, Blomkamp remporte haut la main son défi consistant à pérenniser ses thèmes de prédilection (les délaissés, la pauvreté, le cloaque urbain de Johannesburg etc.), en y ajoutant une plus-value thétique qui découle de l’actualité en mouvement. En partant d’une histoire d’enfance confrontée à la cruauté humaine, le metteur en scène évoque tour à tour le déterminisme social, la lutte des classes ainsi que les rouages des mesures sécuritaires étatiques, pour finalement confronter le public au plus bel usage du cinéma : le signifiant. Et en ces temps de courses aux oscars par des films pétris de leurs propres fatuités, cet usage est d’un essor inestimable.
Avec ses longs métrages précédents, on savait Neill Blomkamp soucieux des oubliés. Cette nouvelle création, en dépit de quelques raccourcis "post-climax" dégraissant hâtivement le récit, complète largement un début de carrière sur les chapeaux de roues. La réussite formelle est d’ailleurs saisissante : les caméras RED appuient la véracité des décors naturels, et les cgi sont d’un soutien précieux via une perfection occultant jusqu’à leur nature même. Les habituelles touches de poésie sont quant à elles des plus redoutables (la scène de la découverte du chien décédé, incroyable prise de conscience de la notion de disparition). Jamais avare en scènes d’actions dantesques (à priori destinées à un public de "pop culture" geek), le film s’ingénie à fournir la générosité du genre tout en visant une authentique noblesse : celle de l’inscription auprès de son public d’une conscience positive. En évoquant textuellement la beauté de cette conscience au préjudice du corps et des apparences, Chappie est l’une des plus belles charges anti-fascisantes du moment. Du haut de ses trente-six ans, Neill Blompkamp semble en passe de devenir l’Homme à la caméra de la génération des "geeks et des gamers"... Un tour de force !"
"En 2004, Neill Blomkamp réalisait son premier court- métrage, TETRA VAAL, fausse pub vantant les mérites de dro&
"En 2004, Neill Blomkamp réalisait son premier court- métrage, TETRA VAAL, fausse pub vantant les mérites de droïdes policiers officiant dans les bidonvilles du Tiers Monde. Et tout comme DISTRICT 9 était inspiré de son court ALIVE IN JOBURG, son nouveau projet de cinéma, CHAPPIE, a pour base l’œuvre de jeunesse qu’est TETRA VAAL. Cette façon de nourrir son univers présent avec ses idées passées, qu’il laisse mûrir et évoluer, a sans doute grandement à voir avec le thème central de son cinéma : la mutation du corps et de l’esprit. Elle rappelle aussi que le cinéaste dispose d’un riche univers narratif et visuel, reconnaissable entre mille.
Dans un futur proche, l’Afrique du Sud utilise une police robotique pour « mettre fin à la criminalité et à la corruption ». Deon (Dev Patel), créateur de ces humanoïdes de titane, travaille à la première véritable intelligence artificielle, consciente, capable de penser, d’apprendre et de ressentir. Il engendre alors Chappie, mais celui-ci, par un concours de circonstances, tombe entre les mains de malfrats, Ninja et Yo-Landi…
Tout comme DISTRICT 9 et ELYSIUM, CHAPPIE fascine dès ses premières minutes par la tangibilité de l’univers bâti par Blomkamp. Mû par des images à la force intrinsèque imparable, le monde de Chappie s’impose aisément au spectateur. Reste juste à accepter son jusqu’au-boutisme : avec un méchant monolithique campé par un Hugh Jackman en nuque allemande et des gangsters « parents » de Chappie incarnés par le duo de rap sud-africain Die Antwoord, CHAPPIE frise parfois le grand guignol. Voire le Z. Mais au-delà de cette outrance loufoque, CHAPPIE révèle une profondeur émotionnelle et thématique indéniable. L’acquis contre l’inné, l’indépendance d’esprit face au déterminisme social, l’innocence exploitée et foulée au pied, la responsabilité du Dieu envers sa création : CHAPPIE se fait tour à tour métaphysique, offensif, drôle, tendre, résolument pessimiste quant à la nature humaine, passe sans transition de la scène la plus pure à une autre dérangeante. Entre une séquence de « naissance » robotique désarmante d’humanité, quelques autres horribles dans lesquelles Chappie subit une violence incompréhensible par son esprit d’enfant et une promesse sidérante de salut dans la mutation, Neill Blomkamp explore son sujet pleinement et sans détour. Quitte à tomber parfois dans une urgence un peu usante et un certain didactisme inhérent aux atours de conte de fées que prend son récit. Mais les émotions suscitées par Chappie s’avèrent suffisamment brutes, mystérieuses et rémanentes pour balayer ces défauts sans effort."
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