
Rolf de Heer libère son Bad Boy Bubby
VIDEO | 2015, 5' | 35 ans, toujours puceau (avec maman, ça compte ?). Car Bubby est séquestré depuis toujours pa...
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Séquestré depuis sa naissance par sa mère, Bubby ignore tout du monde extérieur qu’il croit empoisonné. Le jour de ses 35 ans, Bubby va enfin sortir...
Séquestré depuis sa naissance par sa mère, Bubby ignore tout du monde extérieur qu’il croit empoisonné. Le jour de ses 35 ans, Bubby va enfin sortir. Il découvre un monde à la fois étrange, terrible et merveilleux où il y a des gens, de la pizza, de la musique et des arbres… Prix spécial du jury-Mostra de Venise 1993. Version restaurée.
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" Quel étrange film que Bad Boy Bubby. D’origine australienne, le film rafle aux Australian Film Institute Awards de 94 (
" Quel étrange film que Bad Boy Bubby. D’origine australienne, le film rafle aux Australian Film Institute Awards de 94 (l’équivalent de notre cérémonie des Césars) les récompenses les plus prestigieuses (meilleur réalisateur, scénario, montage et acteur). Invité en festivals, le film cumule encore les prix, dont le prix spécial du jury lors de la Mostra de Venise en 93. Que de récompenses haut de gamme pour un métrage outrancièrement cru, destabilisant et ouvertement malade. Sorti confidentiellement en France en 1995, le film s’était vu attribuer le " Prix très spécial " par les journalistes Jean-Claude Romer et Gérard Lenne. Un prix qui rattache très justement Bad Boy Bubby à la famille des films inclassables, aussi fascinants que dérangeants. Peu diffusé après sa carrière en salle (sa distribution vidéo se fera sur le tard), le métrage gagnera avec les années un statut de film culte.
Bad Boy Bubby est le quatrième long-métrage du réalisateur Rolf de Heer, qui deviendra plus tard un habitué du Festival de Cannes avec des films comme La Chambre Tranquille en 96 ou encore Dance Me to My Song en 98. Passionné par le monde des enfants (son premier film, Sur les Ailes du Tigre, est un conte), par la musique (il fait jouer Miles Davis dans Dingo, son troisième film), Rolf de Heer est aussi un formaliste pointu et un expérimentateur fou. Pour Bad Boy Bubby, le réalisateur engage pas moins de 32 directeurs de la photographie pour que chaque décor du film ait son propre cachet. Afin que le spectateur soit extrêmement proche du personnage principal et perçoive l’environnement de son point de vue, Rolf de Heer va même jusqu’à effectuer la majeure partie des prises du son du film via deux microphones cachés dans les oreilles du comédien. (...)
Victime de la violence et du regard de l’autre, l’aventure de Bubby à l’extérieur est l’histoire d’un long apprentissage de la civilisation dans toute son absurdité. La narration s’organise en autant de scénettes suivant le hasard des déambulations du personnage : la découverte presque onirique d’une chorale de l’armée du salut, un viol dans une prison, l’intégration dans un centre pour handicapés et surtout la rencontre avec un groupe de rock. Car si Bubby verbalise peu ou mal, la musique va devenir son champs d’expression privilégié. Face au micro, notre héros parvient enfin à se lâcher et raconter ses sentiments dans des chants punks grisant d’énergie. Une libération par la musique qui vient toiser l’échec de la libération par la foi chrétienne, la religion étant la cible privilégiée de ce film qui ne cesse de railler son " incompétence " et son régime de terreur."
" (...) Bad Boy Bubby est le film culte par excellence, qui donne à voir une suite de scènes bizarres, toutes plus folles
" (...) Bad Boy Bubby est le film culte par excellence, qui donne à voir une suite de scènes bizarres, toutes plus folles les unes que les autres, qui font parfois rire, dégoûtent souvent, tentent de choquer à chaque fois (voir l’utilisation douteuse de cadavres de chats ou les scènes d’inceste). Un film qui divise, au fur et à mesure de ses projections dans les festivals, et qui depuis quinze ans s’est taillé une réputation d’œuvre dingue, indescriptible, qu’il faut donc voir pour croire (...). "
Xavier Collet" (...) Conte qui se défie de toute morale, Bad Boy Bubby possédait tous les éléments pour verser dans le
" (...) Conte qui se défie de toute morale, Bad Boy Bubby possédait tous les éléments pour verser dans le glauque et le sordide. Or il n’en est rien et malgré un ton cru et des situations parfois scabreuses, le film se révèle drôle, décapant, original, jubilatoire. Ainsi au départ, Bubby n'ayant aucune conscience, il ne peut que mimer ce qu'il voit sans comprendre la portée de ses mots ou de ses actes, soit autant d'occasions pour Rolf de Heer de nous offrir des scènes mi-burlesques, mi-touchantes et d'accumuler les situations cocasses et absurdes.
Le film est porté par l’interprétation exceptionnelle de Nick Hope qui est de toutes les scènes. L'acteur passe d'un registre à l'autre avec une facilité déconcertante et une économie de jeu hallucinante. Un simple regard, un rictus, un changement dans la posture ou la démarche lui suffisent pour raconter le feu de sensations et d'émotions qui couvent dans son personnage. Comme lui, le ton du film ne cesse d'évoluer au fil des rencontres et on est constamment surpris, portés par cette oeuvre véritablement unique qui s'avère être un remède imparable au formatage de la production cinématographique.
Bad Boy Bubby vaut mille fois mieux que sa simple réputation de film culte : c'est un film d'équilibriste qui témoigne du regard sincère de son auteur, de son humanisme et de sa croyance totale dans la capacité du cinéma à nous emmener ailleurs. "
Arnaud au sujet de
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