
"The Uprising" : Un soulèvement dérangeant à Lussas
Très attendu aux États généraux du film documentaire, la projection de The Uprising partage les spectateurs dura...
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Un père (et son fils) au dessus de tout soupçon sont-ils coupables d'abus sexuels ? Entre documentaire et journal intime, la désintégration d'une famille modèle
Les Friedman, famille modèle juive de classe moyenne, voient leur monde s'écrouler instantanément lorsque le père et le plus jeune fils sont arrêtés et accusés de crimes horribles commis sur des enfants. Prise dans l'hystérie et le tumulte général, cette famille subit alors l'impact des médias. A travers les films amateurs de cette famille en crise, ce documentaire nous dévoile leur histoire mais aussi témoigne de toute une communauté, d'un système, d'une époque. Grand prix du jury du Festival de Sundance 2004, Nomination à l'Oscar du meilleur film documentaire 2004.
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" Chez; les Friedman, l’image a toujours beaucoup compté. II.existe donc de nombreuses traces, fixes ou mouvantes, de la vie de cette famil
" Chez; les Friedman, l’image a toujours beaucoup compté. II.existe donc de nombreuses traces, fixes ou mouvantes, de la vie de cette famille de Long Island. Une vie simple, normale, heureuse. Et puis, un jour de 1987, coup de tonnerre (...) L’équilibre se lézarde, la famille se désagrège. Et David, le fils aîné, continue de filmer... En parallèle de ces images de home movie troublant — n’importe qui baisserait la caméra devant la catastrophe -, Andrew Jarecki monte les témoignages des membres de la famille, des avocats, du juge et des policiers parties prenantes dans l’affaire.
Capturing The Friedmans est un film dérangeant et passionnant sur la vérité. Les vérités, devrait-on écrire. Car il y a autant de versions d’une histoire qu’il y a de gens pour la raconter. Vertige. Cette famille, avec ses secrets, ses mensonges et ses omissions, malgré ses monstruosités ou à cause d’elles, ressemble à toutes les familles du monde. Ça vous saute au visage, vous prend à la gorge et vous laisse sur le flan assailli par mille questions. Qui a dit que le grand cinéma devait être confortable ?"
" La réalisation utilise différents : niveaux d’analyse. Au travers de nombreux témoignages qui privilégient les éléments factuels, comme si
" La réalisation utilise différents : niveaux d’analyse. Au travers de nombreux témoignages qui privilégient les éléments factuels, comme si le spectateur était confronté à des auditions pour enquêteur, apparaît un personnage central, celui de la mère Elaine Friedman. Son inhibition (elle refuse la sexualité comme base de la vie de couple) et sa cécité ne peuvent guère répondre à la folie latente des quatre hommes vivant sous son toit. Les extraits dès films de famille les montrent toujours en représentation, faisant sans cesse les pitres pour conjurer l’humiliation de leur besoin d’exhibition. Leur bonne humeur exagérée interroge un manque affectif patent qui, hors champ, laisse en effet supposer des comportements sadiques. Quand on est un enseignant modèle, tel Arnold, au sein d’une communauté très puritaine, la moindre suspicion peut déclencher une campagne de haine insoupçonnée.
Capturing the Friedmans fait le constat d’une lutte entre différentes mises en scène sociales : celle de la famille; celle, invisible mais très puissante, du quartier résidentiel qui veut sauver les apparences de félicité; et celle d’une justice qui détient, selon elle, la vérité. Le documentaire d’Andrew Jarecki démontre les limites d’une société américaine désemparée devant une réalité sordide qu’elle n’a pas voulu intégrer dans sa fiction quotidienne."
« ... moins une contre-enquête qu''une plongée dans un trouble qui ne pourra pas être dissipé. Avec un authentique instinct de cinéaste, l
« ... moins une contre-enquête qu''une plongée dans un trouble qui ne pourra pas être dissipé. Avec un authentique instinct de cinéaste, le débutant Jarecki a vu, lui, ce qu''il fallait voir : la folie fascinante d'une famille détruite par ce qui était caché, mais qui n'arrêtait jamais, paradoxalement, de se mettre en scène, de se filmer, en super-8 ou vidéo (...) Le titre du film révèle là son ironie : on peut capturer les Friedman, les mettre sous les verrous, ils demeurent insaisissables. Le père, surtout. Devant la caméra familiale, il ne tombe le masque que pour en montrer un autre, continuant à jouer la comédie, à charmer ses enfants, fans inconditionnels, même après son emprisonnement (...) Livrée à notre jugement, cette matière brute, et brutale, est une mine de stupéfaction. »
« Face à un tel tourbillon intime, recul et regard critique encourent le risque de s'émousser ou d'être malmenés. On a beaucoup reproché a J
« Face à un tel tourbillon intime, recul et regard critique encourent le risque de s'émousser ou d'être malmenés. On a beaucoup reproché a Jarecki la manipulation des témoins par le montage, entre autres écarts éthiques. Procès abusif, me semble-t-il, en tout cas non équitable. Car tous ici, les Friedman, le réalisateur et le spectateur, sont trop fascinés par le pouvoir phagocyte de l''image pour pouvoir lui adjoindre un quelconque contrechamp ou contrepoison, se retrouvent enfermés dans la même délectation, forcement coupable. »
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