Vincent Macaigne : "Le temps ne nous apprend rien..."
Omniprésent dans les courts et longs des jeunes cinéastes français (La Bataille de Solferino, La Fille du 14 jui...
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Deux frères face à la mort de leur père. L'un a été aimé et l'autre injustement délaissé par le père qui ne lui laisse rien... Grand prix Clermont-Ferrand 2012
Deux frères face à la mort de leur père. L'un a été aimé et l'autre injustement délaissé par le père qui ne lui laisse rien. Le favori, celui qui en a le moins besoin et qui est le plus désintéressé par l'argent, hérite de tout... Grand prix du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2012, la première réalisation de l'acteur Vincent Macaigne ("Un monde sans femmes").
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" ... un électrochoc. Ou, pour le dire autrement, une façon de soigner le mal par le mal : les petites mesquineries familiales, la théâtral
" ... un électrochoc. Ou, pour le dire autrement, une façon de soigner le mal par le mal : les petites mesquineries familiales, la théâtralité, l’hystérie, l’anti-bourgeoisie, tous ces lieux communs dont on a appris à se méfier à force de les voir répétés sous des formes avachies, Macaigne les reprend à la racine, un à un, pour mieux les arracher.
Le film raconte les retrouvailles, chaotiques, de deux frères que tout oppose : l’un, clodo hirsute et éructant du Nietzsche, dormant dans sa Renault 5 cramée au bord d’une rivière (Thibault Lacroix) ; l’autre, jeune cadre dynamique, marié, enchaînant les stages à L’Oréal sans plus d’espoir que celui de payer ses traites à la fin du mois (Anthony Paliotti). Tous deux, ainsi que l’épouse du second (Laure Calamy), se retrouvent aux obsèques du père, qui leur laisse pour héritage un pavillon de banlieue, un petit pactole et beaucoup d’amertume. Et d’eux, alors, que restera-t-il ?
C’est le miracle du film : de ce terreau sinistre, réussir à extraire quelque chose de céleste. Il y a la conviction, ici, que la beauté est nécessairement convulsive, qu’elle est le résultat d’une lutte jamais gagnée par avance (voir le premier gros plan sur le visage Laure Calamy en larme, sublime parce qu’on ne l’attendait plus), mais difficilement contestable. Ainsi, chez Macaigne, même la plus abjecte des situations, même la plus cruelle des répliques ("Je t’aime pas, j’aime pas ta mouille") peut charrier son lot d’amabilité.
Avec un sens de la bouffonnerie qui fait décoller chaque réplique, le jeune cinéaste déplace ses acteurs à travers des cadres extrêmement composés et picturaux – c’est aussi un formidable paysagiste – et les fait parler jusqu’à l’épuisement. Epuisement des mots (comme chez Eustache), épuisement des corps. Ce pourrait être éreintant, c’est au contraire exaltant, tant l’acuité sociale et psychologique se joint ici à un projet formel cohérent, qu’aucun esprit de sérieux ne vient entacher. De ce film, il restera beaucoup."
" (...) Pendant quarante minutes, trois personnages (deux frères dont le père vient de mourir et la femme de l'un d'eux) vont déverser, avec
" (...) Pendant quarante minutes, trois personnages (deux frères dont le père vient de mourir et la femme de l'un d'eux) vont déverser, avec une violence verbale inouïe, tout ce qu'ils ont sur le coeur et dans les tripes : on ne sort pas indemne de ces scènes de bataille fratricides, puis conjugales... Tourné en deux semaines et en partie improvisé, ce moyen métrage vient de recevoir le Grand Prix et le Prix Télérama au festival de Clermont-Ferrand. Les acteurs, au bord de l'implosion, sont époustouflants. Et Macaigne se révèle un cinéaste hors pair."
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