
La Playlist Universciné de Paul Vecchiali
VIDEO | 2016, 13' | Cinéaste farouchement indépendant, producteur et parfois même acteur de ses films, Pau...
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Un âne est acheté par les parents de Marie. Revendu de maître en maître, il finira seul dans la montagne. Quant à Marie, elle s'enfuiera de chez elle.
Un âne est acheté par les parents de Marie, choyé et cajolé. La période idyllique ne dure guère. Vendu de maître en maître, il s'en retournera mourir dans les montagnes où il est né. La vie de Marie, la petite fille qui fut son premier propriétaire, ne sera pas plus réussie : incomprise de ses parents, elle tentera à son tour de survivre à la cruauté du destin…
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Quand, en 1966, Bresson réalise Au hasard Balthazar, il a déjà derrière lui une solide réputation et quelques films imparables (Pickpocket,
Quand, en 1966, Bresson réalise Au hasard Balthazar, il a déjà derrière lui une solide réputation et quelques films imparables (Pickpocket, le Procès de Jeanne d'Arc) sur des voleurs et des saintes, et ce n'est sans doute pas sans un certain humour noir qu'il donne cette fois le premier rôle à un âne, comme par un tour de vis supplémentaire à son dégoût des comédiens. Balthazar raconte donc, à la manière d'un roman picaresque, la vie d'un âne passant de main en main, battu, malmené, harassé à la tâche, sous le soleil ou la neige, tour à tour qualifié selon les maîtres de «rétrograde et ridicule», «satan», «camarade», «génie» de cirque ou «saint».
Bresson dresse, via l'oeil stoïque et «admirable» de la bête, un panoptique des vices qui accablent les hommes; l'orgueil, la luxure, l'ivrognerie, l'avarice traversent le film, diversement incarnés par des corps raides aux voix monocordes: une jeune fille, un maître d'école, un voyou, un vagabond, un marchand («La vie n'est qu'un champ de foire...»).
Balthazar, loin des habituelles bestioles antropomorphes du cinéma en bas âge, ne gambade jamais hors des limites de son règne et c'est le coup de force du film d'obliger le spectateur à se régler sur un point de vue inhumain. En ce sens, il va plus loin encore lorsqu'Arnold, le vagabond soûlé à mort, s'adresse à une borne kilométrique sur le bas-côté d'une route («Adieu ma chère et pauvre amie, condamnée à passer ici le reste de tes jours, à voir se promener les mêmes imbéciles»), moment génial de panthéisme fou où il n'y a plus le moindre fragment du monde qui ne puisse être crédité.
"Moi je suis un drogué de cinéma et un cinéphile. J'ai la maladie du cinéma. Donc j'emploie toujours des mots trop grands. Mais là, je voud
"Moi je suis un drogué de cinéma et un cinéphile. J'ai la maladie du cinéma. Donc j'emploie toujours des mots trop grands. Mais là, je voudrais parler de Pascal et des Passions à propos de ce film. Ce film m'a fait l'effet de Pascal quand il parle des passions. Pour moi, Bresson est à la fois un grand inquisiteur qui, quel que soit le risque ou la violence des choses, va jusqu'au fond des hommes et il se trouve que cet inquisiteur se sert d'un moyen qui est le cinéma et le cinéma est humaniste par définition.
Donc, Bresson a cette chance d'être à la fois un inquisiteur et un humaniste. C'est ce qui se ressent si bien dans Au Hasard Balthazar qui est un film terrible sur le mal, le mal dans le monde, et en même temps on ressent tout ça avec une espèce de douceur évangélique qui est pour moi extraordinaire. Ce film, c'est le monde. En 1h40, on voit le monde, depuis l'enfance jusqu'à la mort. Je trouve ça absolument merveilleux."
Source: Archives Ina.
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