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La bouc-émissaire d'un lycée de jeunes filles est accusée d'être responsable du suicide de sa camarade.
La disparition soudaine d’une élève d’un lycée pour jeunes filles précipite la communauté scolaire dans le chaos. Famille de la victime, enseignants et élèves cherchent à fuir toute responsabilité, l’image de l’école étant en jeu. Pourtant, sans indice ni corps, on imagine un suicide. Young-hee, l’une de ses camarades d’école, dernière à l’avoir vue vivante, est suspectée par tout le monde, à commencer par la mère de la victime. Bouc-émissaire idéal, Young-hee va chercher à n’importe quel prix à échapper à la spirale de persécutions qui l’accablent. Mais quel secret, quel pacte peut-elle bien cacher… ?
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"Martyrs, fantômes, zombies et figures saintes se tapissent dans les abîmes de ce premier long-métrage remarquable, qui révèle comment la re
"Martyrs, fantômes, zombies et figures saintes se tapissent dans les abîmes de ce premier long-métrage remarquable, qui révèle comment la recherche d’une explication rationnelle à un désespoir profond – celui qui pousse une partie de la jeunesse coréenne à vouloir en finir – amène toujours à faire des enfants eux-mêmes les boucs-émissaires. En somme, Kim Ui-seok met en lumière l’absurdité d’une concurrence consistant à monter les victimes les unes contre les autres : si les personnages de son film ne trouvent jamais le repos, c’est peut-être que ceux-ci se trompent simplement de cible, préférant blâmer l’individu plutôt que le système tout entier."
Corentin Lê"Appréhender After my death comme une fable sociale pointant du doigt un système étouffant régi par le monde des adultes s’avère réducteur,
"Appréhender After my death comme une fable sociale pointant du doigt un système étouffant régi par le monde des adultes s’avère réducteur, d’autant que le film échappe très vite à sa dimension sociologique. Néanmoins, le suicide supposé de Kyung-min, suscite un moment de panique chez les professeurs, déconnectés de l’univers en vase clos de leurs élèves. Ces adultes, plutôt pathétiques, craignant que l’homicide ne vienne entacher la réputation de l’établissement, évoquent l’état dépressif de la disparue, son penchant pour de la « musique triste des années 90 provenant d’Europe du Nord”. L’ironie mordante de la scène est assez représentative d’un cinéma Coréen, scandée par ses ruptures de ton, se délectant des mélanges des genres. La présence de ce trait d’humour n’est qu’un leurre, laissant le spectateur respirer durant la première demi-heure avant de l’enfermer dans une spirale de noirceur jusqu’à l’épilogue effrayant. Rapidement Kim Ui-Seok (également scénariste) se désintéresse du monde des adultes, hormis la mère de Kyung-Min, impressionnante figure endeuillée, qui traverse le film, tel un cancer, symbolisant la mauvaise conscience de l’amie/amante de sa fille.
A quoi rêvent les jeunes filles ? semble s’interroger le cinéaste. A la mort, pour certaines d’entre elles, manière d’échapper à la morosité d’un réel déprimant, envers du décor d’un pays prospère. A l’amour aussi, car le réalisateur filme le déchirement d’un triangle amoureux, possible explication de la tragédie à venir. Mais ne s’enferme pas dans un discours démonstratif, laissant à chacun le loisir d’interpréter les événements.
Le récit fait de ruptures narratives, de va et vient entre présent et passé, de brusques éclats horrifiques, s’extirpe d’une réalité tangible afin de s’engouffrer au cœur d’un cauchemar de plus en plus anxiogène. La dernière partie sidère par la capacité du réalisateur à introduire le sentiment d’effroi par un simple plan, une image, un son, un geste qui n’est pas sans accointance avec l’univers de Kiyoshi Kurosawa."
"Stylisé, habilement accompagné de musique oppressante et étonnamment construit, le film trouve son point d’orgue non pas dans sa (fausse) s
"Stylisé, habilement accompagné de musique oppressante et étonnamment construit, le film trouve son point d’orgue non pas dans sa (fausse) scène de révélation mais lors d’un discours en langage des signes, dont la cruauté apparaît d’autant plus glaçante que son sens demeure caché à celles auxquelles il s’adresse. Le spectateur du film, lui, a le droit de voir la scène à deux reprises, la première fois dans un brouillard épais, la deuxième sous-titrée pour en apprécier les terribles mots muets. L’effet aboutit à l’une des meilleures séquences d’effroi vues ailleurs que dans un film d’épouvante ces derniers mois."
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